Texte intégral
Je souhaitais rencontrer le président Hariri que je n'avais pas eu le temps de voir pendant mon séjour à Beyrouth, il y a quelques jours. Je voudrais redire que la France est extrêmement préoccupée de ce qui se passe entre les Israéliens et les Palestiniens, de cet engrenage meurtrier. Nos efforts vont en priorité à l'arrêt de cet engrenage, à la désescalade, pour parler plus de sécurité dans les Territoires occupés où les Palestiniens vivent dans des conditions de plus en plus intolérables, et nous savons bien que la sécurité ne peut pas être atteinte si une perspective politique n'est pas rétablie. Donc nous y travaillons intensément avec nos partenaires européens et avec les Américains, dont je pense qu'ils ne veulent pas du tout se retirer du problème. Ils veulent simplement changer de méthode.
En ce qui concerne les relations Israël/Syrie et Israël/Liban, j'ai constaté au cours de ce voyage récent que les situations étaient figées, par contrecoup de ce qui est pour le moment la politique israélienne dans la région. Nous souhaitons évidemment qu'un jour les discussions puissent reprendre entre Israël et la Syrie, et qu'il puisse y avoir un règlement équitable, global de ces problèmes. Mais je vois bien que les conditions ne sont pas réunies pour le moment. En attendant, je pense que la situation non-résolue des fermes de Chébaa ne devrait être utilisée par personne, par aucun pays et aucun groupe pour augmenter encore la tension. C'est un problème non-réglé, qui relève de la résolution 242, qui est traité par M. Kofi Annan, en qui nous faisons confiance. Il faudra le régler le moment venu et d'ici là ne pas en faire un facteur de drame supplémentaire. Enfin nous avons parlé avec le président Hariri de la situation du Liban. Vous savez que la France est très engagée et très active pour soutenir le Liban et pour lui permettre de surmonter les problèmes économiques actuels, car la stabilité du Liban est un élément fondamental à nos yeux. Il n'y a pas de solution globale au Proche-Orient sans un Liban stable. Enfin, nous avons parlé du Sommet de la Francophonie. C'est une très grande occasion pour la France et pour le Liban
Q - Après l'échec de l'initiative du président Moubarak, est-ce que vous êtes pessimiste ou est-ce qu'il y a une initiative particulière pour résoudre les difficultés actuelles
R - A propos du Proche-Orient, nous ne sommes jamais ni pessimistes ni optimistes, nous sommes simplement opiniâtres et persévérants et nous pensons qu'il ne faut jamais baisser les bras. Nous avons dit ces derniers jours qu'il fallait donner toutes ses chances à l'initiative égypto-jordanienne, et à toute initiative qui permette de faire baisser la tension et de rétablir une perspective politique sera encouragée par la France et nous continuerons nos efforts quelles que soient les difficultés.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 mai 2001)
En ce qui concerne les relations Israël/Syrie et Israël/Liban, j'ai constaté au cours de ce voyage récent que les situations étaient figées, par contrecoup de ce qui est pour le moment la politique israélienne dans la région. Nous souhaitons évidemment qu'un jour les discussions puissent reprendre entre Israël et la Syrie, et qu'il puisse y avoir un règlement équitable, global de ces problèmes. Mais je vois bien que les conditions ne sont pas réunies pour le moment. En attendant, je pense que la situation non-résolue des fermes de Chébaa ne devrait être utilisée par personne, par aucun pays et aucun groupe pour augmenter encore la tension. C'est un problème non-réglé, qui relève de la résolution 242, qui est traité par M. Kofi Annan, en qui nous faisons confiance. Il faudra le régler le moment venu et d'ici là ne pas en faire un facteur de drame supplémentaire. Enfin nous avons parlé avec le président Hariri de la situation du Liban. Vous savez que la France est très engagée et très active pour soutenir le Liban et pour lui permettre de surmonter les problèmes économiques actuels, car la stabilité du Liban est un élément fondamental à nos yeux. Il n'y a pas de solution globale au Proche-Orient sans un Liban stable. Enfin, nous avons parlé du Sommet de la Francophonie. C'est une très grande occasion pour la France et pour le Liban
Q - Après l'échec de l'initiative du président Moubarak, est-ce que vous êtes pessimiste ou est-ce qu'il y a une initiative particulière pour résoudre les difficultés actuelles
R - A propos du Proche-Orient, nous ne sommes jamais ni pessimistes ni optimistes, nous sommes simplement opiniâtres et persévérants et nous pensons qu'il ne faut jamais baisser les bras. Nous avons dit ces derniers jours qu'il fallait donner toutes ses chances à l'initiative égypto-jordanienne, et à toute initiative qui permette de faire baisser la tension et de rétablir une perspective politique sera encouragée par la France et nous continuerons nos efforts quelles que soient les difficultés.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 mai 2001)