Texte intégral
Q - Comment jugez-vous la situation dans la zone euro ?
R - Sagissant de lEspagne, les Européens ont pris la bonne décision : ils ont agi très rapidement, très clairement et massivement. Le problème, cest que la situation de lItalie nest pas bonne, quil y a toujours des inquiétudes en Grèce, à Chypre. Les Européens doivent le comprendre. On ne sortira de la crise que si les marchés financiers entendent un message clair : que veulent les Européens ? Où vont-ils ? Comment y vont-ils ?
Q - Angela Merkel semble en passe de conclure un accord avec le SPD sur le Traité budgétaire et le Mécanisme européen de stabilité. Cela ne risque-t-il pas de se faire sur le dos de la France ?
R - Absolument pas. Mes amis sociaux-démocrates veulent, comme nous, la maîtrise de la dette, mais ils demandent aussi, comme nous, des contreparties. LEurope ne peut pas sen sortir uniquement par des plans daustérité.
Q - Pensez-vous possible de voir rapidement émerger une taxe sur les transactions financières à léchelle de lEurope ?
R - Le SPD en défend lidée comme nous. Nous nous employons à convaincre les autres responsables européens. Jai bon espoir que Mme Merkel bouge sur ce point.
Q - Et sur la croissance ?
R - Nos points de vue se rapprochent. Et nous allons nous battre pour quau sommet du 28 et 29 juin, le président de la République puisse obtenir que les choses bougent fortement. La France nest pas isolée car ce sera aussi lobjet de la réunion à quatre avec les Italiens, les Espagnols et les Allemands, le 22 juin à Rome.
Q - La France nest-elle pas tentée de construire un axe Paris, Rome, Madrid, contre Berlin ?
R - Non. Ce serait une erreur.
Q - Approuvez-vous lidée dunion bancaire ?
R - Il faut la mettre en uvre, cela va dans le sens dune réduction de la dépendance aux marchés. Cest une bonne réponse à la crise.
( ).
source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 juin 2012
R - Sagissant de lEspagne, les Européens ont pris la bonne décision : ils ont agi très rapidement, très clairement et massivement. Le problème, cest que la situation de lItalie nest pas bonne, quil y a toujours des inquiétudes en Grèce, à Chypre. Les Européens doivent le comprendre. On ne sortira de la crise que si les marchés financiers entendent un message clair : que veulent les Européens ? Où vont-ils ? Comment y vont-ils ?
Q - Angela Merkel semble en passe de conclure un accord avec le SPD sur le Traité budgétaire et le Mécanisme européen de stabilité. Cela ne risque-t-il pas de se faire sur le dos de la France ?
R - Absolument pas. Mes amis sociaux-démocrates veulent, comme nous, la maîtrise de la dette, mais ils demandent aussi, comme nous, des contreparties. LEurope ne peut pas sen sortir uniquement par des plans daustérité.
Q - Pensez-vous possible de voir rapidement émerger une taxe sur les transactions financières à léchelle de lEurope ?
R - Le SPD en défend lidée comme nous. Nous nous employons à convaincre les autres responsables européens. Jai bon espoir que Mme Merkel bouge sur ce point.
Q - Et sur la croissance ?
R - Nos points de vue se rapprochent. Et nous allons nous battre pour quau sommet du 28 et 29 juin, le président de la République puisse obtenir que les choses bougent fortement. La France nest pas isolée car ce sera aussi lobjet de la réunion à quatre avec les Italiens, les Espagnols et les Allemands, le 22 juin à Rome.
Q - La France nest-elle pas tentée de construire un axe Paris, Rome, Madrid, contre Berlin ?
R - Non. Ce serait une erreur.
Q - Approuvez-vous lidée dunion bancaire ?
R - Il faut la mettre en uvre, cela va dans le sens dune réduction de la dépendance aux marchés. Cest une bonne réponse à la crise.
( ).
source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 juin 2012