Texte intégral
J'ai fait une étape pour rencontrer le président Déby en raison, d'une part, de la coopération entre le Tchad et la France et, d'autre part, parce que le président Déby connaît très bien la situation dans la région.
Nous avons donc abordé les questions bilatérales sur lesquelles existent des partenariats. Ils vont être développés. Nous avons aussi abordé la question du Sahel, du Mali et du terrorisme, et le diagnostic du président Déby est un diagnostic très sévère. C'est-à-dire qu'il constate le développement du terrorisme au Nord-Mali et il estime que cela constitue une menace, pas seulement pour le Mali mais - je le pense aussi - pour l'ensemble des pays de la sous-région. Nous avons donc discuté de cela. La communauté internationale doit être consciente de cette menace et examiner les moyens d'agir de façon active. C'est donc une visite utile et, maintenant, après ces quelques jours de tournée africaine, nous allons retourner à Paris.
Q - Le Tchad s'est-il montré disposé à envoyer des troupes, éventuellement pour appuyer la CEDEAO, pour combattre le terrorisme ?
R - Nous n'en sommes pas encore à examiner les précisions de telle ou de telle mesure. Mais, ce qui est certain, c'est qu'à partir du moment où les pays africains considèrent que le terrorisme est une menace pour chacun d'entre eux, il y a une logique à ce que chacun participe à cet effort. Après, il faut décider des mesures concrètes. Ce n'est pas mon rôle de le faire. La France est un facilitateur. Ce n'est pas à nous mais d'abord aux Africains de prendre la décision. Mais j'ai senti chez le président Déby une conscience profonde de la gravité de la menace. Cela est sûr.
Q - Monsieur le Ministre, avez-vous évoqué la question lancinante de la présence de l'armée française au Tchad qui était en discussion entre la France et le Tchad ?
R - Nous n'avons pas abordé cette question.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 31 juillet 2012
Nous avons donc abordé les questions bilatérales sur lesquelles existent des partenariats. Ils vont être développés. Nous avons aussi abordé la question du Sahel, du Mali et du terrorisme, et le diagnostic du président Déby est un diagnostic très sévère. C'est-à-dire qu'il constate le développement du terrorisme au Nord-Mali et il estime que cela constitue une menace, pas seulement pour le Mali mais - je le pense aussi - pour l'ensemble des pays de la sous-région. Nous avons donc discuté de cela. La communauté internationale doit être consciente de cette menace et examiner les moyens d'agir de façon active. C'est donc une visite utile et, maintenant, après ces quelques jours de tournée africaine, nous allons retourner à Paris.
Q - Le Tchad s'est-il montré disposé à envoyer des troupes, éventuellement pour appuyer la CEDEAO, pour combattre le terrorisme ?
R - Nous n'en sommes pas encore à examiner les précisions de telle ou de telle mesure. Mais, ce qui est certain, c'est qu'à partir du moment où les pays africains considèrent que le terrorisme est une menace pour chacun d'entre eux, il y a une logique à ce que chacun participe à cet effort. Après, il faut décider des mesures concrètes. Ce n'est pas mon rôle de le faire. La France est un facilitateur. Ce n'est pas à nous mais d'abord aux Africains de prendre la décision. Mais j'ai senti chez le président Déby une conscience profonde de la gravité de la menace. Cela est sûr.
Q - Monsieur le Ministre, avez-vous évoqué la question lancinante de la présence de l'armée française au Tchad qui était en discussion entre la France et le Tchad ?
R - Nous n'avons pas abordé cette question.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 31 juillet 2012