Texte intégral
Q - Comment réagissez-vous à lannonce faite par Standard & Poors ?
R - Cest une appréciation qui nest pas spécifique à la France : elle concerne toute la zone euro. Fondamentalement, elle est justifiée par les fortes turbulences que connaît la zone euro. Cela démontre que les destins de tous les pays de la zone sont étroitement liés, et cela démontre la nécessité de prendre rapidement les décisions qui simposent au niveau européen.
Lappréciation de Standard & Poors ne prend pas en compte les annonces très importantes qui ont été faites hier par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. La réussite du prochain sommet européen est un enjeu essentiel. Il faut collectivement soutenir laction des États européens, au-delà des clivages partisans.
Q - Redoutez-vous les réactions des marchés ?
R - Avec laccord franco-allemand dhier, nous avons franchi une étape décisive vers une union économique et budgétaire crédible, avec plus de discipline et plus de solidarité, qui respectera les règles démocratiques. Il faut afficher très rapidement une unité européenne autour de ces propositions. Cela sera de nature à stabiliser les marchés et à décourager la spéculation.
Il y a une vraie mobilisation pour sortir la zone euro des turbulences. Nous avons fait récemment des adjudications de dettes qui se sont bien passées, les taux dintérêt ont diminué. Tout cela prouve que les initiatives franco-allemandes, ainsi que le plan annoncé en Italie par Mario Monti, sont des signaux qui vont dans la bonne direction. Il faut continuer.
Nous devons tout faire pour ne pas perdre notre note AAA et continuer daccréditer la stratégie de désendettement de la France. Les mesures annoncées le 24 août ont été votées et celles annoncées le 7 novembre ont déjà été validées par lAssemblée nationale. Cela renforce notre crédibilité.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 décembre 2011
R - Cest une appréciation qui nest pas spécifique à la France : elle concerne toute la zone euro. Fondamentalement, elle est justifiée par les fortes turbulences que connaît la zone euro. Cela démontre que les destins de tous les pays de la zone sont étroitement liés, et cela démontre la nécessité de prendre rapidement les décisions qui simposent au niveau européen.
Lappréciation de Standard & Poors ne prend pas en compte les annonces très importantes qui ont été faites hier par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. La réussite du prochain sommet européen est un enjeu essentiel. Il faut collectivement soutenir laction des États européens, au-delà des clivages partisans.
Q - Redoutez-vous les réactions des marchés ?
R - Avec laccord franco-allemand dhier, nous avons franchi une étape décisive vers une union économique et budgétaire crédible, avec plus de discipline et plus de solidarité, qui respectera les règles démocratiques. Il faut afficher très rapidement une unité européenne autour de ces propositions. Cela sera de nature à stabiliser les marchés et à décourager la spéculation.
Il y a une vraie mobilisation pour sortir la zone euro des turbulences. Nous avons fait récemment des adjudications de dettes qui se sont bien passées, les taux dintérêt ont diminué. Tout cela prouve que les initiatives franco-allemandes, ainsi que le plan annoncé en Italie par Mario Monti, sont des signaux qui vont dans la bonne direction. Il faut continuer.
Nous devons tout faire pour ne pas perdre notre note AAA et continuer daccréditer la stratégie de désendettement de la France. Les mesures annoncées le 24 août ont été votées et celles annoncées le 7 novembre ont déjà été validées par lAssemblée nationale. Cela renforce notre crédibilité.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 décembre 2011