Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Vous avez rappelé les conditions dans lesquelles cet attentat, qui est le plus grave depuis 2005, est intervenu. Le président de la République et moi-même avons réagi immédiatement, et je suis sûr qu'il en sera de même sur les bancs de cette Assemblée, en condamnant un attentat inadmissible. Celui-ci est le prolongement de la crise syrienne et nous demandons aux Libanais de ne pas se laisser entraîner. Cette condamnation, nous l'avons aussi portée au Conseil de sécurité des Nations unies. Dans le même temps, nous nous sommes mis en relation avec le président Sleimane, avec le Premier ministre Mikati, avec M. Hariri et avec d'autres responsables en leur disant qu'il s'agit d'une affaire intérieure. Nous leur avons demandé, avec force, qu'il n'y ait pas, comme par le passé des centaines de milliers de Libanais d'un côté qui descendent dans la rue et ensuite, des centaines de milliers d'autres Libanais qui à leur tour manifestent contre les premiers. Le pouvoir de M. Bachar Al-Assad, attend d'exporter la crise syrienne et le Liban ne doit pas se laisse entraîner dans cette dérive.
Je voudrais terminer en disant, j'imagine au nom de tous ici, que les Libanais sont nos amis et nos frères et que nous souhaitons leur manifester tout notre soutien et notre attachement quant à l'intégrité et à l'indépendance du Liban et que la France se tient à leurs côtés dans des circonstances si difficiles.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 octobre 2012