Texte intégral
« C'est avec beaucoup d'enthousiasme que j'ai rencontré, aux côté de Dominique Bertinotti, Ministre déléguée à la Famille, le personnel, les parents et les enfants de la crèche départementale Bourdarias, à Saint Ouen.
Ce projet rend visible avec pertinence et sans doute aussi un peu d'impertinence la façon dont notre propre société construit dès le plus jeune âge des rôles différents pour les filles et les garçons. J'en suis convaincue et tous les chercheurs, intellectuels, femmes ou hommes, que je rencontre depuis mon arrivée me le disent : nous ne pourrons réaliser l'égalité salariale, lutter contre le sexisme sur nos écrans ou contre les violences si nous ne posons pas la question de l'éducation et de la construction des stéréotypes.
Nous avons voté des lois, écrits des textes mais nous avons sans doute sous-estimé l'importance du travail sur les mentalités. Si les femmes effectuent aujourd'hui 80% des tâches ménagères, ce n'est pas parce qu'elles ont une appétence ou des compétences particulières que les hommes n'auraient pas pour passer l'aspirateur. C'est le résultat d'années de stéréotypes.
J'ai confié à Brigitte Grésy, de l'Inspection Générale des Affaires Sociales, une mission pour comprendre la façon dont se construisent les stéréotypes avant même l'arrivée à l'école. A partir de ces conclusions qui seront rendues avant la fin de l'année, nous engagerons un travail avec Dominique Bertinotti pour généraliser ce type d'expériences. »source http://femmes.gouv.fr, le 14 septembre 2012
Ce projet rend visible avec pertinence et sans doute aussi un peu d'impertinence la façon dont notre propre société construit dès le plus jeune âge des rôles différents pour les filles et les garçons. J'en suis convaincue et tous les chercheurs, intellectuels, femmes ou hommes, que je rencontre depuis mon arrivée me le disent : nous ne pourrons réaliser l'égalité salariale, lutter contre le sexisme sur nos écrans ou contre les violences si nous ne posons pas la question de l'éducation et de la construction des stéréotypes.
Nous avons voté des lois, écrits des textes mais nous avons sans doute sous-estimé l'importance du travail sur les mentalités. Si les femmes effectuent aujourd'hui 80% des tâches ménagères, ce n'est pas parce qu'elles ont une appétence ou des compétences particulières que les hommes n'auraient pas pour passer l'aspirateur. C'est le résultat d'années de stéréotypes.
J'ai confié à Brigitte Grésy, de l'Inspection Générale des Affaires Sociales, une mission pour comprendre la façon dont se construisent les stéréotypes avant même l'arrivée à l'école. A partir de ces conclusions qui seront rendues avant la fin de l'année, nous engagerons un travail avec Dominique Bertinotti pour généraliser ce type d'expériences. »source http://femmes.gouv.fr, le 14 septembre 2012