Texte intégral
Mesdames et Messieurs, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai accueilli aujourd'hui mon collègue Mourad Medelci.
C'est la troisième fois, en quelques mois, que nous nous rencontrons. Nous nous étions, en effet, rencontrés à Alger, où il m'avait accueilli et, récemment encore, à New York au mois de septembre.
M. Medelci vient de l'Assemblée nationale où il a bien voulu répondre à l'invitation de la Commission des Affaires étrangères. Je vous rappelle également que le ministre français de l'Intérieur, M. Claude Guéant était à Alger ce dimanche. Par ailleurs, M. Medelci a rencontré la semaine dernière en Algérie le Secrétaire général de ce ministère, M. Sellal.
Toutes ces rencontres montrent que nos relations bilatérales sont étroites et, je crois pouvoir le dire aujourd'hui, tout à fait confiantes.
Nous avons évoqué un certain nombre de questions régionales. Nous suivons attentivement l'évolution de la situation en Égypte qui nous préoccupe. J'ai salué les initiatives de la Ligue arabe vis-à-vis de la Syrie et j'espère que cela pourra convaincre le régime de Bachar al-Assad d'arrêter la répression qui sévit dans ce pays.
Nous avons également échangé nos vues sur l'évolution positive de la situation en Libye, en Tunisie et au Maroc. Je me réjouis de voir que les relations entre l'Algérie et le Maroc s'améliorent de jour en jour.
J'ai aussi dit un mot sur la préparation du cinquantenaire de l'indépendance, chacun de son côté et sous sa propre initiative, bien entendu. J'en avais déjà parlé lors de ma visite à Alger. J'ai informé M. Medelci de la mission qui a été confiée par le président de la République à l'ambassadeur Hubert Colin de Verdière pour préparer, du côté français, la commémoration de ce cinquantenaire dans un esprit de sobriété et de concertation. M. Colin de Verdière connaît très bien l'Algérie puisqu'il y a été deux fois ambassadeur. J'ai été heureux de voir que M. Medelci accueillait favorablement cette nomination.
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Q - Vous avez dit tout à l'heure que des propositions seront faites lors de votre rencontre, notamment sur le renforcement des relations bilatérales avec l'approche du cinquantenaire de l'indépendance d'Algérie. Est-ce le cas et pouvons-nous avoir plus de détails ?
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R - Notre volonté commune est que cette année 2012 soit beaucoup plus tournée vers l'avenir que vers le passé.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 décembre 2011