Déclaration de M. François Fillon, Premier ministre, sur le bilan de l'action de Mme Nathalie Kosciusko-Morizet à la tête du ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, à Paris le 23 février 2012.

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Circonstance : Cérémonie de passation des pouvoirs avec Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, à l'Hôtel de Matignon le 23 février 2012

Texte intégral

Mesdames et messieurs,
Nathalie Kosciusko-Morizet vient de me remettre sa démission. J’exerce donc immédiatement les responsabilités du ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, avec Thierry Mariani et Benoist Apparu.
Je veux féliciter Nathalie Kosciusko-Morizet pour le travail qu’elle a accompli, pour l’engagement qui a été le sien. Elle a été un remarquable ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Elle a su en particulier assurer la mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement, qui constitue une véritable rupture dans l’histoire de notre pays et dans l’histoire de notre République.
Le Grenelle de l’Environnement est aujourd’hui pour 80 % des décisions qui le concernent en œuvre. Et les quelques décisions qui restent à prendre, nous allons les prendre naturellement dans les délais impartis.
Je pense qu’aucun Gouvernement, -je ne le pense pas, j’en suis sûr-, aucun Gouvernement de la Ve République n’a fait autant pour le développement durable et pour l’environnement. Et quand je parle de rupture, c’est un point sur lequel je veux insister.
On est à l’heure des bilans, beaucoup parlent des bilans, souvent d’ailleurs en les caricaturant, en les déformant, il y a ici avec le Grenelle de l’Environnement des changements profonds qui ont été mis en œuvre, et l’une des ambitions que nous avons voulue, avec le Président de la République, protéger c’est celle de l’unité de ce ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement.
Et c’est la raison pour laquelle considérant qu’il n’était pas raisonnable de nommer un nouveau ministre pour seulement quelques semaines, nous avons décidé de le rattacher au Premier ministre. J’exercerai donc ces fonctions pleinement, et d’ailleurs dès cet après-midi, avec Benoist et Thierry, je recevrai l’ensemble des directeurs de ce ministère.
Je voudrais souhaiter bon vent à Nathalie Kosciusko-Morizet. Je ne serais pas étonné que sa route recroise rapidement celle du service de l’Etat, et je voudrais lui dire que cela a été pour moi un grand plaisir de travailler avec elle. J’ai au l’occasion de dire il y a quelques jours sur son territoire qu’elle incarnait à la fois la modernité et en même temps la République et le sens du service de l’Etat. Je suis heureux aujourd’hui ici de lui dire toute mon admiration et toute mon affection.
Source http://www.gouvernement.fr, le 24 février 2012