Texte intégral
Monsieur le Président,
Madame la Présidente,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Un cessez-le-feu urgent et durable, voilà ce que vous souhaitez tous et voilà ce à quoi travaille la France.
À la demande du président de la République, je me suis rendu dimanche à Ramallah, à Jérusalem et à Tel-Aviv. J'ai vu les responsables et j'ai constaté comme vous la grande gravité de la situation, que ce soit à Gaza ou en Israël. Depuis lors, et j'étais au téléphone avec plusieurs de mes collègues juste avant de regagner cette séance, les choses semblent avancer mais je suis extrêmement prudent.
Pourquoi, parce que des revendications opposées viennent d'un côté de la part d'Israël et de l'autre, de la part du Hamas.
De quoi s'agit-il essentiellement ? Israël - et elle a raison de le demander - souhaite que le cessez-le-feu ne vaille pas seulement pour les attaques du Hamas mais pour l'ensemble des groupes concernés. De l'autre côté, les Égyptiens, le Hamas et d'autres souhaitent qu'il y ait un desserrement du blocus de Gaza. C'est toute la difficulté. Nous mettons toute notre énergie, nos contacts, nos connaissances pour essayer de faciliter la négociation. Nous avons dit que nous étions disponibles, en particulier à l'Égypte dont il faut saluer le rôle extrêmement important dans toute cette affaire.
Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les Députés, il n'y a qu'un objectif, c'est celui d'un cessez-le-feu urgent et durable avec pour but la recherche de la paix. Il faut reconnaître les droits des Palestiniens, garantir la sécurité d'Israël et c'est dans ce sens-là que, conforme à sa tradition, la France essaie d'avancer.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 novembre 2012
Madame la Présidente,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Un cessez-le-feu urgent et durable, voilà ce que vous souhaitez tous et voilà ce à quoi travaille la France.
À la demande du président de la République, je me suis rendu dimanche à Ramallah, à Jérusalem et à Tel-Aviv. J'ai vu les responsables et j'ai constaté comme vous la grande gravité de la situation, que ce soit à Gaza ou en Israël. Depuis lors, et j'étais au téléphone avec plusieurs de mes collègues juste avant de regagner cette séance, les choses semblent avancer mais je suis extrêmement prudent.
Pourquoi, parce que des revendications opposées viennent d'un côté de la part d'Israël et de l'autre, de la part du Hamas.
De quoi s'agit-il essentiellement ? Israël - et elle a raison de le demander - souhaite que le cessez-le-feu ne vaille pas seulement pour les attaques du Hamas mais pour l'ensemble des groupes concernés. De l'autre côté, les Égyptiens, le Hamas et d'autres souhaitent qu'il y ait un desserrement du blocus de Gaza. C'est toute la difficulté. Nous mettons toute notre énergie, nos contacts, nos connaissances pour essayer de faciliter la négociation. Nous avons dit que nous étions disponibles, en particulier à l'Égypte dont il faut saluer le rôle extrêmement important dans toute cette affaire.
Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les Députés, il n'y a qu'un objectif, c'est celui d'un cessez-le-feu urgent et durable avec pour but la recherche de la paix. Il faut reconnaître les droits des Palestiniens, garantir la sécurité d'Israël et c'est dans ce sens-là que, conforme à sa tradition, la France essaie d'avancer.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 novembre 2012