Texte intégral
Monsieur le Président du Sénat,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Monsieur le Sénateur,
D'abord il faut, comme vous l'avez fait, saluer la bonne nouvelle que représente le cessez-le-feu qui est intervenu hier en fin d'après-midi entre Israël et le Hamas.
J'ai eu l'occasion d'avoir au téléphone, ce matin-même, mon collègue le ministre des affaires étrangères égyptien. J'ai salué l'importance de la contribution de l'Égypte dans ce qui n'est qu'un cessez-le-feu ; mais ce qui est un cessez-le-feu.
J'ai pris contact avec nos partenaires israéliens pour approuver aussi, puisque j'ai eu l'occasion de les rencontrer dimanche, le geste qui a été fait par Israël.
C'est une bonne nouvelle et, en même temps, vous l'avez souligné, c'est une nouvelle fragile, d'abord parce que, à partir des heures qui viennent, d'autres discussions s'engagent. Du côté israélien, il y a la demande légitime que bien sûr les tirs de roquettes ne reprennent pas et que l'on évite, c'est la responsabilité de l'Égypte, qu'il y ait de nouveaux afflux d'armes. Il faudra que l'Égypte contrôle, pas seulement ce qui est fait par Damas mais ce qui est fait par l'ensemble des groupes.
Symétriquement, il est demandé qu'il y ait un desserrement du blocus. Ce sont les discussions qui sont devant nous et la France a dit à ses partenaires qu'elle était disponible et qu'elle pouvait aider.
Maintenant, vous posez la question plus générale de la paix et vous posez la question de la résolution qui, probablement va être déposée dans les jours qui viennent et qui, si elle est déposée devrait faire l'objet d'un vote jeudi prochain. On peut discuter sur l'opportunité à cet instant de déposer une résolution, mais si elle est déposée, il faudra bien que nous nous prononcions.
Bien sûr, nous sommes en discussion avec les Palestiniens ainsi qu'avec nos partenaires européens. Je puis vous indiquer une direction qui est d'ailleurs celle prise depuis très longtemps, à la fois par les principaux partis politiques français lors du gouvernement précédent, lorsqu'à propos de la question de savoir si la Palestine devait entrer à l'UNESCO, vote favorable avait été obtenu.
En ce qui concerne le gouvernement actuel, je veux rappeler que l'engagement n°59 du candidat devenu président de la République, François Hollande, indique qu'il y aura une reconnaissance internationale de l'État palestinien.
Voilà où nous en sommes, voilà l'état des discussions. Ce dont il s'agit, Mesdames et Messieurs les Sénateurs, c'est de réaffirmer la position de la France.
La France est l'amie d'Israël et du peuple palestinien. La cause qu'elle défend est celle de la paix, laquelle implique la sécurité d'Israël et le droit des Palestiniens à disposer d'un État viable, démocratique et pacifique.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 novembre 2012
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Monsieur le Sénateur,
D'abord il faut, comme vous l'avez fait, saluer la bonne nouvelle que représente le cessez-le-feu qui est intervenu hier en fin d'après-midi entre Israël et le Hamas.
J'ai eu l'occasion d'avoir au téléphone, ce matin-même, mon collègue le ministre des affaires étrangères égyptien. J'ai salué l'importance de la contribution de l'Égypte dans ce qui n'est qu'un cessez-le-feu ; mais ce qui est un cessez-le-feu.
J'ai pris contact avec nos partenaires israéliens pour approuver aussi, puisque j'ai eu l'occasion de les rencontrer dimanche, le geste qui a été fait par Israël.
C'est une bonne nouvelle et, en même temps, vous l'avez souligné, c'est une nouvelle fragile, d'abord parce que, à partir des heures qui viennent, d'autres discussions s'engagent. Du côté israélien, il y a la demande légitime que bien sûr les tirs de roquettes ne reprennent pas et que l'on évite, c'est la responsabilité de l'Égypte, qu'il y ait de nouveaux afflux d'armes. Il faudra que l'Égypte contrôle, pas seulement ce qui est fait par Damas mais ce qui est fait par l'ensemble des groupes.
Symétriquement, il est demandé qu'il y ait un desserrement du blocus. Ce sont les discussions qui sont devant nous et la France a dit à ses partenaires qu'elle était disponible et qu'elle pouvait aider.
Maintenant, vous posez la question plus générale de la paix et vous posez la question de la résolution qui, probablement va être déposée dans les jours qui viennent et qui, si elle est déposée devrait faire l'objet d'un vote jeudi prochain. On peut discuter sur l'opportunité à cet instant de déposer une résolution, mais si elle est déposée, il faudra bien que nous nous prononcions.
Bien sûr, nous sommes en discussion avec les Palestiniens ainsi qu'avec nos partenaires européens. Je puis vous indiquer une direction qui est d'ailleurs celle prise depuis très longtemps, à la fois par les principaux partis politiques français lors du gouvernement précédent, lorsqu'à propos de la question de savoir si la Palestine devait entrer à l'UNESCO, vote favorable avait été obtenu.
En ce qui concerne le gouvernement actuel, je veux rappeler que l'engagement n°59 du candidat devenu président de la République, François Hollande, indique qu'il y aura une reconnaissance internationale de l'État palestinien.
Voilà où nous en sommes, voilà l'état des discussions. Ce dont il s'agit, Mesdames et Messieurs les Sénateurs, c'est de réaffirmer la position de la France.
La France est l'amie d'Israël et du peuple palestinien. La cause qu'elle défend est celle de la paix, laquelle implique la sécurité d'Israël et le droit des Palestiniens à disposer d'un État viable, démocratique et pacifique.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 novembre 2012