Texte intégral
« Vous le savez, c'est ma première sortie officielle depuis ma prise de fonction en tant que Ministre de plein exercice du Sport, de la Jeunesse, de l'Education populaire et de la Vie associative. C'est une satisfaction qu'elle se déroule aux côtés des dirigeants de la Fédération Française de Basket-ball. Je salue à ce titre, Jean-Pierre SIUTAT son Président, Alain BERAL, le président de la Ligue, Thierry BALESTRIERE, président de la Ligue féminine, et Jean-Pierre DE VINCENZI, Directeur Technique National. Je suis également très heureuse que cette première sortie se déroule aux côtés de Denis MASSEGLIA, président du CNOSF.
Je n'ai pas choisi le basket parce que c'était mon dernier engagement en tant que médecin du sport, auprès de l'équipe masculine de basket de Rouen. Je l'ai choisi parce que, par de nombreux aspects, le basket incarne de manière exemplaire le visage que je souhaite porter pour le sport français, avec tous ses acteurs : dimension éducative, santé, citoyenneté, lien social, rayonnement de la France. Je rappelle aussi que le basket est une force composée de 4 300 associations et de 450 000 licenciés.
C'est également un sport où comme dans notre nouveau gouvernement la parité est de mise, avec 40% d'effectif féminins. Et je souhaite dans le sport renforcer la place des femmes, notamment à la tête des associations. C'est l'un des engagements pris par le Président de la République, François Hollande. Le basket est également un sport dont le nombre de licenciés est en progression constante depuis 10 ans. Un bel exemple de vitalité !
Comment expliquer ce dynamisme ? Je crois qu'une politique fédérale intelligente l'explique en grande partie. En effet, la Fédération a su capter toutes les dimensions de la pratique de sa discipline et donner du sens à la promesse du « Sport Pour Tous. » Je tiens d'ailleurs à saluer l'ensemble des clubs formateurs du basket et les quelques 600 000 matchs organisés chaque année. Regardons simplement le programme du week-end : Toutes les finales, haut-niveau et amateur, valide et handisport, masculine et féminine, senior et benjamine, se déroulent dans le même cadre, dans un même lieu, pour donner à chacun la chance de bénéficier d'une exposition optimale et de jouer dans cette salle où de grands champions nous font vibrer.
Tout autour du principal évènement médiatique cette finale à laquelle nous sommes en train d'assister a été conçu le programme des « 10 jours du basket » qui permet d'initier tous les publics à la pratique du basket et de porter des valeurs fortes auxquelles, vous le savez, je suis très attachée.
Nous avons vu des démonstrations de pratique en milieu urbain, une manière de séduire un public jeune, trop souvent sédentaire, qui confère une dimension santé fondamentale au sport ; je tiens à cet égard à souligner la nécessité de renforcer la place du sport dans les politiques de santé publique.
Nous avons assisté au challenge du sport scolaire. Tout commence à l'école, dans le sport comme dans tant d'autres domaines. L'EPS à l'école est une chance unique pour que chaque jeune acquiert une culture sportive et l'envie de pratiquer le sport tout au long de sa vie. Les associations sportives scolaires et universitaires sont également une passerelle vers la pratique du sport en dehors de l'école. C'est souvent lors de compétitions UNSS que naît le désir de s'inscrire dans un club.
C'est pourquoi, nous avons pris l'engagement d'augmenter le nombre de professeurs d'EPS et de soutenir les associations sportives scolaires. Nous le ferons.
Nous avons vu avant-hier les finales de l'administration pénitentiaire, où des détenus jouaient dans la même équipe que l'administration pénitentiaire. Voilà une belle manière d'illustrer, s'il en était encore besoin, le formidable pouvoir d'insertion et de cohésion sociale du sport ! C'est d'ailleurs le message qu'a porté Christine Taubira, Garde des Sceaux, lors de sa visite vendredi. Cette dimension complète du sport - qui va des professionnels aux amateurs, de la pratique élite à la pratique pour tous, qui assume ses rôles pour la santé, pour l'éducation, pour la citoyenneté, autour d'une passion commune que chacun peut vivre comme il l'entend - cette dimension complète du sport, je souhaite la mettre au cur mon action. Cela rejoint et je ne peux que m'en réjouir les propositions du CNOSF formulées dans sa plateforme « Faire du Sport un enjeu pour la France », notamment celles de développer, dans les clubs, les pratiques pour le plus grand nombre et d'y accueillir le mieux possible de nouveaux publics et les fidéliser. On parle parfois d'une volonté d'opposer sport amateur et sport professionnel. Quel meilleur exemple que ces finales qui allient tous les baskets pour démontrer qu'il n'y a pas d'opposition, que les deux mondes se nourrissent l'un de l'autre ? Ensemble, nous devons faire en sorte que le monde amateur puisse être une chance pour le monde professionnel, et que le monde professionnel soit un atout pour la pratique sportive. Un sport professionnel qui gagne, c'est un sport amateur qui vit mieux à condition qu'il y ait ces échanges, cette solidarité, cette fluidité.
Le projet du basket est soutenu par l'Etat : 13 millions d'Euros par an, mise à disposition de 70 cadres que je remercie d'ailleurs pour leur engagement et 6 millions d'aides du CNDS vers les associations locales.
Je veux le dire : en situation de crise, le sport n'est pas un luxe, c'est une nécessité. Je n'oublie pas bien sûr les bénévoles, sans qui rien ne serait possible, qui sont à la base de tout dans le sport, mais aussi dans tant d'autres domaines. C'est pour cela que le Président de la République s'est engagé à faciliter l'engagement bénévole en diminuant leurs contraintes administratives et en soutenant la vie associative. Nous orienterons vers les associations sportives une partie des 150 000 emplois d'avenir du programme de François Hollande vers les associations. Là encore, nous tiendrons notre promesse. Car le grand enjeu, et cela va bien au-delà du sport, c'est de développer l'éducation populaire et de soutenir les associations, les bénévoles qui se consacrent à l'accompagnement des jeunes pour le sport bien sûr, mais aussi pour la culture, pour la formation de l'esprit et du corps.
Je vais conclure bien sûr en souhaitant bonne chance au basket français pour les échéances futures. L'équipe féminine tout d'abord, qui doit se qualifier pour les JO de Londres lors du tournoi de qualification olympique à Ankara.
L'équipe masculine, vice-championne d'Europe en titre, qui s'est qualifiée brillamment pour les JO et dont nous espérons tous qu'elle nous ramènera une belle médaille ! Et l'année prochaine, le plaisir d'accueillir les Championnats d'Europe féminin en France.
Merci beaucoup de votre attention. »source http://www.sports.gouv.fr, le 22 mai 2012
Je n'ai pas choisi le basket parce que c'était mon dernier engagement en tant que médecin du sport, auprès de l'équipe masculine de basket de Rouen. Je l'ai choisi parce que, par de nombreux aspects, le basket incarne de manière exemplaire le visage que je souhaite porter pour le sport français, avec tous ses acteurs : dimension éducative, santé, citoyenneté, lien social, rayonnement de la France. Je rappelle aussi que le basket est une force composée de 4 300 associations et de 450 000 licenciés.
C'est également un sport où comme dans notre nouveau gouvernement la parité est de mise, avec 40% d'effectif féminins. Et je souhaite dans le sport renforcer la place des femmes, notamment à la tête des associations. C'est l'un des engagements pris par le Président de la République, François Hollande. Le basket est également un sport dont le nombre de licenciés est en progression constante depuis 10 ans. Un bel exemple de vitalité !
Comment expliquer ce dynamisme ? Je crois qu'une politique fédérale intelligente l'explique en grande partie. En effet, la Fédération a su capter toutes les dimensions de la pratique de sa discipline et donner du sens à la promesse du « Sport Pour Tous. » Je tiens d'ailleurs à saluer l'ensemble des clubs formateurs du basket et les quelques 600 000 matchs organisés chaque année. Regardons simplement le programme du week-end : Toutes les finales, haut-niveau et amateur, valide et handisport, masculine et féminine, senior et benjamine, se déroulent dans le même cadre, dans un même lieu, pour donner à chacun la chance de bénéficier d'une exposition optimale et de jouer dans cette salle où de grands champions nous font vibrer.
Tout autour du principal évènement médiatique cette finale à laquelle nous sommes en train d'assister a été conçu le programme des « 10 jours du basket » qui permet d'initier tous les publics à la pratique du basket et de porter des valeurs fortes auxquelles, vous le savez, je suis très attachée.
Nous avons vu des démonstrations de pratique en milieu urbain, une manière de séduire un public jeune, trop souvent sédentaire, qui confère une dimension santé fondamentale au sport ; je tiens à cet égard à souligner la nécessité de renforcer la place du sport dans les politiques de santé publique.
Nous avons assisté au challenge du sport scolaire. Tout commence à l'école, dans le sport comme dans tant d'autres domaines. L'EPS à l'école est une chance unique pour que chaque jeune acquiert une culture sportive et l'envie de pratiquer le sport tout au long de sa vie. Les associations sportives scolaires et universitaires sont également une passerelle vers la pratique du sport en dehors de l'école. C'est souvent lors de compétitions UNSS que naît le désir de s'inscrire dans un club.
C'est pourquoi, nous avons pris l'engagement d'augmenter le nombre de professeurs d'EPS et de soutenir les associations sportives scolaires. Nous le ferons.
Nous avons vu avant-hier les finales de l'administration pénitentiaire, où des détenus jouaient dans la même équipe que l'administration pénitentiaire. Voilà une belle manière d'illustrer, s'il en était encore besoin, le formidable pouvoir d'insertion et de cohésion sociale du sport ! C'est d'ailleurs le message qu'a porté Christine Taubira, Garde des Sceaux, lors de sa visite vendredi. Cette dimension complète du sport - qui va des professionnels aux amateurs, de la pratique élite à la pratique pour tous, qui assume ses rôles pour la santé, pour l'éducation, pour la citoyenneté, autour d'une passion commune que chacun peut vivre comme il l'entend - cette dimension complète du sport, je souhaite la mettre au cur mon action. Cela rejoint et je ne peux que m'en réjouir les propositions du CNOSF formulées dans sa plateforme « Faire du Sport un enjeu pour la France », notamment celles de développer, dans les clubs, les pratiques pour le plus grand nombre et d'y accueillir le mieux possible de nouveaux publics et les fidéliser. On parle parfois d'une volonté d'opposer sport amateur et sport professionnel. Quel meilleur exemple que ces finales qui allient tous les baskets pour démontrer qu'il n'y a pas d'opposition, que les deux mondes se nourrissent l'un de l'autre ? Ensemble, nous devons faire en sorte que le monde amateur puisse être une chance pour le monde professionnel, et que le monde professionnel soit un atout pour la pratique sportive. Un sport professionnel qui gagne, c'est un sport amateur qui vit mieux à condition qu'il y ait ces échanges, cette solidarité, cette fluidité.
Le projet du basket est soutenu par l'Etat : 13 millions d'Euros par an, mise à disposition de 70 cadres que je remercie d'ailleurs pour leur engagement et 6 millions d'aides du CNDS vers les associations locales.
Je veux le dire : en situation de crise, le sport n'est pas un luxe, c'est une nécessité. Je n'oublie pas bien sûr les bénévoles, sans qui rien ne serait possible, qui sont à la base de tout dans le sport, mais aussi dans tant d'autres domaines. C'est pour cela que le Président de la République s'est engagé à faciliter l'engagement bénévole en diminuant leurs contraintes administratives et en soutenant la vie associative. Nous orienterons vers les associations sportives une partie des 150 000 emplois d'avenir du programme de François Hollande vers les associations. Là encore, nous tiendrons notre promesse. Car le grand enjeu, et cela va bien au-delà du sport, c'est de développer l'éducation populaire et de soutenir les associations, les bénévoles qui se consacrent à l'accompagnement des jeunes pour le sport bien sûr, mais aussi pour la culture, pour la formation de l'esprit et du corps.
Je vais conclure bien sûr en souhaitant bonne chance au basket français pour les échéances futures. L'équipe féminine tout d'abord, qui doit se qualifier pour les JO de Londres lors du tournoi de qualification olympique à Ankara.
L'équipe masculine, vice-championne d'Europe en titre, qui s'est qualifiée brillamment pour les JO et dont nous espérons tous qu'elle nous ramènera une belle médaille ! Et l'année prochaine, le plaisir d'accueillir les Championnats d'Europe féminin en France.
Merci beaucoup de votre attention. »source http://www.sports.gouv.fr, le 22 mai 2012