Texte intégral
Le président de la République déplore vivement qu'en raison du vote de deux membres permanents et malgré le soutien des 13 autres membres, le Conseil de sécurité n'ait pu, pour la seconde fois, s'exprimer sur la situation en Syrie.
Depuis mars 2011 le régime de Damas n'a répondu à l'aspiration légitime du peuple syrien à la liberté et à la démocratie que par une répression féroce et des promesses sans lendemain.
La tragédie syrienne doit cesser. L'usage massif de la force armée contre des civils, le recours généralisé à la torture, les violences exercées contre des centaines d'enfants sont révoltants. Ceux qui ordonnent, commettent ou laissent commettre de tels crimes contre l'humanité devront en répondre. Les États qui empêchent le Conseil de sécurité de condamner ces actes encouragent le régime syrien à persévérer dans sa politique cruelle et sans issue.
Prenant ses responsabilités, la Ligue des États arabes a adopté le 22 janvier un plan qui pourrait permettre de mettre fin aux violences, de donner la parole au peuple syrien à travers des élections et au président Bachar Al-Assad de s'effacer tout en préservant les structures de l'État afin d'éviter au pays de sombrer dans la guerre civile.
C'est ce plan raisonnable que treize des quinze membres du Conseil de sécurité souhaitaient soutenir. La France ne se résigne pas. Elle se concerte avec ses partenaires européens et arabes afin de créer un « Groupe des Amis du peuple syrien » qui aura pour objectif d'apporter tout l'appui de la communauté internationale à la mise en uvre de l'initiative de la Ligue Arabe.
Depuis mars 2011 le régime de Damas n'a répondu à l'aspiration légitime du peuple syrien à la liberté et à la démocratie que par une répression féroce et des promesses sans lendemain.
La tragédie syrienne doit cesser. L'usage massif de la force armée contre des civils, le recours généralisé à la torture, les violences exercées contre des centaines d'enfants sont révoltants. Ceux qui ordonnent, commettent ou laissent commettre de tels crimes contre l'humanité devront en répondre. Les États qui empêchent le Conseil de sécurité de condamner ces actes encouragent le régime syrien à persévérer dans sa politique cruelle et sans issue.
Prenant ses responsabilités, la Ligue des États arabes a adopté le 22 janvier un plan qui pourrait permettre de mettre fin aux violences, de donner la parole au peuple syrien à travers des élections et au président Bachar Al-Assad de s'effacer tout en préservant les structures de l'État afin d'éviter au pays de sombrer dans la guerre civile.
C'est ce plan raisonnable que treize des quinze membres du Conseil de sécurité souhaitaient soutenir. La France ne se résigne pas. Elle se concerte avec ses partenaires européens et arabes afin de créer un « Groupe des Amis du peuple syrien » qui aura pour objectif d'apporter tout l'appui de la communauté internationale à la mise en uvre de l'initiative de la Ligue Arabe.