Texte intégral
Mesdames et Messieurs, jai été très heureux daccueillir à Paris mon nouveau collègue danois, que jai déjà eu loccasion de rencontrer lors de nos réunions à Bruxelles. Comme vous le savez, les relations entre la France et le Danemark sont excellentes et jai assuré le ministre que la France soutiendrait pleinement la Présidence danoise de lUnion européenne au prochain semestre.
Nous avons également échangé nos vues sur plusieurs crises internationales, notamment sur la Syrie. Nous partageons tout à fait le même point de vue. La répression à laquelle se livre le régime aujourdhui est totalement inacceptable. Nous sommes donc décidés à accentuer nos pressions, celles de la communauté internationale, de la Ligue arabe, de la Turquie et de lUnion européenne, bien entendu, des Américains, pour contraindre le régime à stopper cette répression et à permettre au peuple syrien de retrouver la voie de la liberté.
( )
Q - Où en sont les efforts de la France pour obtenir une résolution de condamnation de la Syrie à lONU et est-ce que vous pensez que Bachar el Assad va connaître le même sort que Laurent Gbagbo qui comparaît devant la CPI ?
R - Je ne veux pas faire de prévisions. Jai déjà dit depuis longtemps que, lorsquun régime tirait à larme lourde sur sa population, il avait peu de chances de rester au pouvoir. On verra ce qui se passe. En tout cas, aujourdhui, la réprobation est universelle et nous continuons à travailler. LAssemblée générale des Nations unies sest déjà prononcée et nous ne renonçons pas, bien sûr, à une résolution du Conseil de sécurité.
Ce qui me paraît aujourdhui important, cest daller au secours des populations civiles qui sont parfois dans une situation humanitaire extrêmement fragile ; cest ce que mont dit, en plus du ministre danois, les représentants du Conseil national syrien. Et, sous des formes indéterminées, je crois quil faut aider les ONG humanitaires à faire parvenir laide nécessaire à la population syrienne.
Q - Concernant la Syrie, le docteur Ghalioun vient de proposer lenvoi de Casques bleus pour protéger les civils en Syrie. Est-ce, selon vous, une possibilité ?
R - Nous sommes tout à fait favorables aux initiatives prises par la Ligue arabe qui a proposé denvoyer 500 observateurs sur le territoire syrien pour sassurer que la population nest plus victime de cette répression. Je crois quil faut donner la priorité à cette initiative de la Ligue arabe et voir si on peut la mettre en uvre. Nous sommes prêts à discuter aux Nations unies de toute autre solution qui permettrait de protéger les civils.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er décembre 2011
Nous avons également échangé nos vues sur plusieurs crises internationales, notamment sur la Syrie. Nous partageons tout à fait le même point de vue. La répression à laquelle se livre le régime aujourdhui est totalement inacceptable. Nous sommes donc décidés à accentuer nos pressions, celles de la communauté internationale, de la Ligue arabe, de la Turquie et de lUnion européenne, bien entendu, des Américains, pour contraindre le régime à stopper cette répression et à permettre au peuple syrien de retrouver la voie de la liberté.
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Q - Où en sont les efforts de la France pour obtenir une résolution de condamnation de la Syrie à lONU et est-ce que vous pensez que Bachar el Assad va connaître le même sort que Laurent Gbagbo qui comparaît devant la CPI ?
R - Je ne veux pas faire de prévisions. Jai déjà dit depuis longtemps que, lorsquun régime tirait à larme lourde sur sa population, il avait peu de chances de rester au pouvoir. On verra ce qui se passe. En tout cas, aujourdhui, la réprobation est universelle et nous continuons à travailler. LAssemblée générale des Nations unies sest déjà prononcée et nous ne renonçons pas, bien sûr, à une résolution du Conseil de sécurité.
Ce qui me paraît aujourdhui important, cest daller au secours des populations civiles qui sont parfois dans une situation humanitaire extrêmement fragile ; cest ce que mont dit, en plus du ministre danois, les représentants du Conseil national syrien. Et, sous des formes indéterminées, je crois quil faut aider les ONG humanitaires à faire parvenir laide nécessaire à la population syrienne.
Q - Concernant la Syrie, le docteur Ghalioun vient de proposer lenvoi de Casques bleus pour protéger les civils en Syrie. Est-ce, selon vous, une possibilité ?
R - Nous sommes tout à fait favorables aux initiatives prises par la Ligue arabe qui a proposé denvoyer 500 observateurs sur le territoire syrien pour sassurer que la population nest plus victime de cette répression. Je crois quil faut donner la priorité à cette initiative de la Ligue arabe et voir si on peut la mettre en uvre. Nous sommes prêts à discuter aux Nations unies de toute autre solution qui permettrait de protéger les civils.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er décembre 2011