Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Tout d'abord, il faut avoir à l'esprit qu'au moment où nous nous exprimons, les troupes françaises et les troupes maliennes, côte à côte, sont en train de faire reculer les terroristes. Je veux, j'en suis sûr en votre nom, leur dire notre reconnaissance et notre soutien.
Comme vous le savez, Monsieur le Député, la France agit au nom de la communauté internationale. Compte tenu de la rapidité de l'approche des terroristes en direction de Bamako, il fallait décider vite, sinon, comme vient de le dire le Premier ministre il y a quelques instants, il n'y aurait plus de Mali. Le Mali serait un État terroriste.
Tout cela a été préparé bien sûr, vous vous rappelez qu'au mois de décembre, à la demande de la France, une résolution a été adoptée à l'unanimité par le Conseil de sécurité. Vous savez aussi que l'Europe avait pris des dispositions mais il a fallu aller seule et la France était en situation d'aller vite.
Vous posez une question concernant l'appui de l'Europe. Je veux vous répondre de la manière la plus précise. En ce qui concerne le Royaume-Uni, deux avions de transport C17, un avion A330 et des moyens de renseignements ont été mis à disposition. En ce qui concerne l'Allemagne, dont la chancelière s'est exprimée hier, deux C160. Pour ce qui est de la Belgique, deux C130, et pour le Danemark un C130 ainsi que pour l'Espagne. Pour l'Italie, deux C130 et un 767.
D'ici quelques jours, 500 formateurs européens seront déployés. Et sont déjà à pied d'oeuvre plus de mille militaires africains et ils seront 5.800 dans le cadre de la MISMA.
Voilà ce qui a déjà été acquis. Bien sûr, s'il y a des soutiens supplémentaires et il y en aura, ils seront les très bienvenus. Vous savez, Monsieur le Député, j'ai encore à l'esprit ce que le président de l'Union africaine, qui représente 51 États, a dit l'autre jour à Abidjan lorsqu'il s'est exprimé. Il a dit : «Merci la France, bravo la France !» Et ce merci, et ce bravo, je veux le transmettre à vous tous et au peuple français.
Je terminerai en disant qu'au moment où la communauté internationale est réunie autour du gouvernement français, il serait tout de même paradoxal que la représentation nationale ne le soit pas tout autant.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 janvier 2013
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Tout d'abord, il faut avoir à l'esprit qu'au moment où nous nous exprimons, les troupes françaises et les troupes maliennes, côte à côte, sont en train de faire reculer les terroristes. Je veux, j'en suis sûr en votre nom, leur dire notre reconnaissance et notre soutien.
Comme vous le savez, Monsieur le Député, la France agit au nom de la communauté internationale. Compte tenu de la rapidité de l'approche des terroristes en direction de Bamako, il fallait décider vite, sinon, comme vient de le dire le Premier ministre il y a quelques instants, il n'y aurait plus de Mali. Le Mali serait un État terroriste.
Tout cela a été préparé bien sûr, vous vous rappelez qu'au mois de décembre, à la demande de la France, une résolution a été adoptée à l'unanimité par le Conseil de sécurité. Vous savez aussi que l'Europe avait pris des dispositions mais il a fallu aller seule et la France était en situation d'aller vite.
Vous posez une question concernant l'appui de l'Europe. Je veux vous répondre de la manière la plus précise. En ce qui concerne le Royaume-Uni, deux avions de transport C17, un avion A330 et des moyens de renseignements ont été mis à disposition. En ce qui concerne l'Allemagne, dont la chancelière s'est exprimée hier, deux C160. Pour ce qui est de la Belgique, deux C130, et pour le Danemark un C130 ainsi que pour l'Espagne. Pour l'Italie, deux C130 et un 767.
D'ici quelques jours, 500 formateurs européens seront déployés. Et sont déjà à pied d'oeuvre plus de mille militaires africains et ils seront 5.800 dans le cadre de la MISMA.
Voilà ce qui a déjà été acquis. Bien sûr, s'il y a des soutiens supplémentaires et il y en aura, ils seront les très bienvenus. Vous savez, Monsieur le Député, j'ai encore à l'esprit ce que le président de l'Union africaine, qui représente 51 États, a dit l'autre jour à Abidjan lorsqu'il s'est exprimé. Il a dit : «Merci la France, bravo la France !» Et ce merci, et ce bravo, je veux le transmettre à vous tous et au peuple français.
Je terminerai en disant qu'au moment où la communauté internationale est réunie autour du gouvernement français, il serait tout de même paradoxal que la représentation nationale ne le soit pas tout autant.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 janvier 2013