Texte intégral
Mes chers collègues, Monsieur le Président, merci Monsieur le Président Leroux. Votre détermination au nom des députés socialistes, le gouvernement la partage évidemment. Il la partage avec ardeur, tant l’attente de nos concitoyens aujourd’hui angoissés je pense aux jeunes, je pense aux femmes, aux chômeurs de longue durée voient leur situation se dégrader. Alors il y a la réponse que je vous ai faite Monsieur le Président Borloo sur la nécessaire compétitivité, sur le soutien à la croissance, parce que c’est évidemment dans les entreprises, par l’action dans le secteur privé que nous pourrons relever le défi du chômage, durablement, tant à l’échelle nationale qu’à l’échelle européenne et aussi mondiale. Et tout doit être entrepris pour cette croissance. La conférence environnementale qui va se réunir vendredi et samedi prochain parlera aussi de ce que la croissance verte peut apporter à l’économie et à la création d’emplois. Tous ces chantiers, toutes ces réformes de structures nous les engageons. C’est la politique du redressement. Mais il y a urgence, vous avez raison, on ne va pas attendre comme c’était souvent le cas avant en disant : « eh bien on verra. Nous voulons agir tout de suite. Dès l’été dernier nous avons corrigé le budget précédent. La loi de finance rectificative que vous avez votée avec des emplois aidés supplémentaires : 80 000, c'est-à-dire 400 000 en année pleine. Nous avons aussi renforcé Pôle Emploi avec 2 000 emplois supplémentaires pour l’accompagnement personnalisé des demandeurs d’emplois dans leur parcours de réinsertion. Et puis, il y a ce que vous avez à l’ordre du jour, que dès 16h00 vous allez commencer à examiner et que je vous invite à voter à l’Assemblée Nationale et au Sénat pour qu’on puisse dans les prochaines semaines, signer les prochains contrats. Parce que les jeunes attendent les emplois d’avenir et Michel SAPIN en reparlera tout au long de ce débat. Mais aussi la formation professionnelle. Pour cela j’ai besoin nous vous le dirons demain avec le président de la République de l’engagement des collectivités territoriales, des régions, des départements, des agglomérations, des communes, du monde de l’Education populaire, de tous ceux qui veulent jouer le jeu de la réponse à la jeunesse. Alors nous mettons les outils et les moyens à leur disposition. C'est-à-dire pour répondre à l’angoisse et à l’attente des jeunes, dans l’urgence. Et enfin, il y a les contrats de génération. Là, il y a une négociation. La lettre a été envoyée par Michel Sapin aux négociateurs patronat et syndicats ils savent qu’il y a urgence, ils sont d’accord pour l’objectif. Et une fois arrêté, alors avant la fin de l’année à nouveau le Parlement sera saisi d’un nouveau projet de loi. Les contrats de génération, l’objectif de 500 000 maintenus dans l’emploi ; 500 000 recrutements de jeunes en CDI et non en emploi précaire. La négociation avec les partenaires sociaux sur les parcours professionnels, que j’ai évoquée tout à l’heure ; le retour de l’action en faveur de la croissance et de la compétitivité : oui le gouvernement est engagé à fond ; il l’est avec vous et parce que nous, nous avons une responsabilité c’est de ne jamais, jamais renoncer. L’emploi.., l’emploi
, oui l’emploi, rien que l’emploi.
Source http://www.gouvernement.fr, le 17 septembre 2012