Texte intégral
Q - Dans quel cadre se situe votre visite ici aujourdhui et sur quoi ont porté vos discussions avec le président ?
R - La visite que jaccomplis au nom du gouvernement français est destinée à confirmer la force et la pérennité des liens qui unissent le Mali et la France.
Jai également souhaité rappeler que la France a une position extrêmement claire, réaffirmée à plusieurs reprises par nos plus hautes autorités : lunité, lintégrité et les institutions du Mali doivent être préservés, cest une des forces et un des atouts primordiaux de ce grand pays.
Jai dit au président que la France se tient aux côtés du Mali pour trouver des solutions politiques qui permettront de sortir de la crise.
Lacceptation par tous les acteurs dun cessez le feu immédiat sera le préalable à lorganisation dun dialogue global et confiant. Nous appelons à louverture dun dialogue qui permettra de réunir tout le monde et de revisiter, à la lumière des accords qui ont été passés dans les années précédentes, les actions qui ont été menées, ce qui doit être modifié, éventuellement les nouvelles actions à entreprendre.
Les négociations doivent souvrir dans un cadre pacifié et démocratique. Le Mali est un pays qui a vocation à vivre dans la paix et la sécurité. Et il est un acteur essentiel de la stabilité du continent tout entier.
Q - Monsieur le Ministre, la France par la voix de son ministre des Affaires étrangères a qualifié les atrocités commises au nord de succès. Est-ce que lon peut connaître la position de la France par rapport à cela ?
R - Le ministre des Affaires étrangères ne sest jamais exprimé de la sorte. Les atrocités qui ont été constatées sont clairement et fortement condamnées par la France, sans aucune exception. Ces atrocités sont totalement inacceptables.
Il faut resituer le propos du ministre des Affaires étrangères dans son contexte, où il a dit exactement ce que je viens dexprimer à nouveau.
La situation militaire étant aujourdhui ce quelle est, il est absolument indispensable de sorienter vers un cessez le feu qui permettra dengager le dialogue. Quels quen soient les motifs, ce recours à la force nest pas acceptable dans une démocratie comme le Mali. Un cessez-le-feu immédiat est pour nous impératif.
Toute autre interprétation qui peut être donnée par les uns et par les autres ne correspond pas à la réalité des propos prononcés par le ministre des Affaires étrangères de la France à loccasion dun débat sur la politique étrangère organisée au Sénat.
Q - Monsieur le Ministre, le Mali est devant une situation récurrente qui, vous lavez constaté, remet en cause son intégrité territoriale. Quest-ce vous proposez à vos partenaires maliens aujourdhui comme solution, car il y a eu plusieurs temps de négociations et aujourdhui il y a une escalade de la violence ?
R - La question du nord du Mali nest pas à proprement parler une question nouvelle. Il y a déjà eu à plusieurs reprises des moments de tension qui ont donné lieu à chaque fois à des rencontres, à la mise en place daccords nouveaux et des mesures concrètes. Donc, à chaque fois, et régulièrement, il est nécessaire de faire le point, procéder à des évaluations. Cest ce dont il sagit en ce moment.
Il me semble que le gouvernement malien a fait les ouvertures nécessaires pour que la discussion puisse sengager. Mais pour quune discussion confiante et réaliste puisse débuter, il faut déjà que les armes se taisent. On ne peut pas se parler quand le canon tonne.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 13 février 2012
R - La visite que jaccomplis au nom du gouvernement français est destinée à confirmer la force et la pérennité des liens qui unissent le Mali et la France.
Jai également souhaité rappeler que la France a une position extrêmement claire, réaffirmée à plusieurs reprises par nos plus hautes autorités : lunité, lintégrité et les institutions du Mali doivent être préservés, cest une des forces et un des atouts primordiaux de ce grand pays.
Jai dit au président que la France se tient aux côtés du Mali pour trouver des solutions politiques qui permettront de sortir de la crise.
Lacceptation par tous les acteurs dun cessez le feu immédiat sera le préalable à lorganisation dun dialogue global et confiant. Nous appelons à louverture dun dialogue qui permettra de réunir tout le monde et de revisiter, à la lumière des accords qui ont été passés dans les années précédentes, les actions qui ont été menées, ce qui doit être modifié, éventuellement les nouvelles actions à entreprendre.
Les négociations doivent souvrir dans un cadre pacifié et démocratique. Le Mali est un pays qui a vocation à vivre dans la paix et la sécurité. Et il est un acteur essentiel de la stabilité du continent tout entier.
Q - Monsieur le Ministre, la France par la voix de son ministre des Affaires étrangères a qualifié les atrocités commises au nord de succès. Est-ce que lon peut connaître la position de la France par rapport à cela ?
R - Le ministre des Affaires étrangères ne sest jamais exprimé de la sorte. Les atrocités qui ont été constatées sont clairement et fortement condamnées par la France, sans aucune exception. Ces atrocités sont totalement inacceptables.
Il faut resituer le propos du ministre des Affaires étrangères dans son contexte, où il a dit exactement ce que je viens dexprimer à nouveau.
La situation militaire étant aujourdhui ce quelle est, il est absolument indispensable de sorienter vers un cessez le feu qui permettra dengager le dialogue. Quels quen soient les motifs, ce recours à la force nest pas acceptable dans une démocratie comme le Mali. Un cessez-le-feu immédiat est pour nous impératif.
Toute autre interprétation qui peut être donnée par les uns et par les autres ne correspond pas à la réalité des propos prononcés par le ministre des Affaires étrangères de la France à loccasion dun débat sur la politique étrangère organisée au Sénat.
Q - Monsieur le Ministre, le Mali est devant une situation récurrente qui, vous lavez constaté, remet en cause son intégrité territoriale. Quest-ce vous proposez à vos partenaires maliens aujourdhui comme solution, car il y a eu plusieurs temps de négociations et aujourdhui il y a une escalade de la violence ?
R - La question du nord du Mali nest pas à proprement parler une question nouvelle. Il y a déjà eu à plusieurs reprises des moments de tension qui ont donné lieu à chaque fois à des rencontres, à la mise en place daccords nouveaux et des mesures concrètes. Donc, à chaque fois, et régulièrement, il est nécessaire de faire le point, procéder à des évaluations. Cest ce dont il sagit en ce moment.
Il me semble que le gouvernement malien a fait les ouvertures nécessaires pour que la discussion puisse sengager. Mais pour quune discussion confiante et réaliste puisse débuter, il faut déjà que les armes se taisent. On ne peut pas se parler quand le canon tonne.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 13 février 2012