Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député Brard,
( )
Je ne reviendrai pas sur le détail des mesures qui viennent dêtre adoptées à Bruxelles, M. le Premier ministre les a détaillées très clairement ; il est vrai que nous appelons le peuple grec à faire des efforts, à faire des sacrifices douloureux et nous sommes nombreux ici à ne pas oublier ce que nous devons à la pensée grecque, à lhistoire de la Grèce qui fait partie de notre héritage, et pour nous aussi cest une forme de douleur.
Je voudrais aussi dire que la sortie de la Grèce de la zone euro conduirait ce pays à un chaos épouvantable. Immédiatement, la nouvelle drachme perdrait la moitié de sa valeur, la dette grecque serait immédiatement doublée et la Grèce serait en faillite parce que plus personne ne lui prêterait de largent ; cest aussi le discours de vérité quil faut tenir à nos amis grecs.
De notre côté, lUnion européenne fait preuve dun effort de solidarité considérable : 237 milliards deuros. Notre effort de solidarité ne se borne pas à cela. Je voudrais rappeler que la Grèce reçoit 5,7 milliards deuros de crédit, chaque année, de lUnion européenne, essentiellement au titre de la Politique agricole commune et des fonds structurels. Ce nest pas faire injure à la vérité que de dire que ces fonds nont pas toujours été bien utilisés.
( )source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 février 2012
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député Brard,
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Je ne reviendrai pas sur le détail des mesures qui viennent dêtre adoptées à Bruxelles, M. le Premier ministre les a détaillées très clairement ; il est vrai que nous appelons le peuple grec à faire des efforts, à faire des sacrifices douloureux et nous sommes nombreux ici à ne pas oublier ce que nous devons à la pensée grecque, à lhistoire de la Grèce qui fait partie de notre héritage, et pour nous aussi cest une forme de douleur.
Je voudrais aussi dire que la sortie de la Grèce de la zone euro conduirait ce pays à un chaos épouvantable. Immédiatement, la nouvelle drachme perdrait la moitié de sa valeur, la dette grecque serait immédiatement doublée et la Grèce serait en faillite parce que plus personne ne lui prêterait de largent ; cest aussi le discours de vérité quil faut tenir à nos amis grecs.
De notre côté, lUnion européenne fait preuve dun effort de solidarité considérable : 237 milliards deuros. Notre effort de solidarité ne se borne pas à cela. Je voudrais rappeler que la Grèce reçoit 5,7 milliards deuros de crédit, chaque année, de lUnion européenne, essentiellement au titre de la Politique agricole commune et des fonds structurels. Ce nest pas faire injure à la vérité que de dire que ces fonds nont pas toujours été bien utilisés.
( )source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 février 2012