Texte intégral
Dites-vous quil ne faut rien demander en échange au gouvernement grec ? Nous sommes leurs créanciers, ils nous doivent de largent. Nous leur prêtons pour les aider à passer cette mauvaise période alors que, chacun le sait sur les bancs de cette assemblée, leurs chiffres nétaient pas sincères, leur démarche na pas été objective et les réformes structurelles nont pas été engagées à temps. Cest bien la moindre des choses que les premiers contributeurs que sont lAllemagne et la France demandent des contreparties à un gouvernement qui prend des engagements vis-à-vis de ses créanciers. Si vous prêtiez de largent, ce serait la moindre des choses de demander en contrepartie quil y ait des réformes pour garantir le remboursement.
Cest donc la moindre des choses que les discussions se poursuivent pour voir quel effort est demandé aux créanciers privés, quel effort est demandé aux créanciers publics pour atteindre lobjectif de financer un second programme de solidarité, maintenir la Grèce à lintérieur de la zone euro et créer les conditions dune stabilité pour éviter la contagion à des pays eux-mêmes endettés.
Vous mettez en lumière le rôle de la BCE en le critiquant, mais nous devons au contraire nous en féliciter. Cest probablement lune des nouvelles les plus importantes que la décision prise par le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne avant Noël doffrir un accès illimité aux liquidités pour alléger la pression sur les banques. Ce nest pas de largent dans la poche des dirigeants, cest de largent dans léconomie, cest un accès au crédit pour financer les projets de nos entreprises et des particuliers. Cest vrai pour les Français, cest vrai pour lensemble des acteurs économiques européens. Le nier, cest nier le principe économique.
Enfin, faut-il poursuivre dans cette voie ? Oui, puisque nous sommes entrés dans une période de relative stabilité. La baisse des taux dintérêt, y compris des taux français, nous permet de nous concentrer sur le double effort de réduction des déficits et de coordination de la politique européenne pour stabiliser notre monnaie.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 février 2012
Cest donc la moindre des choses que les discussions se poursuivent pour voir quel effort est demandé aux créanciers privés, quel effort est demandé aux créanciers publics pour atteindre lobjectif de financer un second programme de solidarité, maintenir la Grèce à lintérieur de la zone euro et créer les conditions dune stabilité pour éviter la contagion à des pays eux-mêmes endettés.
Vous mettez en lumière le rôle de la BCE en le critiquant, mais nous devons au contraire nous en féliciter. Cest probablement lune des nouvelles les plus importantes que la décision prise par le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne avant Noël doffrir un accès illimité aux liquidités pour alléger la pression sur les banques. Ce nest pas de largent dans la poche des dirigeants, cest de largent dans léconomie, cest un accès au crédit pour financer les projets de nos entreprises et des particuliers. Cest vrai pour les Français, cest vrai pour lensemble des acteurs économiques européens. Le nier, cest nier le principe économique.
Enfin, faut-il poursuivre dans cette voie ? Oui, puisque nous sommes entrés dans une période de relative stabilité. La baisse des taux dintérêt, y compris des taux français, nous permet de nous concentrer sur le double effort de réduction des déficits et de coordination de la politique européenne pour stabiliser notre monnaie.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 février 2012