Déclaration de M. Henri de Raincourt, ministre de la coopération, en réponse à une question sur le processus électoral au Sénégal, à l'Assemblée nationale le 7 février 2012.

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Circonstance : Questions d'actualité à l'Assemblée nationale, le 7 février 2012

Texte intégral

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Comme vous le savez, la France suit avec la plus grande attention le processus électoral au Sénégal. Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le 26 février prochain.
Comme vous l’indiquez, le Conseil constitutionnel du Sénégal, a validé, vendredi 27 janvier dernier, 14 candidatures, dont celle de M. Wade, et a invalidé plusieurs candidatures dont celle de M. Youssou N’dour. Nous avons pris connaissance de la décision du conseil constitutionnel et je souligne, comme le Ministre d’État l’avait fait ici même la semaine dernière, que nous regrettons que toutes les sensibilités ne soient pas représentées dans cette élection.
Cette décision a provoqué un certain nombre de manifestations, parfois pacifiques, parfois violentes qui ont entrainé la mort de quatre personnes.
Comme pour tous les pays dans le monde, la France a une position très claire :
Nous demandons le respect de l’État de droit et des libertés fondamentales. Nous appelons au rejet de toutes les violences. Fidèle au principe de neutralité, la France ne s’est engagée et ne s’engagera en faveur d’aucun candidat. Nous appliquons très exactement cette position au Sénégal, qui a une longue et profonde tradition démocratique.
L’Union européenne est en train d’envoyer des équipes d’observateurs pour garantir la transparence et la régularité du scrutin.
Il faut faire confiance au peuple sénégalais.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 février 2012