Entretien avec la presse de M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères, sur l'action de l'Union européenne face à la situation au Mali, à Bruxelles le 17 janvier 2013.

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Circonstance : Conseil affaires étrangères, à Bruxelles (Belgique) le 17 janvier 2013

Texte intégral

Q - Bonjour Monsieur Fabius. Jusqu'à présent, le soutien politique des Européens a été relativement tiède. L'affaire des otages en Algérie modifie-t-elle la donne ? Conforte-t-elle la position française ?
R - Pour ce qui concerne ce qui se passe en Algérie, nous sommes en train de suivre tout cela. Je m'exprimerai en fonction des événements.
Concernant notre réunion d'aujourd'hui, j'ai souhaité que nous ayons cette réunion des ministres européens pour parler du Mali, en présence du ministre des affaires étrangères du Mali. Bien évidemment, la France est un précurseur mais il est normal que la solidarité européenne s'exprime.
J'attends de cette réunion, d'une part qu'il y ait une décision ultra rapide pour envoyer toute une série de militaires européens pour former effectivement l'armée malienne, c'est le premier point. D'autre part, j'attends aussi que l'ensemble des pays européens fasse des efforts sur le plan du développement et sur le plan financier.
Je vais voir ce que mes collègues sont prêts à faire pour aider à tout cela. En effet, il faut bien comprendre que, même si la France est précurseur, tous les pays européens sont concernés par le terrorisme.
Je vous remercie.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 janvier 2013