Texte intégral
Le ministre de la défense et des anciens combattants et le ministre auprès du ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé de la coopération, ont présenté une communication sur l'Afghanistan.
La tragédie du 20 janvier, qui a coûté la vie à quatre de nos soldats, a amené la France à réexaminer les conditions d'exécution de la mission de ses soldats en Afghanistan. La visite en France du Président afghan le 27 janvier a ainsi été l'occasion de recueillir des engagements de la part de ce dernier concernant le renforcement de la sécurité de nos troupes, mais aussi d'arrêter plusieurs décisions : la poursuite de l'engagement militaire de la France aux côté des Afghans et des Alliés en Afghanistan, le début prochain du transfert aux Afghans de la responsabilité de la sécurité dans la province de Kapisa, l'adaptation du rythme de retrait de nos soldats en 2012 et la planification du retour de l'ensemble des troupes combattantes françaises d'ici fin 2013, ainsi que l'adoption des mesures supplémentaires pour assurer leur protection d'ici-là ; enfin, il a été décidé de proposer à l'OTAN d'ouvrir une réflexion sur la prise en charge par l'Armée afghane des missions de combat de l'OTAN d'ici fin 2013.
Par ailleurs, le traité bilatéral d'amitié et de coopération signé lors de la visite du Président afghan marque une nouvelle phase dans les relations entre la France et l'Afghanistan et se traduira par la réalisation de nombreux projets au bénéfice du peuple afghan dans les domaines de la santé, de l'éducation, de l'agriculture et des infrastructures.
Enfin, la France et la communauté internationale soutiennent les efforts de réconciliation inter-afghans et l'établissement d'un cadre de sécurité régionale à long terme pour l'Afghanistan.
La tragédie du 20 janvier, qui a coûté la vie à quatre de nos soldats, a amené la France à réexaminer les conditions d'exécution de la mission de ses soldats en Afghanistan. La visite en France du Président afghan le 27 janvier a ainsi été l'occasion de recueillir des engagements de la part de ce dernier concernant le renforcement de la sécurité de nos troupes, mais aussi d'arrêter plusieurs décisions : la poursuite de l'engagement militaire de la France aux côté des Afghans et des Alliés en Afghanistan, le début prochain du transfert aux Afghans de la responsabilité de la sécurité dans la province de Kapisa, l'adaptation du rythme de retrait de nos soldats en 2012 et la planification du retour de l'ensemble des troupes combattantes françaises d'ici fin 2013, ainsi que l'adoption des mesures supplémentaires pour assurer leur protection d'ici-là ; enfin, il a été décidé de proposer à l'OTAN d'ouvrir une réflexion sur la prise en charge par l'Armée afghane des missions de combat de l'OTAN d'ici fin 2013.
Par ailleurs, le traité bilatéral d'amitié et de coopération signé lors de la visite du Président afghan marque une nouvelle phase dans les relations entre la France et l'Afghanistan et se traduira par la réalisation de nombreux projets au bénéfice du peuple afghan dans les domaines de la santé, de l'éducation, de l'agriculture et des infrastructures.
Enfin, la France et la communauté internationale soutiennent les efforts de réconciliation inter-afghans et l'établissement d'un cadre de sécurité régionale à long terme pour l'Afghanistan.