Texte intégral
La ministre du commerce extérieur a présenté les priorités d'action du Gouvernement pour la reconquête des marchés extérieurs par les entreprises françaises. Celles-ci s'appuieront sur les marges retrouvées pour l'investissement et l'innovation grâce au Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi.
Les entreprises françaises seront d'abord mises en situation de lutter à armes égales dans la concurrence internationale. La France revendique la mise en uvre du principe de réciprocité dans la politique commerciale européenne. L'Europe a l'occasion de le démontrer à travers l'activation des instruments de défense commerciale et dans les discussions sur l'adoption des directives de négociation de l'accord de partenariat économique avec le Japon. Par ailleurs, la réforme des financements à l'exportation a été engagée avec l'objectif de mettre l'appui public français au niveau de ceux proposés par les pays concurrents. Une première série de mesures a été incluse dans le projet de loi de finances rectificative pour 2012. Elle sera complétée début 2013.
La progression des exportations passe ensuite par le renforcement de la capacité de développement international des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises de taille intermédiaire (ETI). Elles bénéficieront de ressources financières adaptées - qui seront proposées dans le cadre de la Banque publique d'investissement - et d'expertises et compétences supplémentaires. Ces dernières seront mises en place grâce à des accompagnements sur mesure et dans la durée pour 1 000 d'entre elles, à un recours accru aux volontaires internationaux en entreprise, et à une solidarité plus grande entre grandes entreprises et PME et ETI.Enfin la rencontre entre une offre française mieux structurée et la demande mondiale sera favorisée en privilégiant quelques grandes familles de produits et de services, comme l'alimentation, la santé, la ville durable et la mobilité, et le développement numérique. Elles bénéficieront d'une concentration de moyens venant des différents leviers de l'action extérieure de la France. La demande mondiale va évoluer et se tourner de plus en plus vers une exigence de mieux vivre. En s'appuyant sur un engagement public renouvelé et déterminé, et en se mobilisant collectivement, les entreprises françaises sont bien placées pour y répondre.
Les entreprises françaises seront d'abord mises en situation de lutter à armes égales dans la concurrence internationale. La France revendique la mise en uvre du principe de réciprocité dans la politique commerciale européenne. L'Europe a l'occasion de le démontrer à travers l'activation des instruments de défense commerciale et dans les discussions sur l'adoption des directives de négociation de l'accord de partenariat économique avec le Japon. Par ailleurs, la réforme des financements à l'exportation a été engagée avec l'objectif de mettre l'appui public français au niveau de ceux proposés par les pays concurrents. Une première série de mesures a été incluse dans le projet de loi de finances rectificative pour 2012. Elle sera complétée début 2013.
La progression des exportations passe ensuite par le renforcement de la capacité de développement international des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises de taille intermédiaire (ETI). Elles bénéficieront de ressources financières adaptées - qui seront proposées dans le cadre de la Banque publique d'investissement - et d'expertises et compétences supplémentaires. Ces dernières seront mises en place grâce à des accompagnements sur mesure et dans la durée pour 1 000 d'entre elles, à un recours accru aux volontaires internationaux en entreprise, et à une solidarité plus grande entre grandes entreprises et PME et ETI.Enfin la rencontre entre une offre française mieux structurée et la demande mondiale sera favorisée en privilégiant quelques grandes familles de produits et de services, comme l'alimentation, la santé, la ville durable et la mobilité, et le développement numérique. Elles bénéficieront d'une concentration de moyens venant des différents leviers de l'action extérieure de la France. La demande mondiale va évoluer et se tourner de plus en plus vers une exigence de mieux vivre. En s'appuyant sur un engagement public renouvelé et déterminé, et en se mobilisant collectivement, les entreprises françaises sont bien placées pour y répondre.