Texte intégral
Discours de Jean-Marie LE PEN
"LA BATAILLE DE FRANCE"
du 1er mai 2001
Chers amis, Chers camarades,
Mesdames, Messieurs,
Je voudrais tout d'abord vous remercier toutes et tous d'être là, réunis au rendez-vous de l' Honneur et de la Fidélité, pour le 23ème défilé convoqué ce 1er Mai par le Front National et en votre nom, et au mien, remercier tous ceux à qui nous devons cette belle fête et d'abord les organisateurs du Comité aux Manifestations, Jean-Michel Dubois, Yann Maréchal, Thierry Lacroix et Catherine Sandrin, les services et les fédérations du Front National, et toutes les délégations régionales venues pour beaucoup de si loin pour cette journée.
Merci aussi à notre Jeanne (Françoise Vilar) et son cheval Denikine, aux DPS et au CNC et à Chrétienté Solidarité, avec une mention spéciale au FNJ qui, avec le DPS, va organiser cet été la caravane de l'élection présidentielle, de Dunkerque à Menton, partant le 14 juillet de Neuvy sur Barangeon pour se terminer le 18 Août à la Trinité sur Mer, mon petit pays natal.
Pour ce 1er Mai inaugural du XXIe siècle et du 3ème millénaire, je voudrais évoquer :
La Fête Nationale du Travail
La Fête de Jeanne d'Arc
La Bataille de France
La surprise du Chef
Le travail, valeur de civilisation
Puisque le 1er Mai est la Fête Nationale du Travail après avoir été pendant tant d'années le sanglant symbole des luttes ouvrières, exprimons solennellement notre attachement aux travailleurs de notre pays, c'est à dire à tous ceux dont l'activité concourt au développement économique et au Progrès Social, mais aussi à leur épanouissement personnel et à leur bien-être familial. Pour nous, le travail est et demeure une valeur fondamentale de la civilisation.
N'oublions pas ceux qui sont aujourd'hui à la retraite, et dont le travail a contribué à fonder la prospérité dont nous profitons. Ils sont aujourd'hui, angoissés de leur avenir, puisque les folles politiques démographiques et les démagogies sociales des partis politiques et des syndicats de l'Etablissement ont abouti à un déséquilibre catastrophique entre travailleurs et retraités.
Il n'y a pas assez de jeunes pour compenser le nombre des anciens, pas assez de naissances pour équilibrer l'allongement de la vie. Seule une politique familiale de salut public et la renonciation à toute immigration pourraient, pour l'avenir, renverser cette tendance désastreuse.
La réduction brutale et obligatoire de l'âge de la retraite et les 35 heures, pour séduisantes qu'elles soient en apparence, ont des conséquences graves sur l'équilibre des caisses de retraite. Il faut les remettre à l'étude.
Lançons aussi un salut à ceux qui cherchent, sans en trouver, un travail et déplorons les carences graves de notre système d'éducation et de formation professionnelle et redisons combien il nous paraît souhaitable que tous les Français puissent bénéficier prioritairement des fruits de l'activité et du patrimoine national.
Disons qu'il est aussi du devoir de l'Etat, et singulièrement de l'Etat-Nation de faire respecter avec le droit de grève, moyen ultime de défense des travailleurs, les limitations qu'il comporte ou qu'il devrait comporter pour que soient défendus les droits prioritaires des clients ou des usagers des services publics, dont les agents ne doivent jamais oublier qu'ils sont au service du public, que c'est là leur devoir et leur honneur.
Une pensée affectueuse aussi pour les travailleurs licenciés d'entreprises auxquels ils sont attachés par des liens qui ne sont pas seulement ceux du salaire. Tout doit être fait pour leur permettre de retrouver un emploi. Mais qu'ils se méfient des manipulations de certains syndicats activistes et de leur dénonciation des entreprises et des actionnaires, boucs émissaires de situations causées par l'ultra-libéralisme mondialiste, promu ou accepté par les partis de la gauche plurielle.
Un dernier mot de sympathie et de solidarité avec nos compatriotes victimes des inondations du Bassin de la Somme. Ils doivent, comme c'est normal, être couverts par la forme supérieure d'assurance contre les catastrophes qu'est la Nation, à condition, bien sûr, que ceux qui la dirigent n'aient pas dilapidé l'argent des contribuables pour satisfaire leurs utopies mortifères.
Que les travailleurs français sachent surtout que leur meilleure chance de protection et de promotion est contenue dans leur appartenance à la Nation française, indépendante et souveraine et c'est pourquoi nous avons choisi de fêter le même jour avec le Travail, Saint Joseph, artisan, et Sainte Jeanne, symbole de la Patrie.
Jeanne, sainte et héroïne
Jeanne, humble pastourelle des marches lorraines mais née en Pays de France, messagère des voix du Ciel, vierge et soldat, sainte et martyre, traverse l'azur de notre Histoire comme une éblouissante comète, puisque sa courte vie publique se déroulera en deux années, du départ de Vaucouleurs le 23 février 1429 à sa mort sur le bûcher de Rouen le 30 mai 1431.
Elle a 17 ans quand elle part pour Chinon. Trois mois après, elle délivre Orléans et y entre comme général victorieux à la tête des troupes royales. Le 18 juin, elle écrase les Anglais à Patay et le 17 juillet, elle est à Reims pour y faire sacrer roi de France, le Dauphin Charles. Le 6 septembre, elle donne l'assaut à Paris, et à la Porte Saint-Honoré est blessée pour la 3ème fois d'un trait d'arbalète à la cuisse. Ses deux pages ont 14 ans et l'un d'eux Raymond est tué à ses cotés.
Rappelons alors que le Roi a 26 ans, le Duc d'Alençon 23, Dunois, le Bâtard d'Orléans 26, et que l'un de ses compagnons d'armes, Gilles de Rais est alors fait Maréchal de France a 25 ans.
Mais il en est de plus jeunes encore, jouvenceaux échappés à la tutelle familiale pour participer à son épopée. En ces temps, la valeur n'attend pas le nombre d'années.
Jeanne va aller plus loin, car sa mission n'est pas seulement de la Terre mais du Ciel, et il lui faut la couronne du martyre après la gloire mais aussi les humiliations et les souffrances les plus terribles parce qu'infligées à l'innocence.
Faite prisonnière à Compiègne le 23 mai 1430, vendue aux Anglais, pour 20.000 livres d'Or par le Comte Jean de Luxembourg, elle va passer le reste de sa vie dans les geôles de l'ennemi. Une fois encore, elle sera blessée en tentant de s'évader de prison.
Le roi l'a oubliée, circonvenu par les intrigants de la Cour, l'Eglise dont elle est une fidèle servante va essayer de briser sa volonté et de justifier sa mort et le nom de l'évêque Cauchon, masquant celui des infâmes complices, restera jusqu'à la fin des siècles comme le symbole de la pire iniquité, ses compagnons sont impuissants ou dispersés. Elle est désormais seule. Comme Jésus, elle va vivre sa passion et elle aussi monter vers son Golgotha. Le 30 mai 1431, condamnée à mort, Jeanne est livrée au bourreau et brûlée vive sur le bûcher, offrant sa jeune vie en holocauste à Dieu et à la France. Son dernier mot sera Jésus. Elle avait 19 ans.
Le connétable breton Richemont va se charger de réaliser sa prophétie. 22 ans plus tard l'Anglais est bouté hors de France.
Figure historique incomparable de notre patrimoine national, elle fut à la fois Sainte et Martyre en même temps qu'un grand chef de guerre au service de son Dieu et de sa Patrie. Jeanne, femme de guerre est aussi femme de cur et aucun patriote ne peut oublier cette phrase sublime "Ah je n'ai jamais vu sang de Français que les cheveux ne me soient levés sur la tête". Gageons qu'aujourd'hui, elle serait poursuivie par le MRAP pour discrimination raciale.
Rien ne lui fut épargné, en échange de sa gloire immortelle, ni les abandons, ni les trahisons, ni les plus basses insultes, ni les plus ignobles calomnies. Elle fut déjà victime de la désinformation et, bien sûr, de la diabolisation.
Gabriel Hanotaux, l'un de ses biographes écrivait, il y a un siècle "La mission de Jeanne d'Arc durera toujours". C'est ce qui explique et justifie que nous ouvrions ensemble ce XXIe siècle et ce 3ème millénaire en exaltant Jeanne, impérissable et toujours présente.
Foi en la France éternelle, amour de la Patrie, défense du Peuple, indépendance, autorité, identité, courage, honneur et sacrifice. Tels furent ses principes d'action qui sont aujourd'hui aussi les nôtres.
Outre donc toutes ses exceptionnelles qualités, il en est une qui est d'ailleurs la marque des grands destins. C'est celle de ceux qui meurent jeunes, comme le Christ. Alexandre et tant de héros français, sans jamais connaître l'accomplissement et dont Brasillach écrit "ils ne sont pas venus apporter la paix mais l'épée". Et c'est pourquoi, Jeanne est aussi la patronne de la Jeunesse de France.
Jeunesse de France
C'est cette jeunesse de Jeanne que nous devons évoquer ici et maintenant, car dans une France vieillissante minée par le doute et le scepticisme, c'est à la jeunesse qu'il faut faire appel, c'est elle qu'il faut exhorter. Notre jeunesse est victime d'une formidable diffamation car, dans le but de masquer que les graves incidents qui se multiplient dans toute la France sont le fait des marges de l'immigration, la Pensée Unique les a baptisés du nom générique de "jeunes", faisant ainsi passer la responsabilité sociale des excès de l'immigration sur les épaules de la jeunesse. Bel exemple de désinformation et d'intoxication comme il en existe tant chez nous.
Il n'en reste pas moins qu' apparemment, au moins, les jeunes ne s'engagent plus sur le terrain politique, voire même se désintéressent de l'avenir de la Nation. Pourtant, on le sait, il existe une jeunesse studieuse et même quand elle a la chance de bénéficier d'un environnement social stable ou mieux encore d'une famille d'enseignants, qui est d'un niveau excellent.
Cette désaffection est d'ailleurs compréhensible. La politique impuissante et corrompue, ses guerres picrocholines découragent ceux qui n'ont pas l'âme trempée par l'éducation ou exaltée par l'idéal.
Dans un monde où trônent les nouveaux dieux de la finance, du spectacle ou du sport, comment leur reprocher de n'avoir d'autre objectif que la réussite matérielle ?
Ceux qui le peuvent n'hésiteront même pas à s'expatrier vers des cieux fiscalement plus cléments, 300.000 dit-on rien qu'à Londres. Ils ne savent pas qu'on n'emporte pas la Patrie à la semelle de ses souliers ni au talon de ses chéquiers.
Les autres, la grande masse, sont voués par les délires marxistes qui gouvernent l'Education Nationale depuis 50 ans à la régression intellectuelle et culturelle. Aux marges sociales, dans les banlieues, s'établit une situation qui interdirait, même si elle était souhaitée, toute intégration et toute insertion.
La Vème République a trahi la jeunesse française. Le dinosaure enseignant (1 million 300.000 fonctionnaires) toujours plus vorace, fait sous lui et Lang pendant, bave d'autosatisfaction. Le monstre se porte bien, hélas et personne n'a réussi à le dégraisser, au contraire.
L'apprentissage de la vie, de ses difficultés, des ses pièges n'est pas seulement intellectuel, le plus éloigné des réalités, il est aussi manuel, moral, affectif, social.
Naguère, la famille, l'école, l'armée, la religion enseignaient les bases de la vie en société et ses règles dans le cadre de la morale, de la loi, de la discipline et du travail.
Mais aujourd'hui n'ont-ils pas des raisons de penser comme l'Impératrice Eugénie, contrainte en 1970 à l'exil que "quand l'enthousiasme n'existe plus, l'idée de se sacrifier perd du terrain et les rédempteurs dans une société sceptique sont des victimes".
Qu'ils soient maudits ceux qui trompent, mentent et trahissent la jeunesse, qui la dépouillent de sa Patrie et de ses patrimoines, qui la forcent à renier le passé d'où elle vient et sans lequel elle ne serait pas, qui lui font croire qu'on peut affronter le siècle qui vient, les lèvres peintes et les cheveux couronnés de violettes comme ces jeunes athéniens venus souriants au devant des rudes guerriers de Philippe de Macédoine, qui, sans coup férir, et sans comprendre, les égorgèrent.
Qu'ils soient maudits, ceux qui "du passé font table rase" et prétendent que "l'internationale fera le genre humain".
Pour l'heure, le temps n'est pas encore aux désordres généralisés, encore qu'ils s'approchent, mais qu'au moins les jeunes ouvrent les yeux et regardent au-delà des heures présentes, les événements qui vont forcer leur destin, s'ils n'y prennent garde. La place de la jeunesse est en première ligne et ils sont, même s'ils ne le savent pas, en première ligne.
Il n'est que temps que la jeunesse de France et celles des Nations européennes se lèvent et prennent en main leur destin, car c'est d'elles qu'il dépend, s'il sera de liberté ou de servitude. L'espoir les soutiendra mais elles ne conquerront la victoire qu'en étant lucides et courageuses.
Lucidité et courage
Lucides et courageux, nous l'avons été et nous le sommes encore, nous qui n'avons jamais craint d'affronter à visage découvert l'adversité, qu'elle vienne de face ou de dos.
La trahison dont nous avons été victimes, il y a maintenant déjà deux ans et demi a eu de graves conséquences, mais les espoirs qu'avaient mis en elle nos ennemis et d'abord ceux qui l'avaient fomentée, ont été déçus.
L'objectif était de faire sauter la résistance que représente le Front National, à l'européisme et au mondialisme pour leur livrer la France, pieds et poings liés.
Les élections européennes devaient, croyaient-ils, sonner notre glas, elles sonnèrent celui de la félonie. Tout allait être tenté pour me priver alors de mes mandats politiques et de leur tribune politique, là aussi pour l'essentiel, échec des comploteurs.
On nous attendait aux élections locales, terrain qui nous est, bien évidemment, le moins favorable et pour nous éliminer, on organisait, en violation flagrante des règles les plus élémentaires de la démocratie, un boycott médiatique total. Il s'agissait de nous tuer politiquement en faisant sur le Front National et ses prises de position l'Omerta chère aux terroristes et aux gangsters.
Plus d'interviews, ni de débats, ni de reportages, même plus d'attaques d'où les Français pouvaient encore par contraste, tirer quelques informations utiles. Le silence du tombeau. Exit le Front National, Tête haute et mains propres mais raides dans le cercueil.
Certains ministricules esquissèrent même un pas de danse. Trop tôt, Monsieur Madelin.
Les chiffres officiels publiés par le CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel) auraient dû faire quelque bruit (en effet, il était révélé officiellement qu'en 2000, le Front National avait eu 0,2% du temps d'antenne des émissions politiques, et que sur 170 grandes émissions politiques, le Front National en avait eu Z.E.R.O !
A ma connaissance, ce fait, digne d'une démocratie populaire mais, au vrai, n'avons nous pas un gouvernement socialo-communiste, ou d'une république bananière n'a soulevé ni une protestation, ni une interrogation, ni même une observation dans les milieux dits politiques, intellectuels, scientifiques, ce qui mesure le degré 0 de la pensée politique et du sentiment démocratique en France. Pour l'innocence persécutée, pas de Droits de l'Homme, pas d'avocat, pas de défenseur.
Pour nous empêcher même de faire une campagne de style traditionnel, on organisa un boycott bancaire qui dressera devant le FN le mur d'argent des banques cartellisées.
Vous savez ou vous ne savez pas que l'Etat rembourse aux candidats une partie de leurs frais de campagne sur présentation des factures acquittées. Mais, pour payer les factures, il faut de l'argent et ceux qui n'en ont pas ne peuvent faire campagne et donc être remboursés. Joli tour de passe-passe dans une république bananière de gauche !
Et bien ! là encore, échec cinglant des cagoulards de la Pensée Unique.
Aux municipales le FN malgré ces handicaps a présenté 240 listes et a obtenu 240.000 voix devant les Verts et l'Extrême-gauche.
Et 2 cerises sur le gâteau. La première, la réélection au 1er tour avec 60% des voix de Jacques Bompard et l'élection à Chauffailles de Madame Bignon, celle de notre ami Brangeon et d'autres encore.
Deuxième cerise : Nous faisons battre, victimes comme d'autres avant eux, les Mouillot, Noir, Carignon, Tapie, de la malédiction de Tout Ank LE PEN, une brochette de ministres de la gauche plurielle, qui ont la bonne idée de nous en faire grief publiquement Gayssot, des transports et de la loi scélérate, Guigou, garderesse des sceaux et ministresse des 35 heures, Lang de Blois et patte rose, Trautmann à Strasbourg et quelques autres de moindre fretin.
Aux cantonales, le Front National, tel le phénix ou le pénix, dont vous savez qu'il renaît toujours de ses cendres, l'un et l'autre se dit ou se disent comme disait Vaugelas, présentait le plus grand nombre de candidats : 1703 et grâce aux efforts de nos candidats, de nos militants non seulement retrouvait ses scores des années 90 mais encore se révélait être le seul parti, à droite, en progrès depuis 1999.
Rapportées à la totalité des cantons, le FN qui avait eu 1 million de voix aux européennes au moment de la crise remontait à 1.725.620 voix, soit près du double. Les concurrents du FN, étaient eux, mis en déroute.
Trotskistes de 5 à O,65, les chasseurs de 6,77 à 0,37 le RPF de Pasqua de 13 à 1,25, le MNR de 3,28 à 3,03.
Tandis que le RPR, l'UDF et DL perdaient 6 points (24 contre 30) malgré leurs réseaux de notables et d'élus sortants, chéris des médias locaux.
C'est clair, une fois de plus, la tentative d'assassinat du FN a échoué. Et ceux qui pensent qu'ils pourront continuer à traiter les patriotes français comme des colonisés ou des citoyens de second rang, s'exposent à quelques déconvenues cuisantes.
La lutte contre l'abstention
L'un des enseignements essentiels de ces deux consultations a été, outre l'échec de la gauche, un très fort taux d'abstention. Les électeurs français ont de moins en moins confiance dans les élections, ils en devinent plus qu'ils n'en connaissent les trucages. Ils savent aussi que les promesses des politiciens n'engagent que les électeurs qui les écoutent et que, bien qu'ils paradent en permanence sur l'estrade démagogique, ils sont incapables ou impuissants à résoudre les problèmes du pays.
Je me dois de seulement mettre en garde mes concitoyens, hommes ou femmes contre la tentation suicidaire de l'abstention. Certes, le système pseudo démocratique de la Vème décadente est perverti, truqué, vicié mais il l'est encore bien plus si les citoyens s'en désintéressent et laissent les mains libres aux truands et aux faussaires de la politique politicienne.
En outre, nous avons pu voir dans les bureaux de vote que si de nouveaux électeurs souvent issus de l'immigration viennent voter, beaucoup de français non seulement ne votent pas mais ne sont même pas inscrits sur les listes électorales. Nos candidats, au moment de constituer leurs listes ont recueilli des signatures de gens qui ignoraient qu'ils n'étaient pas ou qu'ils n'étaient plus inscrits.
Dites-vous bien que les politiciens, même s'il y avait 90% d'abstentions s'en contenteraient pour être élus.
Pendant cette année de campagne électorale décisive, chacun d'entre nous doit se faire le militant de la lutte contre l'abstention et expliquer que l'abstention est, en la circonstance, un suicide.
Nous sommes entrés déjà dans la campagne électorale présidentielle et aujourd'hui même, dans la campagne législative. Ces deux élections intimement liées vont être la dernière chance de la France française, indépendante et souveraine, maîtresse chez elle, dans des frontières qu'elle peut faire respecter. Ce sera 2002 ou jamais !
Déjà, la situation est, malgré des apparences soigneusement mises en scène, beaucoup plus grave qu'il n'y paraît et la baraque de foire multicolore et clinquante de la république socialo-communiste craque de toute part.
Dans cette bataille de la France pour la France, nous allons lancer toutes nos forces, tant nous sommes convaincus qu'elle va être décisive.
L'objectif sera de briser le complot contre la France, car il existe bien un véritable complot contre la Nation et partant contre la République qui en est le cadre institutionnel.
C'est parce que la Nation est la cible des puissants lobbies idéologiques et financiers et parce que nous sommes ses défenseurs, que nous sommes attaqués et non pour je ne sais quels "dérapages" dénoncés comme politiquement incorrects par les professionnels de la désinformation.
C'est la Nation française, qu'on veut démanteler et c'est son peuple qu'on veut décerveler et rendre aboulique par l'usage des drogues physiques, mentales, ou médiatiques.
La France, en effet, est non seulement attaquée matériellement par le démantèlement de ses institutions et l'abandon de sa souveraineté à l'Euro-fédéralisme et sa soumission aux organismes internationaux tous pilotés par les Etats-Unis, mais aussi par la désintégration programmée de ses valeurs morales, culturelles, familiales, sociales, nationales.
Avec six siècles de distance, n'y a-t-il pas une résonance étrange entre la France du Xvè siècle et celle du XXIè siècle ?
Certes, "il y a alors grande pitié au Royaume de France" au plein cur de la Guerre de Cent Ans, les rivalités féroces des grands féodaux, les famines, les épidémies, les exactions des routiers, la trahison d'Isabeau de Bavière, l'infâme Traité de Troyes, l'occupation étrangère.
Tout concourt à l'imminence d'un désastre annoncé. Et Jeanne vient, incarnant la légitimité, la volonté et le courage pour rendre l'espoir au peuple de France.
Aujourd'hui, l'existence de la France est menacée par la livraison de son indépendance, l'abandon de sa souveraineté, de ses lois et de sa monnaie, à des organisations étrangères, par ses dirigeants politiques qui, au contraire, avaient pour mission de la défendre.
Une immigration étrangère massive, passe les anciennes frontières abolies et au nom de l'Européisme et du mondialisme, l'héritage acquis par les générations précédentes, par leurs efforts et leurs sacrifices, est dilapidé.
Poursuivant le mirage du bonheur matériel, les Français laissent la proie pour l'ombre et anesthésiés par la propagande de la démocratie totalitaire sont au bord de désastres irréversibles.
Selon la formule du siècle dernier, "Ils dansent sur un volcan".
Elections capitales
L'an prochain, dans un an exactement, deux élections capitales vont avoir lieu qui seront la dernière chance offerte au peuple français de s'arracher à un destin de misère et de servitude. Elles sont, bien sûr, liées entre elles, temporellement et politiquement. En fait, elles ne constituent qu'une seule interrogation et il est évident qu'il faudra donner au Président élu pour 5 ans une majorité parlementaire capable de l'appuyer dans son dessein rénovateur.
Si, par malheur, les électeurs devaient par un vote de résignation ou pis encore en s'abstenant reconduire les chevaux de retour de la décadence, de l'impuissance et de la corruption, s'en serait fait de la France.
Comment pourraient-ils croire que ces gens là pourront faire demain dans des circonstances sociales et politiques plus dangereuses, ce qu'ils n'ont pu ni su faire hier et ce depuis 30 ans.
C'est une candidature de salut public, de rassemblement national autour de la Nation française et des valeurs essentielles de notre civilisation qu'il convient de proposer au peuple français en précisant bien qu'elle n'est pas celle d'un sauveur suprême. Il n'y a que le peuple français réveillé par la proximité, l'imminence du danger mortel qui puisse avec les meilleurs, les plus lucides et les plus courageux de ses fils engager la Bataille et la mener jusqu'à la victoire.
Il y a beaucoup de françaises et de français patriotes qui sont isolés mais de bonne volonté. Qu'ils n'attendent pas Jeanne d'Arc. Il n'en est qu'une. Mais, qu'ils reconnaissent ceux qui défendent dans l'esprit de Jeanne d'Arc, son idéal patriotique. Qu'ils s'unissent et nous rejoignent.
On ne leur demandera, ni leur origine politique ou sociale, ni leur religion, ni leur race mais seulement s'ils aiment la France et veulent lutter pour elle, pendant qu'il est encore temps car le temps presse.
Tout le monde sait bien que la France, malgré des apparences soigneusement et coûteusement entretenues, va mal. Les jeux télévisés, les spectacles sportifs, sont, au sens littéral du terme, des distractions, de plus en plus nombreuses d'ailleurs, mais qui, pour agréables qu'elles soient détournent notre attention de l'essentiel, du vital c'est-à-dire de ce qui peut protéger ou menacer nos vies, nos libertés, nos enfants, notre sécurité, nos biens.
Tout le monde sent bien que le calme, même quand il n'est pas troublé par la violence, est précaire et qu'il précède sans doute une période de grands risques. On n'aime point trop Cassandre, qui dit les vérités qui font mal et on accepte même que ceux qui disent les vérités soient bâillonnés ou diabolisés et pourtant, au bout du compte on n'échappe pas à la vérité.
La conjoncture
économique
- La conjoncture économique connaît une embellie liée jusqu'ici au dynamisme de l'économie américaine, mais le chômage ne baisse que dans les statistiques et celles-ci ne sont améliorées qu'à coup de subventions coûteuses tirées de la poche des contribuables. On sait aussi que le ralentissement prévu aux Etats-Unis risque de renverser cet équilibre virtuel.
On se réjouit officiellement de la surprenante hausse de dépenses des ménages alors qu'elle est liée à une anticipation du passage à l'Euro.
Le pouvoir socialiste, fidèle à ses aberrations doctrinales mondialistes croit pouvoir par la contrainte, limiter les licenciements qui sont pourtant la conséquence de la politique ultra-libérale mondialiste qu'il soutient par ailleurs. C'est la concurrence sans limite faite à nos entreprises, ce sont leurs charges fiscales et sociales écrasantes qui provoquent leurs difficultés.
Elles n'ont alors le choix qu'entre délocaliser leur production à l'étranger, perdre leurs clients et être acculés à la ruine ou procéder à des restrictions de personnel. Les responsables en sont non les entrepreneurs ou les actionnaires désignés comme les boucs émissaires, mais les politiciens qui sont aux ordres du Nouvel Ordre Mondial. Sans clients et sans actionnaires, il n'y aurait plus qu'une économie socialo-soviétique et la misère pour tous, sauf les apparatchiks comme naguère en URSS.
Les dépenses publiques ne cessent d'augmenter et avec elles les prélèvements obligatoires (impôts et charges). La conséquence en est le défaut d'investissement national, la désindustrialisation et l'émigration de nos élites, en particulier, jeunes.
Tous ces problèmes, qui pèsent sur l'avenir de chacun d'entre nous devraient être débattus démocratiquement en permanence mais plus encore pendant les campagnes électorales.
Notre pays qui donne généreusement au monde des leçons de démocratie, est lui-même une démocratie de carton, et en fait un pays totalitaire où la classe politique (gauche-droite confondues), n'a qu'un seul objectif : se maintenir au pouvoir par n'importe quel moyen. Pour cela, elle persécute la seule opposition qu'est le Front National, parce qu'elle est l'opposition nationale à toutes les menées euro-mondialistes qui leur sont communes.
Les partis de la Bande des Quatre sont convenus d'appliquer les consignes du B' Mai Brith pour bâillonner le Front National, avocat du peuple et voix de la Nation. Les médias font de même et organisent le silence autour de ses activités, de ses prises de position.
Ses élus sont traités comme des parias et mis au ban de la vie politique. Chirac et Jospin ont même été, à la veille des élections régionales jusqu'à lancer du haut du perron de leurs palais officiels, l'anathème empruntée au MRAP communiste : racistes, xénophobes et antisémites.
A la vérité, tout cela ne vise qu'à interdire au peuple français d'entendre les vérités relatives à l'immigration-invasion. Par une démarche parallèle, ce sont les pompiers et les médecins qu'on caillasse dans les banlieues.
Le peuple doit mettre en échec ces manuvres qui visent à le priver de sa liberté de choix en votant massivement pour ceux qui le défendent à tout risque. Il doit profiter des prochaines consultations pour renvoyer chez eux, tous les politiciens qui depuis 25 ans le trompent et le trahissent.
La France est menacée de disparaître et elle ne le sait pas car ceux qui ont mission de l'éclairer la trahissent en le lui cachant. Notre honneur, c'est de nous être battus, sans relâche contre vents et marées pour réveiller le peuple de sa torpeur.
Cette résolution sans faille a fait de nous les parias de la République, vilipendés et persécutés à proportion du fait qu'ils marchaient tête haute et mains propres et se déclaraient fidèles à la Nation, à son territoire et à ses institutions.
La révolution mondialiste
Mais qui donc nous menace ? C'est la révolution mondialiste.
Elle ne vise d'ailleurs pas que nous, mais toutes les nations du monde dont elle projette de détruire les structures politiques, sociales et morales pour y substituer le Nouvel Ordre Mondial et un gouvernement mondial. Le bras armé de cette entreprise subversive, aux ordres des lobbies financiers et idéologiques, ce sont les Etats-Unis et leurs affidés dans le monde. Comme l'avouait David Rockefeller, Président de la Trilatérale en 1991. "La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et des banquiers mondiaux est certainement préférable aux décisions nationales qui se pratiquent depuis des siècles". Déjà en 1978, Edmont de Rothschild déclarait au journal l'Entreprise : "le verrou qui maintenant doit sauter : c'est la Nation".
L'une des étapes de cette conspiration c'est l'Europe fédéraliste de Bruxelles, celle des Traités de Maastricht, de Schengen et d'Amsterdam, celle qui déjà nous impose 60 % des lois qui nous gouvernent et nous retire progressivement tous les attributs de la souveraineté : le contrôle de nos frontières, la politique régionale, l'indépendance monétaire, la défense, et qui si bon ordre n'y est mis, dès 2004 sera maîtresse de la politique d'immigration. Or, l'un des moyens prévus pour nous dénationaliser, c'est l'immigration massive de la population du Tiers-Monde avec laquelle il est chaudement recommandé de se métisser physiquement, culturellement, religieusement. Le Général américain Wesley Clark, commandant en chef de l'OTAN ne déclarait-il pas en juillet 99 : "Il ne doit plus y avoir de place en Europe pour les peuples non métissés".
L'ONU a déjà officiellement annoncé qu'en 2025, il faudrait à l'Europe 150 millions d'immigrés dont 23 millions pour la France.
Or, l'immigration massive que nous dénonçons inlassablement depuis 30 ans et qui nous vaut l'injuste réputation d'être racistes et xénophobes, alors que nous ne sommes que patriotes et francophiles, est aujourd'hui la menace la plus grave qui pèse sur notre avenir.
Elle est d'autant plus grave que la France et l'Europe sont touchées par une crise démographique catastrophique. Or, pendant que l'on ouvrait grandes les frontières et les crédits sociaux à l'immigration de peuplement, on n'a cessé d'affaiblir la cellule familiale et de réduire les aides dont elle bénéficiait, organisant ainsi la dénatalité française.
Les politiciens ont fait pendant 30 ans exactement l'inverse de ce qu'il fallait faire. Je les accuse d'avoir été les complices d'une substitution délibérée de population et d'un véritable crime contre la Nation et le Peuple français.
La situation, qui de préoccupante est devenue inquiétante, va évoluer de façon irréversible s'il n'y est pas donné de coup d'arrêt en 2002. Après, il sera trop tard. Car, et les deux phénomènes sont liés, si la menace extérieure, c'est l'Europe fédérale et la perte de souveraineté, la menace intérieure c'est l'immigration-invasion.
Nos ennemis, et nous n'en manquons pas, mais l'adage ne dit-il pas : "Beaucoup d'ennemis, beaucoup d'honneur", ne manqueront pas, si toutefois ils rendent compte de notre journée, de dire : "Le Pen rabâche, il n'y a rien de nouveau, il répète toujours la même chose, c'est une obsession".
Et tout cela est vrai. En effet, je répète depuis 30 ans que le recours à l'immigration étrangère dans les années 70 a été une faute économique et sociale grave car elle a creusé l'écart entre salariés intellectuels et salariés manuels, ceux-ci étant maintenus au plus bas sous la pression des salaires d'immigrés. Il eut suffi de payer aux Français le travail au prix du marché, c'est-à-dire ce qu'il valait. La productivité et la justice sociale y auraient gagné, sans besoin de l'immigration car, l'immigration étrangère, en France, n'a jamais été une nécessité mais un stupide laisser-aller.
Dans les années 80 et au fur et à mesure que l'immigration venait très majoritairement du Tiers-Monde, il ne pouvait plus s'agir même du prétexte de la nécessité puisque nous avons des millions de chômeurs. Outre le traitement social du chômage, il a fallu ajouter le coût de la politique d'immigration : 300 milliards par an.
Immigration-invasion
Depuis 25 ans, il est entré en France plus de 10 millions d'immigrés auxquels il faut ajouter les familles qui en sont nées. Aujourd'hui, on sait que de grandes villes, comme Roubaix mais aussi des plus petites sont à majorité immigrée.
L'immigration aujourd'hui est incontrôlée, clandestine, massive, planétaire et il est évident qu'elle peut déferler dans les propositions annoncées par l'O.N.U puisque les pays pauvres dont elle est originaire ont des réservoirs illimités (sans même parler de la Chine 1 milliard et demi ou de l'Inde 1 milliard), 3 pays méditerranéens vont passer de 60 à 100 millions en 20 ans, la Turquie, l'Egypte, le Maghreb.
C'est donc bien d'une vague déferlante qu'il s'agit, auprès de laquelle celle du roman visionnaire "le Camp des Saints" fera l'effet d'une vaguelette.
Les conséquences de cette folle politique menée, si on ose dire, par les gouvernements de gauche et de droite symbolisés aujourd'hui par le duo des cohabiteurs Jospin-Chirac sont désastreuses dans toute une série de domaines.
Dans celui des dépenses publiques, on l'a vu, dans celui du chômage, nourri constamment de ces arrivées, dans celui des écoles où elle favorise, l'anarchie, le désordre, la violence, la peur, la délinquance, l'échec scolaire déguisé.
Mais aussi et surtout dans le domaine de la sécurité publique dont tout le monde fait aujourd'hui semblant de s'occuper en voulant ignorer délibérément que l'insécurité est directement liée à l'immigration, mais aussi, bien sûr, à la lâcheté des pouvoirs publics, à l'insuffisance voulue de notre législation pénale, à la faiblesse des moyens et des personnels judiciaires et pénitentiaires, à la politisation de la magistrature et des médias, dont nous savons par Jean-François Khan aujourd'hui que 94 % des journalistes votent à gauche.
On peut dire que l'insécurité, joue une rôle d'avertisseur, comme la douleur ou la fièvre nous annoncent la maladie, elle révèle l'immigration qui sans elle se ferait de façon insensible comme la marée dans la Baie du Mont Saint Michel.
Pour que tout soit clair, sinon complet, disons bien que toute solution de ce problème doit comporter un volet de coopération avec les pays du Tiers-Monde et d'abord avec l'Afrique pour les aider à sortir de la misère, et le choix laissé aux immigrés, soit assimilés soit qui veulent l'être et qui aiment la France d'être prêts à la servir, d'être français à part entière. Cette politique généreuse digne de la France, exige en contre partie une fermeté sans réserve dans la politique tant à l'égard de l'Europe qu'à l'égard de l'immigration.
Celle-ci devra, pour être appliquée recevoir l'adhésion de la majorité des françaises et français qui devront immédiatement, dès l'élection présidentielle, être consultés par référendum au moins sur deux sujets : l'Europe fédérale ou confédérale et l'immigration. C'est dire que le président ne peut-être, en tout cas, Chirac puisqu'il avait promis en 95 de faire un référendum sur Amsterdam, promesse qu'il n'a pas tenue.
Je serai celui-là !
Le Président élu par les français qui auront voulu le changement dans une France Nationale et Républicaine tiendra sa promesse; je le sais, puisque si le peuple le veut, je serai celui-là !
Avec vous hommes et femmes, garçons et filles de mon pays, j'engagerai à la tête d'un grand Rassemblement National la bataille de France, pour la France, pour son indépendance et sa souveraineté, pour l'identité, la sécurité, la liberté du peuple français.
Avec toi Jeanne, bataillons pour la France !
Vive le Front National. Vive la France.
(Source http://www.front-national.com, le 9 mai 2001)
"LA BATAILLE DE FRANCE"
du 1er mai 2001
Chers amis, Chers camarades,
Mesdames, Messieurs,
Je voudrais tout d'abord vous remercier toutes et tous d'être là, réunis au rendez-vous de l' Honneur et de la Fidélité, pour le 23ème défilé convoqué ce 1er Mai par le Front National et en votre nom, et au mien, remercier tous ceux à qui nous devons cette belle fête et d'abord les organisateurs du Comité aux Manifestations, Jean-Michel Dubois, Yann Maréchal, Thierry Lacroix et Catherine Sandrin, les services et les fédérations du Front National, et toutes les délégations régionales venues pour beaucoup de si loin pour cette journée.
Merci aussi à notre Jeanne (Françoise Vilar) et son cheval Denikine, aux DPS et au CNC et à Chrétienté Solidarité, avec une mention spéciale au FNJ qui, avec le DPS, va organiser cet été la caravane de l'élection présidentielle, de Dunkerque à Menton, partant le 14 juillet de Neuvy sur Barangeon pour se terminer le 18 Août à la Trinité sur Mer, mon petit pays natal.
Pour ce 1er Mai inaugural du XXIe siècle et du 3ème millénaire, je voudrais évoquer :
La Fête Nationale du Travail
La Fête de Jeanne d'Arc
La Bataille de France
La surprise du Chef
Le travail, valeur de civilisation
Puisque le 1er Mai est la Fête Nationale du Travail après avoir été pendant tant d'années le sanglant symbole des luttes ouvrières, exprimons solennellement notre attachement aux travailleurs de notre pays, c'est à dire à tous ceux dont l'activité concourt au développement économique et au Progrès Social, mais aussi à leur épanouissement personnel et à leur bien-être familial. Pour nous, le travail est et demeure une valeur fondamentale de la civilisation.
N'oublions pas ceux qui sont aujourd'hui à la retraite, et dont le travail a contribué à fonder la prospérité dont nous profitons. Ils sont aujourd'hui, angoissés de leur avenir, puisque les folles politiques démographiques et les démagogies sociales des partis politiques et des syndicats de l'Etablissement ont abouti à un déséquilibre catastrophique entre travailleurs et retraités.
Il n'y a pas assez de jeunes pour compenser le nombre des anciens, pas assez de naissances pour équilibrer l'allongement de la vie. Seule une politique familiale de salut public et la renonciation à toute immigration pourraient, pour l'avenir, renverser cette tendance désastreuse.
La réduction brutale et obligatoire de l'âge de la retraite et les 35 heures, pour séduisantes qu'elles soient en apparence, ont des conséquences graves sur l'équilibre des caisses de retraite. Il faut les remettre à l'étude.
Lançons aussi un salut à ceux qui cherchent, sans en trouver, un travail et déplorons les carences graves de notre système d'éducation et de formation professionnelle et redisons combien il nous paraît souhaitable que tous les Français puissent bénéficier prioritairement des fruits de l'activité et du patrimoine national.
Disons qu'il est aussi du devoir de l'Etat, et singulièrement de l'Etat-Nation de faire respecter avec le droit de grève, moyen ultime de défense des travailleurs, les limitations qu'il comporte ou qu'il devrait comporter pour que soient défendus les droits prioritaires des clients ou des usagers des services publics, dont les agents ne doivent jamais oublier qu'ils sont au service du public, que c'est là leur devoir et leur honneur.
Une pensée affectueuse aussi pour les travailleurs licenciés d'entreprises auxquels ils sont attachés par des liens qui ne sont pas seulement ceux du salaire. Tout doit être fait pour leur permettre de retrouver un emploi. Mais qu'ils se méfient des manipulations de certains syndicats activistes et de leur dénonciation des entreprises et des actionnaires, boucs émissaires de situations causées par l'ultra-libéralisme mondialiste, promu ou accepté par les partis de la gauche plurielle.
Un dernier mot de sympathie et de solidarité avec nos compatriotes victimes des inondations du Bassin de la Somme. Ils doivent, comme c'est normal, être couverts par la forme supérieure d'assurance contre les catastrophes qu'est la Nation, à condition, bien sûr, que ceux qui la dirigent n'aient pas dilapidé l'argent des contribuables pour satisfaire leurs utopies mortifères.
Que les travailleurs français sachent surtout que leur meilleure chance de protection et de promotion est contenue dans leur appartenance à la Nation française, indépendante et souveraine et c'est pourquoi nous avons choisi de fêter le même jour avec le Travail, Saint Joseph, artisan, et Sainte Jeanne, symbole de la Patrie.
Jeanne, sainte et héroïne
Jeanne, humble pastourelle des marches lorraines mais née en Pays de France, messagère des voix du Ciel, vierge et soldat, sainte et martyre, traverse l'azur de notre Histoire comme une éblouissante comète, puisque sa courte vie publique se déroulera en deux années, du départ de Vaucouleurs le 23 février 1429 à sa mort sur le bûcher de Rouen le 30 mai 1431.
Elle a 17 ans quand elle part pour Chinon. Trois mois après, elle délivre Orléans et y entre comme général victorieux à la tête des troupes royales. Le 18 juin, elle écrase les Anglais à Patay et le 17 juillet, elle est à Reims pour y faire sacrer roi de France, le Dauphin Charles. Le 6 septembre, elle donne l'assaut à Paris, et à la Porte Saint-Honoré est blessée pour la 3ème fois d'un trait d'arbalète à la cuisse. Ses deux pages ont 14 ans et l'un d'eux Raymond est tué à ses cotés.
Rappelons alors que le Roi a 26 ans, le Duc d'Alençon 23, Dunois, le Bâtard d'Orléans 26, et que l'un de ses compagnons d'armes, Gilles de Rais est alors fait Maréchal de France a 25 ans.
Mais il en est de plus jeunes encore, jouvenceaux échappés à la tutelle familiale pour participer à son épopée. En ces temps, la valeur n'attend pas le nombre d'années.
Jeanne va aller plus loin, car sa mission n'est pas seulement de la Terre mais du Ciel, et il lui faut la couronne du martyre après la gloire mais aussi les humiliations et les souffrances les plus terribles parce qu'infligées à l'innocence.
Faite prisonnière à Compiègne le 23 mai 1430, vendue aux Anglais, pour 20.000 livres d'Or par le Comte Jean de Luxembourg, elle va passer le reste de sa vie dans les geôles de l'ennemi. Une fois encore, elle sera blessée en tentant de s'évader de prison.
Le roi l'a oubliée, circonvenu par les intrigants de la Cour, l'Eglise dont elle est une fidèle servante va essayer de briser sa volonté et de justifier sa mort et le nom de l'évêque Cauchon, masquant celui des infâmes complices, restera jusqu'à la fin des siècles comme le symbole de la pire iniquité, ses compagnons sont impuissants ou dispersés. Elle est désormais seule. Comme Jésus, elle va vivre sa passion et elle aussi monter vers son Golgotha. Le 30 mai 1431, condamnée à mort, Jeanne est livrée au bourreau et brûlée vive sur le bûcher, offrant sa jeune vie en holocauste à Dieu et à la France. Son dernier mot sera Jésus. Elle avait 19 ans.
Le connétable breton Richemont va se charger de réaliser sa prophétie. 22 ans plus tard l'Anglais est bouté hors de France.
Figure historique incomparable de notre patrimoine national, elle fut à la fois Sainte et Martyre en même temps qu'un grand chef de guerre au service de son Dieu et de sa Patrie. Jeanne, femme de guerre est aussi femme de cur et aucun patriote ne peut oublier cette phrase sublime "Ah je n'ai jamais vu sang de Français que les cheveux ne me soient levés sur la tête". Gageons qu'aujourd'hui, elle serait poursuivie par le MRAP pour discrimination raciale.
Rien ne lui fut épargné, en échange de sa gloire immortelle, ni les abandons, ni les trahisons, ni les plus basses insultes, ni les plus ignobles calomnies. Elle fut déjà victime de la désinformation et, bien sûr, de la diabolisation.
Gabriel Hanotaux, l'un de ses biographes écrivait, il y a un siècle "La mission de Jeanne d'Arc durera toujours". C'est ce qui explique et justifie que nous ouvrions ensemble ce XXIe siècle et ce 3ème millénaire en exaltant Jeanne, impérissable et toujours présente.
Foi en la France éternelle, amour de la Patrie, défense du Peuple, indépendance, autorité, identité, courage, honneur et sacrifice. Tels furent ses principes d'action qui sont aujourd'hui aussi les nôtres.
Outre donc toutes ses exceptionnelles qualités, il en est une qui est d'ailleurs la marque des grands destins. C'est celle de ceux qui meurent jeunes, comme le Christ. Alexandre et tant de héros français, sans jamais connaître l'accomplissement et dont Brasillach écrit "ils ne sont pas venus apporter la paix mais l'épée". Et c'est pourquoi, Jeanne est aussi la patronne de la Jeunesse de France.
Jeunesse de France
C'est cette jeunesse de Jeanne que nous devons évoquer ici et maintenant, car dans une France vieillissante minée par le doute et le scepticisme, c'est à la jeunesse qu'il faut faire appel, c'est elle qu'il faut exhorter. Notre jeunesse est victime d'une formidable diffamation car, dans le but de masquer que les graves incidents qui se multiplient dans toute la France sont le fait des marges de l'immigration, la Pensée Unique les a baptisés du nom générique de "jeunes", faisant ainsi passer la responsabilité sociale des excès de l'immigration sur les épaules de la jeunesse. Bel exemple de désinformation et d'intoxication comme il en existe tant chez nous.
Il n'en reste pas moins qu' apparemment, au moins, les jeunes ne s'engagent plus sur le terrain politique, voire même se désintéressent de l'avenir de la Nation. Pourtant, on le sait, il existe une jeunesse studieuse et même quand elle a la chance de bénéficier d'un environnement social stable ou mieux encore d'une famille d'enseignants, qui est d'un niveau excellent.
Cette désaffection est d'ailleurs compréhensible. La politique impuissante et corrompue, ses guerres picrocholines découragent ceux qui n'ont pas l'âme trempée par l'éducation ou exaltée par l'idéal.
Dans un monde où trônent les nouveaux dieux de la finance, du spectacle ou du sport, comment leur reprocher de n'avoir d'autre objectif que la réussite matérielle ?
Ceux qui le peuvent n'hésiteront même pas à s'expatrier vers des cieux fiscalement plus cléments, 300.000 dit-on rien qu'à Londres. Ils ne savent pas qu'on n'emporte pas la Patrie à la semelle de ses souliers ni au talon de ses chéquiers.
Les autres, la grande masse, sont voués par les délires marxistes qui gouvernent l'Education Nationale depuis 50 ans à la régression intellectuelle et culturelle. Aux marges sociales, dans les banlieues, s'établit une situation qui interdirait, même si elle était souhaitée, toute intégration et toute insertion.
La Vème République a trahi la jeunesse française. Le dinosaure enseignant (1 million 300.000 fonctionnaires) toujours plus vorace, fait sous lui et Lang pendant, bave d'autosatisfaction. Le monstre se porte bien, hélas et personne n'a réussi à le dégraisser, au contraire.
L'apprentissage de la vie, de ses difficultés, des ses pièges n'est pas seulement intellectuel, le plus éloigné des réalités, il est aussi manuel, moral, affectif, social.
Naguère, la famille, l'école, l'armée, la religion enseignaient les bases de la vie en société et ses règles dans le cadre de la morale, de la loi, de la discipline et du travail.
Mais aujourd'hui n'ont-ils pas des raisons de penser comme l'Impératrice Eugénie, contrainte en 1970 à l'exil que "quand l'enthousiasme n'existe plus, l'idée de se sacrifier perd du terrain et les rédempteurs dans une société sceptique sont des victimes".
Qu'ils soient maudits ceux qui trompent, mentent et trahissent la jeunesse, qui la dépouillent de sa Patrie et de ses patrimoines, qui la forcent à renier le passé d'où elle vient et sans lequel elle ne serait pas, qui lui font croire qu'on peut affronter le siècle qui vient, les lèvres peintes et les cheveux couronnés de violettes comme ces jeunes athéniens venus souriants au devant des rudes guerriers de Philippe de Macédoine, qui, sans coup férir, et sans comprendre, les égorgèrent.
Qu'ils soient maudits, ceux qui "du passé font table rase" et prétendent que "l'internationale fera le genre humain".
Pour l'heure, le temps n'est pas encore aux désordres généralisés, encore qu'ils s'approchent, mais qu'au moins les jeunes ouvrent les yeux et regardent au-delà des heures présentes, les événements qui vont forcer leur destin, s'ils n'y prennent garde. La place de la jeunesse est en première ligne et ils sont, même s'ils ne le savent pas, en première ligne.
Il n'est que temps que la jeunesse de France et celles des Nations européennes se lèvent et prennent en main leur destin, car c'est d'elles qu'il dépend, s'il sera de liberté ou de servitude. L'espoir les soutiendra mais elles ne conquerront la victoire qu'en étant lucides et courageuses.
Lucidité et courage
Lucides et courageux, nous l'avons été et nous le sommes encore, nous qui n'avons jamais craint d'affronter à visage découvert l'adversité, qu'elle vienne de face ou de dos.
La trahison dont nous avons été victimes, il y a maintenant déjà deux ans et demi a eu de graves conséquences, mais les espoirs qu'avaient mis en elle nos ennemis et d'abord ceux qui l'avaient fomentée, ont été déçus.
L'objectif était de faire sauter la résistance que représente le Front National, à l'européisme et au mondialisme pour leur livrer la France, pieds et poings liés.
Les élections européennes devaient, croyaient-ils, sonner notre glas, elles sonnèrent celui de la félonie. Tout allait être tenté pour me priver alors de mes mandats politiques et de leur tribune politique, là aussi pour l'essentiel, échec des comploteurs.
On nous attendait aux élections locales, terrain qui nous est, bien évidemment, le moins favorable et pour nous éliminer, on organisait, en violation flagrante des règles les plus élémentaires de la démocratie, un boycott médiatique total. Il s'agissait de nous tuer politiquement en faisant sur le Front National et ses prises de position l'Omerta chère aux terroristes et aux gangsters.
Plus d'interviews, ni de débats, ni de reportages, même plus d'attaques d'où les Français pouvaient encore par contraste, tirer quelques informations utiles. Le silence du tombeau. Exit le Front National, Tête haute et mains propres mais raides dans le cercueil.
Certains ministricules esquissèrent même un pas de danse. Trop tôt, Monsieur Madelin.
Les chiffres officiels publiés par le CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel) auraient dû faire quelque bruit (en effet, il était révélé officiellement qu'en 2000, le Front National avait eu 0,2% du temps d'antenne des émissions politiques, et que sur 170 grandes émissions politiques, le Front National en avait eu Z.E.R.O !
A ma connaissance, ce fait, digne d'une démocratie populaire mais, au vrai, n'avons nous pas un gouvernement socialo-communiste, ou d'une république bananière n'a soulevé ni une protestation, ni une interrogation, ni même une observation dans les milieux dits politiques, intellectuels, scientifiques, ce qui mesure le degré 0 de la pensée politique et du sentiment démocratique en France. Pour l'innocence persécutée, pas de Droits de l'Homme, pas d'avocat, pas de défenseur.
Pour nous empêcher même de faire une campagne de style traditionnel, on organisa un boycott bancaire qui dressera devant le FN le mur d'argent des banques cartellisées.
Vous savez ou vous ne savez pas que l'Etat rembourse aux candidats une partie de leurs frais de campagne sur présentation des factures acquittées. Mais, pour payer les factures, il faut de l'argent et ceux qui n'en ont pas ne peuvent faire campagne et donc être remboursés. Joli tour de passe-passe dans une république bananière de gauche !
Et bien ! là encore, échec cinglant des cagoulards de la Pensée Unique.
Aux municipales le FN malgré ces handicaps a présenté 240 listes et a obtenu 240.000 voix devant les Verts et l'Extrême-gauche.
Et 2 cerises sur le gâteau. La première, la réélection au 1er tour avec 60% des voix de Jacques Bompard et l'élection à Chauffailles de Madame Bignon, celle de notre ami Brangeon et d'autres encore.
Deuxième cerise : Nous faisons battre, victimes comme d'autres avant eux, les Mouillot, Noir, Carignon, Tapie, de la malédiction de Tout Ank LE PEN, une brochette de ministres de la gauche plurielle, qui ont la bonne idée de nous en faire grief publiquement Gayssot, des transports et de la loi scélérate, Guigou, garderesse des sceaux et ministresse des 35 heures, Lang de Blois et patte rose, Trautmann à Strasbourg et quelques autres de moindre fretin.
Aux cantonales, le Front National, tel le phénix ou le pénix, dont vous savez qu'il renaît toujours de ses cendres, l'un et l'autre se dit ou se disent comme disait Vaugelas, présentait le plus grand nombre de candidats : 1703 et grâce aux efforts de nos candidats, de nos militants non seulement retrouvait ses scores des années 90 mais encore se révélait être le seul parti, à droite, en progrès depuis 1999.
Rapportées à la totalité des cantons, le FN qui avait eu 1 million de voix aux européennes au moment de la crise remontait à 1.725.620 voix, soit près du double. Les concurrents du FN, étaient eux, mis en déroute.
Trotskistes de 5 à O,65, les chasseurs de 6,77 à 0,37 le RPF de Pasqua de 13 à 1,25, le MNR de 3,28 à 3,03.
Tandis que le RPR, l'UDF et DL perdaient 6 points (24 contre 30) malgré leurs réseaux de notables et d'élus sortants, chéris des médias locaux.
C'est clair, une fois de plus, la tentative d'assassinat du FN a échoué. Et ceux qui pensent qu'ils pourront continuer à traiter les patriotes français comme des colonisés ou des citoyens de second rang, s'exposent à quelques déconvenues cuisantes.
La lutte contre l'abstention
L'un des enseignements essentiels de ces deux consultations a été, outre l'échec de la gauche, un très fort taux d'abstention. Les électeurs français ont de moins en moins confiance dans les élections, ils en devinent plus qu'ils n'en connaissent les trucages. Ils savent aussi que les promesses des politiciens n'engagent que les électeurs qui les écoutent et que, bien qu'ils paradent en permanence sur l'estrade démagogique, ils sont incapables ou impuissants à résoudre les problèmes du pays.
Je me dois de seulement mettre en garde mes concitoyens, hommes ou femmes contre la tentation suicidaire de l'abstention. Certes, le système pseudo démocratique de la Vème décadente est perverti, truqué, vicié mais il l'est encore bien plus si les citoyens s'en désintéressent et laissent les mains libres aux truands et aux faussaires de la politique politicienne.
En outre, nous avons pu voir dans les bureaux de vote que si de nouveaux électeurs souvent issus de l'immigration viennent voter, beaucoup de français non seulement ne votent pas mais ne sont même pas inscrits sur les listes électorales. Nos candidats, au moment de constituer leurs listes ont recueilli des signatures de gens qui ignoraient qu'ils n'étaient pas ou qu'ils n'étaient plus inscrits.
Dites-vous bien que les politiciens, même s'il y avait 90% d'abstentions s'en contenteraient pour être élus.
Pendant cette année de campagne électorale décisive, chacun d'entre nous doit se faire le militant de la lutte contre l'abstention et expliquer que l'abstention est, en la circonstance, un suicide.
Nous sommes entrés déjà dans la campagne électorale présidentielle et aujourd'hui même, dans la campagne législative. Ces deux élections intimement liées vont être la dernière chance de la France française, indépendante et souveraine, maîtresse chez elle, dans des frontières qu'elle peut faire respecter. Ce sera 2002 ou jamais !
Déjà, la situation est, malgré des apparences soigneusement mises en scène, beaucoup plus grave qu'il n'y paraît et la baraque de foire multicolore et clinquante de la république socialo-communiste craque de toute part.
Dans cette bataille de la France pour la France, nous allons lancer toutes nos forces, tant nous sommes convaincus qu'elle va être décisive.
L'objectif sera de briser le complot contre la France, car il existe bien un véritable complot contre la Nation et partant contre la République qui en est le cadre institutionnel.
C'est parce que la Nation est la cible des puissants lobbies idéologiques et financiers et parce que nous sommes ses défenseurs, que nous sommes attaqués et non pour je ne sais quels "dérapages" dénoncés comme politiquement incorrects par les professionnels de la désinformation.
C'est la Nation française, qu'on veut démanteler et c'est son peuple qu'on veut décerveler et rendre aboulique par l'usage des drogues physiques, mentales, ou médiatiques.
La France, en effet, est non seulement attaquée matériellement par le démantèlement de ses institutions et l'abandon de sa souveraineté à l'Euro-fédéralisme et sa soumission aux organismes internationaux tous pilotés par les Etats-Unis, mais aussi par la désintégration programmée de ses valeurs morales, culturelles, familiales, sociales, nationales.
Avec six siècles de distance, n'y a-t-il pas une résonance étrange entre la France du Xvè siècle et celle du XXIè siècle ?
Certes, "il y a alors grande pitié au Royaume de France" au plein cur de la Guerre de Cent Ans, les rivalités féroces des grands féodaux, les famines, les épidémies, les exactions des routiers, la trahison d'Isabeau de Bavière, l'infâme Traité de Troyes, l'occupation étrangère.
Tout concourt à l'imminence d'un désastre annoncé. Et Jeanne vient, incarnant la légitimité, la volonté et le courage pour rendre l'espoir au peuple de France.
Aujourd'hui, l'existence de la France est menacée par la livraison de son indépendance, l'abandon de sa souveraineté, de ses lois et de sa monnaie, à des organisations étrangères, par ses dirigeants politiques qui, au contraire, avaient pour mission de la défendre.
Une immigration étrangère massive, passe les anciennes frontières abolies et au nom de l'Européisme et du mondialisme, l'héritage acquis par les générations précédentes, par leurs efforts et leurs sacrifices, est dilapidé.
Poursuivant le mirage du bonheur matériel, les Français laissent la proie pour l'ombre et anesthésiés par la propagande de la démocratie totalitaire sont au bord de désastres irréversibles.
Selon la formule du siècle dernier, "Ils dansent sur un volcan".
Elections capitales
L'an prochain, dans un an exactement, deux élections capitales vont avoir lieu qui seront la dernière chance offerte au peuple français de s'arracher à un destin de misère et de servitude. Elles sont, bien sûr, liées entre elles, temporellement et politiquement. En fait, elles ne constituent qu'une seule interrogation et il est évident qu'il faudra donner au Président élu pour 5 ans une majorité parlementaire capable de l'appuyer dans son dessein rénovateur.
Si, par malheur, les électeurs devaient par un vote de résignation ou pis encore en s'abstenant reconduire les chevaux de retour de la décadence, de l'impuissance et de la corruption, s'en serait fait de la France.
Comment pourraient-ils croire que ces gens là pourront faire demain dans des circonstances sociales et politiques plus dangereuses, ce qu'ils n'ont pu ni su faire hier et ce depuis 30 ans.
C'est une candidature de salut public, de rassemblement national autour de la Nation française et des valeurs essentielles de notre civilisation qu'il convient de proposer au peuple français en précisant bien qu'elle n'est pas celle d'un sauveur suprême. Il n'y a que le peuple français réveillé par la proximité, l'imminence du danger mortel qui puisse avec les meilleurs, les plus lucides et les plus courageux de ses fils engager la Bataille et la mener jusqu'à la victoire.
Il y a beaucoup de françaises et de français patriotes qui sont isolés mais de bonne volonté. Qu'ils n'attendent pas Jeanne d'Arc. Il n'en est qu'une. Mais, qu'ils reconnaissent ceux qui défendent dans l'esprit de Jeanne d'Arc, son idéal patriotique. Qu'ils s'unissent et nous rejoignent.
On ne leur demandera, ni leur origine politique ou sociale, ni leur religion, ni leur race mais seulement s'ils aiment la France et veulent lutter pour elle, pendant qu'il est encore temps car le temps presse.
Tout le monde sait bien que la France, malgré des apparences soigneusement et coûteusement entretenues, va mal. Les jeux télévisés, les spectacles sportifs, sont, au sens littéral du terme, des distractions, de plus en plus nombreuses d'ailleurs, mais qui, pour agréables qu'elles soient détournent notre attention de l'essentiel, du vital c'est-à-dire de ce qui peut protéger ou menacer nos vies, nos libertés, nos enfants, notre sécurité, nos biens.
Tout le monde sent bien que le calme, même quand il n'est pas troublé par la violence, est précaire et qu'il précède sans doute une période de grands risques. On n'aime point trop Cassandre, qui dit les vérités qui font mal et on accepte même que ceux qui disent les vérités soient bâillonnés ou diabolisés et pourtant, au bout du compte on n'échappe pas à la vérité.
La conjoncture
économique
- La conjoncture économique connaît une embellie liée jusqu'ici au dynamisme de l'économie américaine, mais le chômage ne baisse que dans les statistiques et celles-ci ne sont améliorées qu'à coup de subventions coûteuses tirées de la poche des contribuables. On sait aussi que le ralentissement prévu aux Etats-Unis risque de renverser cet équilibre virtuel.
On se réjouit officiellement de la surprenante hausse de dépenses des ménages alors qu'elle est liée à une anticipation du passage à l'Euro.
Le pouvoir socialiste, fidèle à ses aberrations doctrinales mondialistes croit pouvoir par la contrainte, limiter les licenciements qui sont pourtant la conséquence de la politique ultra-libérale mondialiste qu'il soutient par ailleurs. C'est la concurrence sans limite faite à nos entreprises, ce sont leurs charges fiscales et sociales écrasantes qui provoquent leurs difficultés.
Elles n'ont alors le choix qu'entre délocaliser leur production à l'étranger, perdre leurs clients et être acculés à la ruine ou procéder à des restrictions de personnel. Les responsables en sont non les entrepreneurs ou les actionnaires désignés comme les boucs émissaires, mais les politiciens qui sont aux ordres du Nouvel Ordre Mondial. Sans clients et sans actionnaires, il n'y aurait plus qu'une économie socialo-soviétique et la misère pour tous, sauf les apparatchiks comme naguère en URSS.
Les dépenses publiques ne cessent d'augmenter et avec elles les prélèvements obligatoires (impôts et charges). La conséquence en est le défaut d'investissement national, la désindustrialisation et l'émigration de nos élites, en particulier, jeunes.
Tous ces problèmes, qui pèsent sur l'avenir de chacun d'entre nous devraient être débattus démocratiquement en permanence mais plus encore pendant les campagnes électorales.
Notre pays qui donne généreusement au monde des leçons de démocratie, est lui-même une démocratie de carton, et en fait un pays totalitaire où la classe politique (gauche-droite confondues), n'a qu'un seul objectif : se maintenir au pouvoir par n'importe quel moyen. Pour cela, elle persécute la seule opposition qu'est le Front National, parce qu'elle est l'opposition nationale à toutes les menées euro-mondialistes qui leur sont communes.
Les partis de la Bande des Quatre sont convenus d'appliquer les consignes du B' Mai Brith pour bâillonner le Front National, avocat du peuple et voix de la Nation. Les médias font de même et organisent le silence autour de ses activités, de ses prises de position.
Ses élus sont traités comme des parias et mis au ban de la vie politique. Chirac et Jospin ont même été, à la veille des élections régionales jusqu'à lancer du haut du perron de leurs palais officiels, l'anathème empruntée au MRAP communiste : racistes, xénophobes et antisémites.
A la vérité, tout cela ne vise qu'à interdire au peuple français d'entendre les vérités relatives à l'immigration-invasion. Par une démarche parallèle, ce sont les pompiers et les médecins qu'on caillasse dans les banlieues.
Le peuple doit mettre en échec ces manuvres qui visent à le priver de sa liberté de choix en votant massivement pour ceux qui le défendent à tout risque. Il doit profiter des prochaines consultations pour renvoyer chez eux, tous les politiciens qui depuis 25 ans le trompent et le trahissent.
La France est menacée de disparaître et elle ne le sait pas car ceux qui ont mission de l'éclairer la trahissent en le lui cachant. Notre honneur, c'est de nous être battus, sans relâche contre vents et marées pour réveiller le peuple de sa torpeur.
Cette résolution sans faille a fait de nous les parias de la République, vilipendés et persécutés à proportion du fait qu'ils marchaient tête haute et mains propres et se déclaraient fidèles à la Nation, à son territoire et à ses institutions.
La révolution mondialiste
Mais qui donc nous menace ? C'est la révolution mondialiste.
Elle ne vise d'ailleurs pas que nous, mais toutes les nations du monde dont elle projette de détruire les structures politiques, sociales et morales pour y substituer le Nouvel Ordre Mondial et un gouvernement mondial. Le bras armé de cette entreprise subversive, aux ordres des lobbies financiers et idéologiques, ce sont les Etats-Unis et leurs affidés dans le monde. Comme l'avouait David Rockefeller, Président de la Trilatérale en 1991. "La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et des banquiers mondiaux est certainement préférable aux décisions nationales qui se pratiquent depuis des siècles". Déjà en 1978, Edmont de Rothschild déclarait au journal l'Entreprise : "le verrou qui maintenant doit sauter : c'est la Nation".
L'une des étapes de cette conspiration c'est l'Europe fédéraliste de Bruxelles, celle des Traités de Maastricht, de Schengen et d'Amsterdam, celle qui déjà nous impose 60 % des lois qui nous gouvernent et nous retire progressivement tous les attributs de la souveraineté : le contrôle de nos frontières, la politique régionale, l'indépendance monétaire, la défense, et qui si bon ordre n'y est mis, dès 2004 sera maîtresse de la politique d'immigration. Or, l'un des moyens prévus pour nous dénationaliser, c'est l'immigration massive de la population du Tiers-Monde avec laquelle il est chaudement recommandé de se métisser physiquement, culturellement, religieusement. Le Général américain Wesley Clark, commandant en chef de l'OTAN ne déclarait-il pas en juillet 99 : "Il ne doit plus y avoir de place en Europe pour les peuples non métissés".
L'ONU a déjà officiellement annoncé qu'en 2025, il faudrait à l'Europe 150 millions d'immigrés dont 23 millions pour la France.
Or, l'immigration massive que nous dénonçons inlassablement depuis 30 ans et qui nous vaut l'injuste réputation d'être racistes et xénophobes, alors que nous ne sommes que patriotes et francophiles, est aujourd'hui la menace la plus grave qui pèse sur notre avenir.
Elle est d'autant plus grave que la France et l'Europe sont touchées par une crise démographique catastrophique. Or, pendant que l'on ouvrait grandes les frontières et les crédits sociaux à l'immigration de peuplement, on n'a cessé d'affaiblir la cellule familiale et de réduire les aides dont elle bénéficiait, organisant ainsi la dénatalité française.
Les politiciens ont fait pendant 30 ans exactement l'inverse de ce qu'il fallait faire. Je les accuse d'avoir été les complices d'une substitution délibérée de population et d'un véritable crime contre la Nation et le Peuple français.
La situation, qui de préoccupante est devenue inquiétante, va évoluer de façon irréversible s'il n'y est pas donné de coup d'arrêt en 2002. Après, il sera trop tard. Car, et les deux phénomènes sont liés, si la menace extérieure, c'est l'Europe fédérale et la perte de souveraineté, la menace intérieure c'est l'immigration-invasion.
Nos ennemis, et nous n'en manquons pas, mais l'adage ne dit-il pas : "Beaucoup d'ennemis, beaucoup d'honneur", ne manqueront pas, si toutefois ils rendent compte de notre journée, de dire : "Le Pen rabâche, il n'y a rien de nouveau, il répète toujours la même chose, c'est une obsession".
Et tout cela est vrai. En effet, je répète depuis 30 ans que le recours à l'immigration étrangère dans les années 70 a été une faute économique et sociale grave car elle a creusé l'écart entre salariés intellectuels et salariés manuels, ceux-ci étant maintenus au plus bas sous la pression des salaires d'immigrés. Il eut suffi de payer aux Français le travail au prix du marché, c'est-à-dire ce qu'il valait. La productivité et la justice sociale y auraient gagné, sans besoin de l'immigration car, l'immigration étrangère, en France, n'a jamais été une nécessité mais un stupide laisser-aller.
Dans les années 80 et au fur et à mesure que l'immigration venait très majoritairement du Tiers-Monde, il ne pouvait plus s'agir même du prétexte de la nécessité puisque nous avons des millions de chômeurs. Outre le traitement social du chômage, il a fallu ajouter le coût de la politique d'immigration : 300 milliards par an.
Immigration-invasion
Depuis 25 ans, il est entré en France plus de 10 millions d'immigrés auxquels il faut ajouter les familles qui en sont nées. Aujourd'hui, on sait que de grandes villes, comme Roubaix mais aussi des plus petites sont à majorité immigrée.
L'immigration aujourd'hui est incontrôlée, clandestine, massive, planétaire et il est évident qu'elle peut déferler dans les propositions annoncées par l'O.N.U puisque les pays pauvres dont elle est originaire ont des réservoirs illimités (sans même parler de la Chine 1 milliard et demi ou de l'Inde 1 milliard), 3 pays méditerranéens vont passer de 60 à 100 millions en 20 ans, la Turquie, l'Egypte, le Maghreb.
C'est donc bien d'une vague déferlante qu'il s'agit, auprès de laquelle celle du roman visionnaire "le Camp des Saints" fera l'effet d'une vaguelette.
Les conséquences de cette folle politique menée, si on ose dire, par les gouvernements de gauche et de droite symbolisés aujourd'hui par le duo des cohabiteurs Jospin-Chirac sont désastreuses dans toute une série de domaines.
Dans celui des dépenses publiques, on l'a vu, dans celui du chômage, nourri constamment de ces arrivées, dans celui des écoles où elle favorise, l'anarchie, le désordre, la violence, la peur, la délinquance, l'échec scolaire déguisé.
Mais aussi et surtout dans le domaine de la sécurité publique dont tout le monde fait aujourd'hui semblant de s'occuper en voulant ignorer délibérément que l'insécurité est directement liée à l'immigration, mais aussi, bien sûr, à la lâcheté des pouvoirs publics, à l'insuffisance voulue de notre législation pénale, à la faiblesse des moyens et des personnels judiciaires et pénitentiaires, à la politisation de la magistrature et des médias, dont nous savons par Jean-François Khan aujourd'hui que 94 % des journalistes votent à gauche.
On peut dire que l'insécurité, joue une rôle d'avertisseur, comme la douleur ou la fièvre nous annoncent la maladie, elle révèle l'immigration qui sans elle se ferait de façon insensible comme la marée dans la Baie du Mont Saint Michel.
Pour que tout soit clair, sinon complet, disons bien que toute solution de ce problème doit comporter un volet de coopération avec les pays du Tiers-Monde et d'abord avec l'Afrique pour les aider à sortir de la misère, et le choix laissé aux immigrés, soit assimilés soit qui veulent l'être et qui aiment la France d'être prêts à la servir, d'être français à part entière. Cette politique généreuse digne de la France, exige en contre partie une fermeté sans réserve dans la politique tant à l'égard de l'Europe qu'à l'égard de l'immigration.
Celle-ci devra, pour être appliquée recevoir l'adhésion de la majorité des françaises et français qui devront immédiatement, dès l'élection présidentielle, être consultés par référendum au moins sur deux sujets : l'Europe fédérale ou confédérale et l'immigration. C'est dire que le président ne peut-être, en tout cas, Chirac puisqu'il avait promis en 95 de faire un référendum sur Amsterdam, promesse qu'il n'a pas tenue.
Je serai celui-là !
Le Président élu par les français qui auront voulu le changement dans une France Nationale et Républicaine tiendra sa promesse; je le sais, puisque si le peuple le veut, je serai celui-là !
Avec vous hommes et femmes, garçons et filles de mon pays, j'engagerai à la tête d'un grand Rassemblement National la bataille de France, pour la France, pour son indépendance et sa souveraineté, pour l'identité, la sécurité, la liberté du peuple français.
Avec toi Jeanne, bataillons pour la France !
Vive le Front National. Vive la France.
(Source http://www.front-national.com, le 9 mai 2001)