Texte intégral
Il y a une très forte amitié entre l'Égypte et la France qu'il faut développer. Sur plusieurs points nous avons des analyses communes et j'en discuterai demain avec le président Morsi. Quand il y a un grand pays comme l'Égypte avec des amitiés traditionnelles comme c'est le cas pour la France, on peut faire beaucoup de choses ensemble.
Q - Sur ce qui s'est passé récemment, le président Morsi n'a pas condamné les manifestations en tant que tel, il n'y a pas de positions dérangeantes parfois ?
R - J'aurai l'occasion d'en reparler. Si vous faites allusion au film absolument détestable qui a été projeté, d'une part, et aux manifestations violentes qui ont eu lieu, d'autre part, en particulier l'assassinat honteux de l'ambassadeur américain en Libye, cela doit donner lieu à une condamnation sévère.
Je pense que les autorités égyptiennes ont dit qu'elles n'approuvaient absolument pas, et c'est bien normal, les attaques qui ont eu lieu. On ne peut approuver ce genre d'attaques. D'ailleurs, j'irais un petit peu plus loin dans l'analyse: au fond les extrémistes des deux bords forment une espèce de coalition objective. D'un côté, vous avez des fanatiques, qui dans tels ou tels pays d'Occident produisent des films complètement fous et de l'autre, vous avez, dans un autre registre, des extrémistes dans tels ou tels pays musulmans qui attaquent. Tout cela doit être condamné, car l'immense majorité des peuples, que ce soit dans tels ou tels pays d'Occident ou dans les pays musulmans ne sont pas du tout sur ces lignes. Ces extrémistes sont ultra minoritaires. On ne peut donc pas accepter ce genre de dérives et, de manière générale, il ne faut pas accepter la violence d'où qu'elle vienne.
Q - Le fait que ce soit un président islamiste, c'est la première fois ...
R - J'aurai l'occasion de m'exprimer demain.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 septembre 2012
Q - Sur ce qui s'est passé récemment, le président Morsi n'a pas condamné les manifestations en tant que tel, il n'y a pas de positions dérangeantes parfois ?
R - J'aurai l'occasion d'en reparler. Si vous faites allusion au film absolument détestable qui a été projeté, d'une part, et aux manifestations violentes qui ont eu lieu, d'autre part, en particulier l'assassinat honteux de l'ambassadeur américain en Libye, cela doit donner lieu à une condamnation sévère.
Je pense que les autorités égyptiennes ont dit qu'elles n'approuvaient absolument pas, et c'est bien normal, les attaques qui ont eu lieu. On ne peut approuver ce genre d'attaques. D'ailleurs, j'irais un petit peu plus loin dans l'analyse: au fond les extrémistes des deux bords forment une espèce de coalition objective. D'un côté, vous avez des fanatiques, qui dans tels ou tels pays d'Occident produisent des films complètement fous et de l'autre, vous avez, dans un autre registre, des extrémistes dans tels ou tels pays musulmans qui attaquent. Tout cela doit être condamné, car l'immense majorité des peuples, que ce soit dans tels ou tels pays d'Occident ou dans les pays musulmans ne sont pas du tout sur ces lignes. Ces extrémistes sont ultra minoritaires. On ne peut donc pas accepter ce genre de dérives et, de manière générale, il ne faut pas accepter la violence d'où qu'elle vienne.
Q - Le fait que ce soit un président islamiste, c'est la première fois ...
R - J'aurai l'occasion de m'exprimer demain.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 septembre 2012