Point de presse de Mme Yamina Benguigui, ministre de la francophonie, sur les relations franco-algériennes et sur la Francophonie, à Alger le 6 septembre 2012.

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Circonstance : Déplacement en Algérie, le 6 septembre 2012

Texte intégral

Je suis ici à la demande du président François Hollande en tant que ministre de la Francophonie mais aussi en tant que représentante personnelle du président de la République auprès de l'OIF.
Je viens rencontrer avec beaucoup de joie, pour des raisons personnelles qui me lient à l'Algérie, plusieurs ministres dont ceux de la Culture, de l'Éducation, des Affaires étrangères et M. Messahel (ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines).
Je viens préparer la visite du président François Hollande. Nous préparons cela avec beaucoup de joie, même si ce n'est pas un terme que l'on emploie souvent en diplomatie. Il y a beaucoup d'entrain, une envie, on connaît aussi les relations qu'a le président Hollande avec l'Algérie, il y a passé du temps, il y est venu quand il était étudiant, et plus récemment comme vous le savez.
Je pense que nous venons aussi avec quelque chose qui est dépoussiéré et peut-être que [nos relations, les deux pays,] cette grande rencontre bilatérale entre le président François Hollande et le président Bouteflika aura des conséquences bénéfiques pour nos deux pays.
Q - Question inaudible -
R - Le combat que j'ai engagé déjà depuis vingt ans contre les discriminations, la place aussi de l'immigré dans une société quelle qu'elle soit, et en l'occurrence celle sur laquelle j'ai travaillé très longtemps, c'est-à-dire la composante algérienne, maghrébine, et pour aller un peu plus loin la composante musulmane, ces combats que j'ai menés sur la dignité, que j'ai continués aussi lorsque j'étais maire-adjointe de la ville de Paris - puisque j'étais adjointe aux droits de l'Homme et à la lutte contre les discriminations -, c'est un combat et un engagement qu'on ne laisse pas à la porte d'un ministère. Jamais ! C'est un combat qui fait partie de mon identité, de ma personnalité. Je trouve qu'être ministre de la Francophonie, sachant que la francophonie est comme un fleuve qui traverse tous les pays africains, cette langue commune qui est au milieu de ce multilinguisme, je crois que je viens avec ce regard-là, et je ne mets pas de côté...
source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 septembre 2012