Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Comme vous le savez, la France suit avec la plus grande attention le processus électoral au Sénégal. Le premier tour de lélection présidentielle aura lieu le 26 février prochain.
Comme vous lindiquez, le Conseil constitutionnel du Sénégal, a validé, vendredi 27 janvier dernier, 14 candidatures, dont celle de M. Wade, et a invalidé plusieurs candidatures dont celle de M. Youssou Ndour. Nous avons pris connaissance de la décision du conseil constitutionnel et je souligne, comme le Ministre dÉtat lavait fait ici même la semaine dernière, que nous regrettons que toutes les sensibilités ne soient pas représentées dans cette élection.
Cette décision a provoqué un certain nombre de manifestations, parfois pacifiques, parfois violentes qui ont entrainé la mort de quatre personnes.
Comme pour tous les pays dans le monde, la France a une position très claire :
Nous demandons le respect de lÉtat de droit et des libertés fondamentales. Nous appelons au rejet de toutes les violences. Fidèle au principe de neutralité, la France ne sest engagée et ne sengagera en faveur daucun candidat. Nous appliquons très exactement cette position au Sénégal, qui a une longue et profonde tradition démocratique.
LUnion européenne est en train denvoyer des équipes dobservateurs pour garantir la transparence et la régularité du scrutin.
Il faut faire confiance au peuple sénégalais.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 février 2012
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Comme vous le savez, la France suit avec la plus grande attention le processus électoral au Sénégal. Le premier tour de lélection présidentielle aura lieu le 26 février prochain.
Comme vous lindiquez, le Conseil constitutionnel du Sénégal, a validé, vendredi 27 janvier dernier, 14 candidatures, dont celle de M. Wade, et a invalidé plusieurs candidatures dont celle de M. Youssou Ndour. Nous avons pris connaissance de la décision du conseil constitutionnel et je souligne, comme le Ministre dÉtat lavait fait ici même la semaine dernière, que nous regrettons que toutes les sensibilités ne soient pas représentées dans cette élection.
Cette décision a provoqué un certain nombre de manifestations, parfois pacifiques, parfois violentes qui ont entrainé la mort de quatre personnes.
Comme pour tous les pays dans le monde, la France a une position très claire :
Nous demandons le respect de lÉtat de droit et des libertés fondamentales. Nous appelons au rejet de toutes les violences. Fidèle au principe de neutralité, la France ne sest engagée et ne sengagera en faveur daucun candidat. Nous appliquons très exactement cette position au Sénégal, qui a une longue et profonde tradition démocratique.
LUnion européenne est en train denvoyer des équipes dobservateurs pour garantir la transparence et la régularité du scrutin.
Il faut faire confiance au peuple sénégalais.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 février 2012