Texte intégral
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Q - Vladimir Poutine retrouve le Kremlin, est-ce une bonne nouvelle ?
R -Cest en tout cas la décision de la majorité des Russes, il faut la respecter comme telle.
Q -On va rester justement sur cette question, celle de la réélection de Vladimir Poutine, vous qui êtes au Quai dOrsay, on a entendu aujourdhui lOSCE qui dénonce des fraudes, on sait que lopposition est dans la rue ce soir. Vous dénoncez une élection biaisée ?
R -Dabord, on prend note des résultats qui sont provisoires. On attend la publication des chiffres définitifs, même si on peut se douter que Vladimir Poutine, qui est crédité aujourdhui de plus de 64 % sera élu. Et à partir de là, effectivement certains observateurs - il est déjà très positif quil y ait eu des observateurs, cest une forme douverture, dévolution par rapport aux temps précédents
Q - Tous ne sont pas restés jusquau bout dans les bureaux de vote parce quils ont été expulsés.
R - Peut-être, mais au temps de lUnion Soviétique, il ny avait pas dobservateurs, on a déjà progressé !
Q - Et il faut se contenter de cela ?
R - Certainement pas sen contenter mais simplement constater que la démocratie, cest quelque chose qui se construit jour après jour. Est-ce que la situation va en saméliorant sur ce plan là ? Je crois que lon peut penser quelle est plutôt sur la bonne voie, mais quil y a encore de très nombreux progrès à faire et que M. Poutine devra, au cours du nouveau mandat qui souvre devant lui, en faire la démonstration. Il en va de sa crédibilité mais aussi de sa place dans lhistoire. Sa responsabilité à cet égard est immense.
Q - On peut toujours le dire, et lui il fait un peu ce quil veut, non ?
R - Je crois que ce temps-là est révolu, aussi bien pour M. Poutine que pour tous les autres chefs dÉtat. Il y a un élément quil ne faut jamais oublier : cest la révolution numérique. Tout se sait aujourdhui, tout se sait en temps réel. Pour un pouvoir autoritaire, évidemment la force repose sur la détention de linformation. Aujourdhui, cela nest plus possible. Donc à partir de là tous les chefs dÉtat même ceux qui auraient un petit penchant qui les habiterait
Q - autoritaire
R - Oui autoritaire, ceux-là ne pourront pas faire comme certains de leurs prédécesseurs ont fait dans le passé. Ce temps-là est révolu et heureusement !
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Q - LAllemagne va mieux notamment sur le front de lemploi.
R - Oui, mais les autres pays, vont nettement moins bien.
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Q - Vladimir Poutine retrouve le Kremlin, est-ce une bonne nouvelle ?
R -Cest en tout cas la décision de la majorité des Russes, il faut la respecter comme telle.
Q -On va rester justement sur cette question, celle de la réélection de Vladimir Poutine, vous qui êtes au Quai dOrsay, on a entendu aujourdhui lOSCE qui dénonce des fraudes, on sait que lopposition est dans la rue ce soir. Vous dénoncez une élection biaisée ?
R -Dabord, on prend note des résultats qui sont provisoires. On attend la publication des chiffres définitifs, même si on peut se douter que Vladimir Poutine, qui est crédité aujourdhui de plus de 64 % sera élu. Et à partir de là, effectivement certains observateurs - il est déjà très positif quil y ait eu des observateurs, cest une forme douverture, dévolution par rapport aux temps précédents
Q - Tous ne sont pas restés jusquau bout dans les bureaux de vote parce quils ont été expulsés.
R - Peut-être, mais au temps de lUnion Soviétique, il ny avait pas dobservateurs, on a déjà progressé !
Q - Et il faut se contenter de cela ?
R - Certainement pas sen contenter mais simplement constater que la démocratie, cest quelque chose qui se construit jour après jour. Est-ce que la situation va en saméliorant sur ce plan là ? Je crois que lon peut penser quelle est plutôt sur la bonne voie, mais quil y a encore de très nombreux progrès à faire et que M. Poutine devra, au cours du nouveau mandat qui souvre devant lui, en faire la démonstration. Il en va de sa crédibilité mais aussi de sa place dans lhistoire. Sa responsabilité à cet égard est immense.
Q - On peut toujours le dire, et lui il fait un peu ce quil veut, non ?
R - Je crois que ce temps-là est révolu, aussi bien pour M. Poutine que pour tous les autres chefs dÉtat. Il y a un élément quil ne faut jamais oublier : cest la révolution numérique. Tout se sait aujourdhui, tout se sait en temps réel. Pour un pouvoir autoritaire, évidemment la force repose sur la détention de linformation. Aujourdhui, cela nest plus possible. Donc à partir de là tous les chefs dÉtat même ceux qui auraient un petit penchant qui les habiterait
Q - autoritaire
R - Oui autoritaire, ceux-là ne pourront pas faire comme certains de leurs prédécesseurs ont fait dans le passé. Ce temps-là est révolu et heureusement !
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Q - LAllemagne va mieux notamment sur le front de lemploi.
R - Oui, mais les autres pays, vont nettement moins bien.
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