Texte intégral
La ministre du commerce extérieur a présenté les principes qui guideront la politique de rétablissement de la situation économique extérieure de la France, après dix années de dégradation.
L'objectif du Gouvernement est le retour à l'équilibre de la balance commerciale, hors énergie, d'ici cinq ans.
Le recul du chômage et la création d'emplois reposent notamment sur la capacité des entreprises françaises à gagner des marchés à l'étranger et à s'affirmer face à leurs concurrentes internationales. Le Gouvernement s'engagera à leurs côtés en les aidant à se regrouper pour structurer leur offre dans le cadre de filières ou d'écosystèmes d'innovation, en leur permettant de disposer de financements à l'exportation compétitifs, en mobilisant à leur profit l'ensemble des moyens d'action extérieure de l'Etat, et en se concentrant sur les pays et les secteurs où les perspectives de croissance sont les plus fortes.
Les entreprises ont également besoin de règles transparentes, équilibrées et respectées par tous. Ce doit être l'enjeu principal de la politique commerciale menée par l'Union européenne. Compte tenu de l'enlisement actuel des négociations menées dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce, la priorité a été donnée à la recherche d'accords bilatéraux de libéralisation commerciale.
Si l'Union Européenne ne peut rester à l'écart de ces initiatives où s'établissent les futures normes du commerce mondial, il faut veiller à ce qu'elles ne soient pas à l'origine de déséquilibres pour nos entreprises. C'est pourquoi la France pose quatre conditions pour pouvoir accepter ces accords. Ils doivent :
- être clairement positifs pour la création d'emplois en France ;
- traiter des obstacles non tarifaires qui pénalisent particulièrement les entreprises françaises ;
- comporter un haut niveau d'exigence sociale et environnementale ;
- comporter une mise en uvre progressive et des mesures de protection temporaires adéquates pour les secteurs sensibles de notre économie.La France travaillera activement à faire partager ces convictions à ses partenaires européens.
L'objectif du Gouvernement est le retour à l'équilibre de la balance commerciale, hors énergie, d'ici cinq ans.
Le recul du chômage et la création d'emplois reposent notamment sur la capacité des entreprises françaises à gagner des marchés à l'étranger et à s'affirmer face à leurs concurrentes internationales. Le Gouvernement s'engagera à leurs côtés en les aidant à se regrouper pour structurer leur offre dans le cadre de filières ou d'écosystèmes d'innovation, en leur permettant de disposer de financements à l'exportation compétitifs, en mobilisant à leur profit l'ensemble des moyens d'action extérieure de l'Etat, et en se concentrant sur les pays et les secteurs où les perspectives de croissance sont les plus fortes.
Les entreprises ont également besoin de règles transparentes, équilibrées et respectées par tous. Ce doit être l'enjeu principal de la politique commerciale menée par l'Union européenne. Compte tenu de l'enlisement actuel des négociations menées dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce, la priorité a été donnée à la recherche d'accords bilatéraux de libéralisation commerciale.
Si l'Union Européenne ne peut rester à l'écart de ces initiatives où s'établissent les futures normes du commerce mondial, il faut veiller à ce qu'elles ne soient pas à l'origine de déséquilibres pour nos entreprises. C'est pourquoi la France pose quatre conditions pour pouvoir accepter ces accords. Ils doivent :
- être clairement positifs pour la création d'emplois en France ;
- traiter des obstacles non tarifaires qui pénalisent particulièrement les entreprises françaises ;
- comporter un haut niveau d'exigence sociale et environnementale ;
- comporter une mise en uvre progressive et des mesures de protection temporaires adéquates pour les secteurs sensibles de notre économie.La France travaillera activement à faire partager ces convictions à ses partenaires européens.