Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
Jai reçu avec un grand plaisir M. Kavan pour faire avec lui le point des relations franco-tchèques sur les différents plans. Sur le plan politique elles sont très bonnes, les consultations politiques se développent à tous les niveaux, les contacts et le travail en coulisse ne cessent de prendre de lampleur et cela fait un très heureux contraste avec une époque où les relations entre la France et la République tchèque étaient insuffisantes. Nous avons également parlé des perspectives de coopération en matière économique, la liste des secteur dans lesquels les entreprises françaises peuvent développer leurs investissements, leur coopération et leur présence est longue.
Nous avons traité dun grand nombre de sujets culturels parce quil sagit là dun volet très riche et très vivant de notre coopération. Nous avons parlé de laudiovisuel sur lequel un séminaire sera organisé au début de lan 2000 sur la promotion du cinéma et des programmes audiovisuels européens. Nous avons parlé de la candidature de la République tchèque à la Francophonie. Nous avons parlé de la saison culturelle tchèque en France qui aura lieu en 2002. Nous avons parlé du lycée français de Prague et de beaucoup dautres sujets.
Nous avons évidemment parlé de la situation des relations entre la République tchèque et lUnion européenne, sujet dont M. Kavan avait déjà parlé avec M. Pierre Moscovici ce matin. Nous avons fait le point des perspectives dans ce domaine. Jai redit que la France était tout à fait prête à intensifier sa coopération avec la République tchèque, notamment dans le cadre de ce que lon appelle les jumelages, pour faciliter ce travail visant à rapprocher la République tchèque dans la perspective dune adhésion le plus tôt possible, dès que tous les problèmes auront été réglés.
Nous avons évidemment parlé du Kosovo et procédé à un échange de vues approfondi ; nous avons des positions extrêmement proches. Nous avons surtout parlé de lavenir, nous avons réfléchi ensemble aux solutions politiques davenir, aussi bien concernant le Kosovo, que lensemble de la région des Balkans ; nous avons eu sur ce point un échange que nous avons jugé de part et dautre très utile et nous avons lintention de continuer à coopérer, à échanger nos idées, nos avis, dans les perspectives des prochaines semaines.
Q. A propos de la mission de M. Tchernomyrdine pour le Kosovo ? Doit-il venir à Paris ?
Non, je ne crois pas, pas à ma connaissance. En ce moment il est à Bonn, lAllemagne étant présidente de lUnion européenne. Parlant de la visite de M. Tchernomyrdine, nous attachons la plus grande importance à tous les efforts que peut faire la Russie. Vous savez que nous travaillons activement à lheure actuelle, non seulement avec nos partenaires occidentaux, mais aussi avec la Russie, à la future solution politique qui devra être édictée par une résolution du Conseil de sécurité.
(Source http ://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 mai 1999)
Jai reçu avec un grand plaisir M. Kavan pour faire avec lui le point des relations franco-tchèques sur les différents plans. Sur le plan politique elles sont très bonnes, les consultations politiques se développent à tous les niveaux, les contacts et le travail en coulisse ne cessent de prendre de lampleur et cela fait un très heureux contraste avec une époque où les relations entre la France et la République tchèque étaient insuffisantes. Nous avons également parlé des perspectives de coopération en matière économique, la liste des secteur dans lesquels les entreprises françaises peuvent développer leurs investissements, leur coopération et leur présence est longue.
Nous avons traité dun grand nombre de sujets culturels parce quil sagit là dun volet très riche et très vivant de notre coopération. Nous avons parlé de laudiovisuel sur lequel un séminaire sera organisé au début de lan 2000 sur la promotion du cinéma et des programmes audiovisuels européens. Nous avons parlé de la candidature de la République tchèque à la Francophonie. Nous avons parlé de la saison culturelle tchèque en France qui aura lieu en 2002. Nous avons parlé du lycée français de Prague et de beaucoup dautres sujets.
Nous avons évidemment parlé de la situation des relations entre la République tchèque et lUnion européenne, sujet dont M. Kavan avait déjà parlé avec M. Pierre Moscovici ce matin. Nous avons fait le point des perspectives dans ce domaine. Jai redit que la France était tout à fait prête à intensifier sa coopération avec la République tchèque, notamment dans le cadre de ce que lon appelle les jumelages, pour faciliter ce travail visant à rapprocher la République tchèque dans la perspective dune adhésion le plus tôt possible, dès que tous les problèmes auront été réglés.
Nous avons évidemment parlé du Kosovo et procédé à un échange de vues approfondi ; nous avons des positions extrêmement proches. Nous avons surtout parlé de lavenir, nous avons réfléchi ensemble aux solutions politiques davenir, aussi bien concernant le Kosovo, que lensemble de la région des Balkans ; nous avons eu sur ce point un échange que nous avons jugé de part et dautre très utile et nous avons lintention de continuer à coopérer, à échanger nos idées, nos avis, dans les perspectives des prochaines semaines.
Q. A propos de la mission de M. Tchernomyrdine pour le Kosovo ? Doit-il venir à Paris ?
Non, je ne crois pas, pas à ma connaissance. En ce moment il est à Bonn, lAllemagne étant présidente de lUnion européenne. Parlant de la visite de M. Tchernomyrdine, nous attachons la plus grande importance à tous les efforts que peut faire la Russie. Vous savez que nous travaillons activement à lheure actuelle, non seulement avec nos partenaires occidentaux, mais aussi avec la Russie, à la future solution politique qui devra être édictée par une résolution du Conseil de sécurité.
(Source http ://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 mai 1999)