Texte intégral
Monsieur le Député, permettez-moi dabord de rendre hommage à votre investissement sur ce sujet, vous avez toujours soutenu la recherche et la lutte contre la maladie du sida.
Cest une maladie terrible, un fléau qui continue à faire des ravages mais face auquel la recherche apporte un grand espoir.
La recherche doit nous permettre de répondre à des questions telles que : comment vit-on avec une trithérapie, quels sont les impacts à long terme dune trithérapie, comment peut-on améliorer le traitement, le faciliter, comment investir durablement pour aboutir à un vaccin ?
Sur tous ces sujets, la France est en pointe, avec des investissements considérables : plus de 50 millions deuros sont injectés chaque année dans la recherche contre le sida. Elle est en pointe avec près de 200 équipes de chercheurs : plus de 1.000 chercheurs consacrent tous leurs efforts pour faire reculer le sida et arriver à mettre en place les nouveaux traitements. Elle est en pointe enfin au niveau international, avec notamment lattribution du prix Nobel en 2008, qui a vu la consécration de nos deux codécouvreurs du virus.
Il ne faut pas sarrêter là, il faut poursuivre avec la même détermination que nous mettons dans lensemble de lenseignement supérieur et de la recherche pour investir et trouver les traitements de demain.
Dans le cadre des investissements davenir, ce sont plus de 340 millions deuros, dont près de la moitié sont consacrés notamment au traitement direct et aux recherches directes sur le virus du sida, qui vont être mis en place. Ils permettront de démultiplier nos efforts en faisant de la France le deuxième pays du monde pour la recherche contre le sida.
Je voudrais finir sur une idée simple : la France peut et doit être fière de ses chercheurs. La recherche scientifique, la confiance dans la raison, dans le travail des scientifiques et des chercheurs, est profondément porteuse despoir pour notre pays, nous ne devons pas loublier face à lobscurantisme et aux doutes à légard de la science.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er décembre 2011