Texte intégral
Q - Un geste concret comme une visite en Égypte dun haut responsable accompagné dhommes daffaires ou dagences de tourisme serait très appréciée. Un tel événement pourrait-il être à lordre du jour ?
La France daujourdhui a-t-elle une politique différente concernant le dossier libyen ? La nature politique dun nouveau gouvernement libyen élu peut-elle affecter, dune manière ou dune autre les relations et la coopération entre les deux États ?
Jaimerais revenir à ce que vous avez appelé «le rendez-vous manqué» qui peut-être, de lautre côté de la Méditerranée nest pas qualifié ainsi. Dans votre discours, vous avez dit : «nous serons pragmatiques et fermes.» Dans le cas tunisien, comment peut-on voir ce pragmatisme et cette fermeté ?
R - LÉgypte, depuis plusieurs années ne peut budgétairement sen sortir quavec des contributions importantes qui, pour lessentiel, dans le passé, sont venues des États-Unis dAmérique. Comme vous lavez fort bien souligné, ce qui sest passé en Égypte a eu un impact négatif à court terme sur le tourisme et les investissements étrangers. Si nous voulons aider lÉgypte dans sa transition démocratique, il faut à la fois que nous accompagnions les autorités politiques - ce que nous devons faire -, que nous soyons vigilants, comme la dailleurs rappelé le président de la République. En même temps, nous devons apporter notre appui économique. Donc, cela passe par des choses aussi concrètes que la présence dhommes daffaires, de responsables gouvernementaux, lutilisation de mécanismes daides publiques qui sont les mécanismes français. Nous sommes évidemment tout à fait disposés à agir en ce sens.
La seconde question portait sur la Libye, nous navons pas le temps de revenir sur lintervention libyenne, ce serait un sujet à part entière. Je veux dire simplement que les décisions que prendra bientôt - puisque lélection de lAssemblée constituante devrait avoir lieu au mois de juillet - le peuple libyen, nous les accueillerons, elles simposent à nous. Bien évidemment, nous serons vigilants, comme à légard des autres pays sur les quelques principes dont jai parlé dans mon exposé. Notre rôle est daccompagner- ce qui va se faire en Libye - sur les plans culturel, économique, social et politique.
Enfin, la dernière question portait sur la Tunisie. Vous avez qualifié mon propos de «pragmatique et ferme». Je reconnais que lexpression est un peu passe-partout parce que peu dorateurs proposent une politique dogmatique et molle. Donc, jirai un peu plus loin dans la réponse à votre question. Avec les Tunisiens, et ceci dit sans aucun paternalisme - vous le comprendrez bien, ce sont nos amis, nos cousins -, nous travaillons ensemble, nous agissons ensemble, nous élisons un président de lAssemblée nationale qui se sent autant tunisien que français en France. Il y a sûrement eu des choses qui ont été mal faites, mal venues, il faut donc en tirer les conséquences et repartir du bon pied.
Je crois comprendre que votre Premier ministre sera ici dans les jours qui viennent et que votre président viendra à une date très proche, au mois de juillet. Cest déjà un élément positif et il y aura bien entendu des visites en sens inverse. Mais, au-delà, il faut que nous nous habituions à travailler ensemble sur un partenariat. Je pense que la Tunisie a peut-être plus datouts pour réussir que dautres parce que le point de départ était quand même plus avancé, en termes déducation, de cohérence de la société, de taille, mais il faut des conditions pour réussir, des conditions politiques, des conditions sociales. Jai parlé de lemploi qui est absolument déterminant et puis il faut des conditions économiques favorables.
Cest tout cela que nous allons essayer dappuyer avec nos amis, nos voisins et nos partenaires tunisiens. Sachant que même si le premier domaine est plus plaisant que le second - je veux parler de lamour et de la politique -, dans les deux cas, il ny a pas damour, il ny a que des preuves damour. Donc, aux uns et aux autres de les donner.
Q - Les préoccupations des États arabes du golfe vis-à-vis de lIran sont doubles. Il y a les attaques israéliennes sur les sites nucléaires iraniens qui auraient de graves conséquences. Léventualité que lIran se dote de larme nucléaire est aussi une menace pour les États du golfe. Pratiquement, quest-ce que votre gouvernement se propose de faire ?
Vous avez abordé le dossier iranien ; compte tenu du fait que lIran a établi un lien entre le dossier iranien et le dossier des sanctions, quelles sont les perspectives dévolution du dossier nucléaire iranien ? Est-ce que le régime de sanctions peut être lié aux négociations nucléaires ?
Nous avons été témoin du déclin en Égypte et peut être en Tunisie du radicalisme, et de laugmentation du nombre de coalitions politiques ; quelles sont les défis de la transition politique au Moyen-Orient ? Quels sont les trois défis selon vous ? Par exemple lors de notre conférence nous sommes arrivés à la conclusion que les médias ont une importance cruciale dans ce processus de transition. Quelle est votre position, non seulement compte tenu de lexpérience historique européenne mais aussi de ses similitudes dans le contexte actuel ?
R - Sur la dernière partie de votre question, ne men veuillez pas, je ne répondrai pas autant que vous le souhaiteriez parce ce serait un trop long développement. Évidemment, comme vous, je pense que les médias ont un rôle majeur à jouer. Il ny a quà prendre lexemple dAl-Jazeera, et de tout ce qui sest passé pendant le Printemps arabe. À chaque fois, les médias ont joué un rôle très important.
En revanche, je consacrerai mes dernières minutes à un sujet qui mériterait davantage de temps et qui est la question du nucléaire iranien. LIran est une grande civilisation, un grand pays, qui en matière dénergie a parfaitement le droit de disposer du nucléaire civil. Mais nous considérons que la possession, par lIran, du nucléaire militaire constituerait un risque extrêmement grave, à la fois directement - parce ce que si vous possédez à la fois larme nucléaire et le vecteur évidemment vous pouvez vous en servir. Et également indirectement parce ce que à partir du moment où ce pays se doterait de larme nucléaire, des pays voisins pourraient être tentés de faire de même et, à ce moment-là, la non-dissémination est battue en brèche, avec les conséquences redoutables de tous ordres. Cest pourquoi nous sommes hostiles à cette perspective.
Nous sommes entrés dans des discussions avec lIran, dans un mécanisme que lon appelle, selon les cas, «3+3» ou «5+1» ; ces discussions sont passées par plusieurs phases - elles ont été interrompues, puis reprises ; la dernière rencontre a eu lieu à Moscou, mais je ne vous cacherai pas la vérité en disant que, dans le dernier état, elles navancent pas.
Nous sommes partisans dune double approche, qui est à la fois une approche de sanctions et de négociations. Nous considérons que les sanctions ont un effet sur la partie iranienne. Bien sûr il ny a pas de sanctions efficaces qui nont pas aussi de conséquences, dune certaine manière - même si cest regrettable - sur la population, mais nous avons avant tout cherché à viser les dirigeants, à travers des sanctions qui concernent les personnes, les responsables du régime et les sociétés financières.
Lintégralité des sanctions sera appliquée au 1er juillet. Elles ont aussi des conséquences négatives pour un certain nombre de pays qui les pratiquent. Prenons un exemple, linterruption de fourniture de pétrole iranien à des prix moindres constitue évidemment pour toute une série de pays une sanction puisquils sont obligés de se fournir ailleurs et à des prix plus élevés. Mais nous considérons que si nous nappliquions pas ces sanctions alors un élément manquerait. En même temps, nous maintenons le dialogue avec les Iraniens.
Pour le moment, la partie iranienne na pas bougé sur lessentiel cest-à-dire sur lenrichissement de luranium à 20 %. Les réponses qui sont données ne sont pas satisfaisantes. Les Iraniens nous demandent que dans la discussion, la Syrie soit dabord abordée. Personne ici ne peut penser que lon puisse facilement se mettre daccord sur la Syrie avant daborder la question du nucléaire. Il nous est aussi dit - et je ne tourne pas cela en ridicule - quil faut prendre en considération la fatwa du guide qui a dit que lutilisation de larme nucléaire est contraire à lIslam. Notre approche est différente. Il nous est en dernier lieu affirmé - ce qui est faux - que le Traité de non-prolifération donnerait droit à tous les pays à un enrichissement de luranium sans limite. Ceci est une invention pure et simple. Pour le moment, nous navons pas trouvé de terrain daccord. Nous continuons à discuter parce que nous pensons que cest une affaire extrêmement grave.
Dans votre question, vous avez cité Israël. Évidemment, cet autre paramètre doit être pris en considération. Même si la partie israélienne a ses propres éléments dinformation et estime que ses décisions nont pas de lien avec lavancée ou la non-avancée des discussions, nous sommes évidemment préoccupés par ce qui pourrait être un geste qui aurait des conséquences immenses et dramatiques dans la région. Mais nous voulons jouer cette double approche qui est basée à la fois sur des sanctions, pour faire pression, et sur la négociation pour permettre davancer. Jai le regret de dire que, pour le moment, les négociateurs iraniens - qui sont de redoutables négociateurs - ne permettent pas, daboutir à une issue positive.
Je voudrais enfin dire sur cette question et ce sera le mot de la fin que les cinq membres permanents du Conseil de sécurité en plus de lAllemagne, je dis bien les cinq, y compris la Russie et la Chine ont une attitude unie dans les négociations. Ceci mérite tout de même dêtre souligné, nous souhaiterions que dans dautres discussions cette même unité puisse exister pour déboucher sur des solutions positives.
Mesdames et Messieurs, jespère que vous ne me tiendrez pas rigueur de devoir vous quitter, je remercie Gilles Kepel. Vous avez choisi un sujet passionnant, qui nest pas théorique, qui est un sujet pratique qui conditionne nos vies et jaurai beaucoup dintérêt à prendre connaissance de vos travaux. Merci.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 29 juin 2012
La France daujourdhui a-t-elle une politique différente concernant le dossier libyen ? La nature politique dun nouveau gouvernement libyen élu peut-elle affecter, dune manière ou dune autre les relations et la coopération entre les deux États ?
Jaimerais revenir à ce que vous avez appelé «le rendez-vous manqué» qui peut-être, de lautre côté de la Méditerranée nest pas qualifié ainsi. Dans votre discours, vous avez dit : «nous serons pragmatiques et fermes.» Dans le cas tunisien, comment peut-on voir ce pragmatisme et cette fermeté ?
R - LÉgypte, depuis plusieurs années ne peut budgétairement sen sortir quavec des contributions importantes qui, pour lessentiel, dans le passé, sont venues des États-Unis dAmérique. Comme vous lavez fort bien souligné, ce qui sest passé en Égypte a eu un impact négatif à court terme sur le tourisme et les investissements étrangers. Si nous voulons aider lÉgypte dans sa transition démocratique, il faut à la fois que nous accompagnions les autorités politiques - ce que nous devons faire -, que nous soyons vigilants, comme la dailleurs rappelé le président de la République. En même temps, nous devons apporter notre appui économique. Donc, cela passe par des choses aussi concrètes que la présence dhommes daffaires, de responsables gouvernementaux, lutilisation de mécanismes daides publiques qui sont les mécanismes français. Nous sommes évidemment tout à fait disposés à agir en ce sens.
La seconde question portait sur la Libye, nous navons pas le temps de revenir sur lintervention libyenne, ce serait un sujet à part entière. Je veux dire simplement que les décisions que prendra bientôt - puisque lélection de lAssemblée constituante devrait avoir lieu au mois de juillet - le peuple libyen, nous les accueillerons, elles simposent à nous. Bien évidemment, nous serons vigilants, comme à légard des autres pays sur les quelques principes dont jai parlé dans mon exposé. Notre rôle est daccompagner- ce qui va se faire en Libye - sur les plans culturel, économique, social et politique.
Enfin, la dernière question portait sur la Tunisie. Vous avez qualifié mon propos de «pragmatique et ferme». Je reconnais que lexpression est un peu passe-partout parce que peu dorateurs proposent une politique dogmatique et molle. Donc, jirai un peu plus loin dans la réponse à votre question. Avec les Tunisiens, et ceci dit sans aucun paternalisme - vous le comprendrez bien, ce sont nos amis, nos cousins -, nous travaillons ensemble, nous agissons ensemble, nous élisons un président de lAssemblée nationale qui se sent autant tunisien que français en France. Il y a sûrement eu des choses qui ont été mal faites, mal venues, il faut donc en tirer les conséquences et repartir du bon pied.
Je crois comprendre que votre Premier ministre sera ici dans les jours qui viennent et que votre président viendra à une date très proche, au mois de juillet. Cest déjà un élément positif et il y aura bien entendu des visites en sens inverse. Mais, au-delà, il faut que nous nous habituions à travailler ensemble sur un partenariat. Je pense que la Tunisie a peut-être plus datouts pour réussir que dautres parce que le point de départ était quand même plus avancé, en termes déducation, de cohérence de la société, de taille, mais il faut des conditions pour réussir, des conditions politiques, des conditions sociales. Jai parlé de lemploi qui est absolument déterminant et puis il faut des conditions économiques favorables.
Cest tout cela que nous allons essayer dappuyer avec nos amis, nos voisins et nos partenaires tunisiens. Sachant que même si le premier domaine est plus plaisant que le second - je veux parler de lamour et de la politique -, dans les deux cas, il ny a pas damour, il ny a que des preuves damour. Donc, aux uns et aux autres de les donner.
Q - Les préoccupations des États arabes du golfe vis-à-vis de lIran sont doubles. Il y a les attaques israéliennes sur les sites nucléaires iraniens qui auraient de graves conséquences. Léventualité que lIran se dote de larme nucléaire est aussi une menace pour les États du golfe. Pratiquement, quest-ce que votre gouvernement se propose de faire ?
Vous avez abordé le dossier iranien ; compte tenu du fait que lIran a établi un lien entre le dossier iranien et le dossier des sanctions, quelles sont les perspectives dévolution du dossier nucléaire iranien ? Est-ce que le régime de sanctions peut être lié aux négociations nucléaires ?
Nous avons été témoin du déclin en Égypte et peut être en Tunisie du radicalisme, et de laugmentation du nombre de coalitions politiques ; quelles sont les défis de la transition politique au Moyen-Orient ? Quels sont les trois défis selon vous ? Par exemple lors de notre conférence nous sommes arrivés à la conclusion que les médias ont une importance cruciale dans ce processus de transition. Quelle est votre position, non seulement compte tenu de lexpérience historique européenne mais aussi de ses similitudes dans le contexte actuel ?
R - Sur la dernière partie de votre question, ne men veuillez pas, je ne répondrai pas autant que vous le souhaiteriez parce ce serait un trop long développement. Évidemment, comme vous, je pense que les médias ont un rôle majeur à jouer. Il ny a quà prendre lexemple dAl-Jazeera, et de tout ce qui sest passé pendant le Printemps arabe. À chaque fois, les médias ont joué un rôle très important.
En revanche, je consacrerai mes dernières minutes à un sujet qui mériterait davantage de temps et qui est la question du nucléaire iranien. LIran est une grande civilisation, un grand pays, qui en matière dénergie a parfaitement le droit de disposer du nucléaire civil. Mais nous considérons que la possession, par lIran, du nucléaire militaire constituerait un risque extrêmement grave, à la fois directement - parce ce que si vous possédez à la fois larme nucléaire et le vecteur évidemment vous pouvez vous en servir. Et également indirectement parce ce que à partir du moment où ce pays se doterait de larme nucléaire, des pays voisins pourraient être tentés de faire de même et, à ce moment-là, la non-dissémination est battue en brèche, avec les conséquences redoutables de tous ordres. Cest pourquoi nous sommes hostiles à cette perspective.
Nous sommes entrés dans des discussions avec lIran, dans un mécanisme que lon appelle, selon les cas, «3+3» ou «5+1» ; ces discussions sont passées par plusieurs phases - elles ont été interrompues, puis reprises ; la dernière rencontre a eu lieu à Moscou, mais je ne vous cacherai pas la vérité en disant que, dans le dernier état, elles navancent pas.
Nous sommes partisans dune double approche, qui est à la fois une approche de sanctions et de négociations. Nous considérons que les sanctions ont un effet sur la partie iranienne. Bien sûr il ny a pas de sanctions efficaces qui nont pas aussi de conséquences, dune certaine manière - même si cest regrettable - sur la population, mais nous avons avant tout cherché à viser les dirigeants, à travers des sanctions qui concernent les personnes, les responsables du régime et les sociétés financières.
Lintégralité des sanctions sera appliquée au 1er juillet. Elles ont aussi des conséquences négatives pour un certain nombre de pays qui les pratiquent. Prenons un exemple, linterruption de fourniture de pétrole iranien à des prix moindres constitue évidemment pour toute une série de pays une sanction puisquils sont obligés de se fournir ailleurs et à des prix plus élevés. Mais nous considérons que si nous nappliquions pas ces sanctions alors un élément manquerait. En même temps, nous maintenons le dialogue avec les Iraniens.
Pour le moment, la partie iranienne na pas bougé sur lessentiel cest-à-dire sur lenrichissement de luranium à 20 %. Les réponses qui sont données ne sont pas satisfaisantes. Les Iraniens nous demandent que dans la discussion, la Syrie soit dabord abordée. Personne ici ne peut penser que lon puisse facilement se mettre daccord sur la Syrie avant daborder la question du nucléaire. Il nous est aussi dit - et je ne tourne pas cela en ridicule - quil faut prendre en considération la fatwa du guide qui a dit que lutilisation de larme nucléaire est contraire à lIslam. Notre approche est différente. Il nous est en dernier lieu affirmé - ce qui est faux - que le Traité de non-prolifération donnerait droit à tous les pays à un enrichissement de luranium sans limite. Ceci est une invention pure et simple. Pour le moment, nous navons pas trouvé de terrain daccord. Nous continuons à discuter parce que nous pensons que cest une affaire extrêmement grave.
Dans votre question, vous avez cité Israël. Évidemment, cet autre paramètre doit être pris en considération. Même si la partie israélienne a ses propres éléments dinformation et estime que ses décisions nont pas de lien avec lavancée ou la non-avancée des discussions, nous sommes évidemment préoccupés par ce qui pourrait être un geste qui aurait des conséquences immenses et dramatiques dans la région. Mais nous voulons jouer cette double approche qui est basée à la fois sur des sanctions, pour faire pression, et sur la négociation pour permettre davancer. Jai le regret de dire que, pour le moment, les négociateurs iraniens - qui sont de redoutables négociateurs - ne permettent pas, daboutir à une issue positive.
Je voudrais enfin dire sur cette question et ce sera le mot de la fin que les cinq membres permanents du Conseil de sécurité en plus de lAllemagne, je dis bien les cinq, y compris la Russie et la Chine ont une attitude unie dans les négociations. Ceci mérite tout de même dêtre souligné, nous souhaiterions que dans dautres discussions cette même unité puisse exister pour déboucher sur des solutions positives.
Mesdames et Messieurs, jespère que vous ne me tiendrez pas rigueur de devoir vous quitter, je remercie Gilles Kepel. Vous avez choisi un sujet passionnant, qui nest pas théorique, qui est un sujet pratique qui conditionne nos vies et jaurai beaucoup dintérêt à prendre connaissance de vos travaux. Merci.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 29 juin 2012