Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Vous connaissez bien les questions européennes et vous nous invitez quelques minutes avant le vote autour de la réorientation de la politique européenne portée par le gouvernement à définir quelles sont les orientations que nous entendons faire prévaloir dans les mois et les années qui viennent.
Nous avons très clairement trois objectifs et ce sera l'occasion de m'adresser à travers vous aux députés allemands de la CDU que je salue à mon tour.
Le premier objectif est de tourner la politique européenne autour de l'ambition de croissance. Je ne reviendrai pas sur le pacte de croissance décidé à l'occasion du Conseil européen du mois de juin. Cette ambition de croissance doit être poursuivie par la discussion en cours sur les perspectives financières de l'Union européenne qui doit permettre, dans les années qui viennent, de mobiliser 1 000 milliards d'euros autour des enjeux que constitue la Politique agricole commune, la politique de cohésion. De ce point de vue, nous n'avons pas la même approche que la vôtre.
Puisque nous voulons un beau budget pour l'Union européenne, nous n'entendons pas faire des coupes sombres systématiques et nous souhaitons que la taxe sur les transactions financières devienne demain une ressource propre du budget de l'Union européenne pour que ce budget soit dynamique.
Deuxièmement, nous souhaitons remettre de l'ordre dans la finance. Nous avons des enjeux considérables devant nous si nous voulons que la spéculation - qui hier a miné la croissance a détruit l'économie réelle - ne puisse pas continuer son oeuvre funeste. C'est la raison pour laquelle nous irons au bout de la supervision bancaire. Et, m'adressant à l'Assemblée et aux parlementaires allemands, nous souhaitons que toutes les banques puissent être supervisées par la Banque Centrale Européenne parce que c'est la condition de la remise en ordre de la finance.
Enfin, nous souhaitons que la supervision bancaire soit la première étape de la création de l'Union bancaire c'est-à-dire que nous puissions poursuivre par la résolution des crises bancaires et la mise en place d'un véritable dispositif de garanties des dépôts. Enfin, nous voulons plus de solidarité et, si plus de solidarité justifie plus d'union politique, nous sommes prêts à aller dans cette direction.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 octobre 2012
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Vous connaissez bien les questions européennes et vous nous invitez quelques minutes avant le vote autour de la réorientation de la politique européenne portée par le gouvernement à définir quelles sont les orientations que nous entendons faire prévaloir dans les mois et les années qui viennent.
Nous avons très clairement trois objectifs et ce sera l'occasion de m'adresser à travers vous aux députés allemands de la CDU que je salue à mon tour.
Le premier objectif est de tourner la politique européenne autour de l'ambition de croissance. Je ne reviendrai pas sur le pacte de croissance décidé à l'occasion du Conseil européen du mois de juin. Cette ambition de croissance doit être poursuivie par la discussion en cours sur les perspectives financières de l'Union européenne qui doit permettre, dans les années qui viennent, de mobiliser 1 000 milliards d'euros autour des enjeux que constitue la Politique agricole commune, la politique de cohésion. De ce point de vue, nous n'avons pas la même approche que la vôtre.
Puisque nous voulons un beau budget pour l'Union européenne, nous n'entendons pas faire des coupes sombres systématiques et nous souhaitons que la taxe sur les transactions financières devienne demain une ressource propre du budget de l'Union européenne pour que ce budget soit dynamique.
Deuxièmement, nous souhaitons remettre de l'ordre dans la finance. Nous avons des enjeux considérables devant nous si nous voulons que la spéculation - qui hier a miné la croissance a détruit l'économie réelle - ne puisse pas continuer son oeuvre funeste. C'est la raison pour laquelle nous irons au bout de la supervision bancaire. Et, m'adressant à l'Assemblée et aux parlementaires allemands, nous souhaitons que toutes les banques puissent être supervisées par la Banque Centrale Européenne parce que c'est la condition de la remise en ordre de la finance.
Enfin, nous souhaitons que la supervision bancaire soit la première étape de la création de l'Union bancaire c'est-à-dire que nous puissions poursuivre par la résolution des crises bancaires et la mise en place d'un véritable dispositif de garanties des dépôts. Enfin, nous voulons plus de solidarité et, si plus de solidarité justifie plus d'union politique, nous sommes prêts à aller dans cette direction.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 octobre 2012