Texte intégral
Discours de Jean-Marie LE PEN.
Conseil National du FN à Saint-Cloud,
le 11 février 2001
Mesdames et messieurs, chers amis
Permettez-moi tout d'abord de remercier chacun d'entre vous, cadres et responsables locaux du Front National, qui avez effectué le déplacement jusqu'à la capitale afin de participer à ce Conseil National.
La politique, comme l'histoire, est un éternel recommencement.
Aux élections municipales de 1983, c'est-à-dire il y a 18 ans, dans le XXème arrondissement de Paris, j'avais fait campagne sur le slogan " Chômage -Immigration - Insécurité - fiscalisme - laxisme moral : Ras le bol ! ".
Au travers de ces différents thèmes, l'actualité la plus brûlante confirme l'intégralité de nos constats sociologiques et de nos analyses politiques.
C'est le cas en matière d'immigration, à l'heure du refoulement vers la France des immigrants clandestins du Royaume Uni, mais aussi en matière de corruption, affaire des marchés publics d'Ile de France après affaire de la MNEF, affaire Elf après affaire Méry.
I- J'aimerais toutefois attirer plus particulièrement votre attention sur le problème de l'insécurité endémique qui menace aujourd'hui la quiétude de nos concitoyens.
S'il est une affaire de principe, c'est en effet bien celle là.
La Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen place la " sûreté ", c'est-à-dire la sécurité, au rang des quatre droits fondamentaux reconnus à la personne humaine, au même titre que "la liberté, la propriété et la résistance à l'oppression".
La sécurité est donc, bien naturellement, la première justification de l'État et de la délégation d'assurer l'ordre civil que les citoyens consentent aux pouvoirs publics.
La sécurité est en effet la première des libertés : celle qui permet tout simplement d'aller et de venir paisiblement.
Pour être affaire de liberté, la sécurité n'est cependant pas que cela.
Car lorsque la sécurité n'est plus assurée, la loi de la jungle règne et l'insécurité frappe en priorité les plus faibles, c'est-à-dire ceux qui ne peuvent se défendre physiquement, comme les femmes, les enfants, les handicapés, ou les personnes âgées, ni avoir recours à des protections privées.
La sécurité est donc bien évidemment une condition de l'égalité de tous les citoyens devant la loi.
Certaines belles âmes de la gauche caviar, si promptes à prendre la défense des "jeunes", semblent l'avoir oublié.
Mais les faits sont têtus.
Plus têtus bien sûr que les propos lénifiants des belles consciences de gauche et de droite, sereinement installés à demeure dans les 5ème, 6ème et 7ème arrondissement de Paris.
Plus têtus même que des statistiques officielles truquées, et qui établissent que le nombre de crimes et délits constatés en l'an 2000 s'établit à 3.750.000, soit tout de même une progression de 5% par rapport à 1999.
Mais la vérité est ailleurs.
Elle apparaît, une fois n'est pas coutume, dans une étude discrète de l'INSEE, qui a révélé fin janvier que le nombre réel d'infractions est de 16,8 millions !
Entre 3,8 millions et 16,8 millions, il y a tout de même 13 MILLIONS de crimes et délits en plus !
C'est que la peur gagne et que les bonnes gens se refusent à déclarer l'agression aux commissariats ! Une agression sexuelle sur dix est ainsi enregistrée par les services de police !
Et puis il y a le trucage.
Grâce à certaines méthodes contestables de classement et d'enregistrement des infractions, on peut gonfler certaines catégories, non prises en compte dans le comptage officiel.
C'est ainsi par exemple qu'on enregistre les plaintes en mains courantes, ces dernières n'étant pas comptabilisées. On fait de même avec les insultes, crachats, tags, bombage, enregistrées en " incivilités " lesquelles ne sont pas incorporées au décompte final.
On le voit, la vérité statistique le cède en tout point au mensonge politique.
Mais les faits sont restent et demeurent têtus.
Qui ne voit, dans sa vie quotidienne, que la délinquance est de plus en plus violente ?
Comment un strasbourgeois pourrait-il méconnaître la réalité des voitures brûlées chaque nuit ?
Les parisiens, eux, connaissent la violence des affrontements entre les bandes, ou le vandalisme dans les transports publics.
Il en est ainsi sur l'ensemble du territoire national.
Partout, la délinquance est de plus en plus juvénile. Les délinquants mineurs sont responsables de la moitié au moins de la totalité des infractions.
Mes chers amis, je vous le disais, je vous le répète : les faits sont têtus.
Et nos concitoyens voient bien que le pays subit le développement de situations pré-insurrectionnelles, avec bientôt peut-être l'intifada des banlieues, sans parler du terrorisme meurtrier, et pas seulement en Corse.
II- Cette insécurité, endémique, permanente, multiforme, est un phénomène sociologique de fond, dont il importe d'identifier les causes profondes.
1- La première d'entre elles est incontestablement l'immigration de masse, avec son cortège criminogène de déracinement, de ghettos, de tribalisation et de différences culturelles.
2- Le défaut d'éducation civique et moral de plusieurs générations successives est également en cause. Aux carences de l'éducation familiale, s'ajoutent pour beaucoup de jeunes issus de l'immigration un cadre familial déstructuré, souvent monoparental. Enfin, si l'on rajoute à ces handicaps les insuffisances de l'éducation scolaire, on voit bien comment la machine à fabriquer des délinquants fonctionne à plein régime.
3- La troisième cause est la corruption publique. Lorsque les fonctionnaires ou les élus, c'est-à-dire les représentants de l'ordre et du droit, donnent le mauvais exemple, c'est-à-dire celui de l'utilisation de leurs charges à des fins d'enrichissement personnel, ils incitent les mineurs à la rapine ou au vandalisme.
4- Et ce mauvais exemple est d'autant plus catastrophique que la législation pénale et son interprétation sont devenues totalement laxistes, à l'inverse des besoins de rigueur de toute une génération.
5- Ce laxisme se manifeste d'abord par l'affaiblissement du droit à la légitime défense, qui insécurise les honnêtes gens et tranquillise les criminels. Il faut revenir au principe selon lequel la peur de la rétorsion dissuade les délinquants.
6- L'insuffisance des effectifs de la police nationale est donc également en cause, ainsi que le gaspillage des moyens, puisque sur 117.000 policiers, seuls 20.000 sont effectivement sur le terrain.
Mais il faut dire que faire garder Latché ou la villa ministérielle de Madame Guigou par des compagnies de CRS est certainement plus important que la sécurité du citoyen ordinaire !
7- Et même quand la police essaie de faire son travail, une présomption de culpabilité d'excès pèse sur elle, qui amoindrit son autorité et sa force dissuasive.
8- L'effet bénéfique qu'exerce la menace de sanction est également affaibli par l'écrasement de l'échelle des peines, conséquence de la suppression des hautes et des petites sanctions : c'est le cas de la peine de mort, ou des " incivilités ", tels que crachats, insultes ou tags.
9- Les juges sont en outre incités à la clémence par l'insuffisance des structures pénitentiaires, et la pénurie de personnels qualifiés due à l'insuffisante rémunération des gardiens de prison.
10- Mais surtout, ce laxisme relève du parti-pris idéologique d'un groupe social nouveau, les " Bobo ", c'est-à-dire les bourgeois bohèmes, la bonne conscience à fleur de peau mais le portefeuille bien au fond de la poche
L'idéologie " Bobo " a gagné la Justice, au travers de l' hyper-politisé et gauchiste Syndicat de la Magistrature, et de l'enseignement donné à l' École Nationale de la Magistrature, où l'on apprend que le délinquant est une victime de la société.
C'est cet égalitarisme entre les délinquants et les honnêtes gens qui explique une bonne part de nos problèmes d'insécurité.
III- Dès lors, mesdames et messieurs, il faut faire de la sécurité une grande cause nationale, c'est-à-dire une priorité des pouvoirs publics. Seule une véritable politique d'éradication de ce fléau peut en effet permettre de redresser la situation.
a- Il faut d'abord mettre en uvre une stricte politique de répression des délinquants, afin de dissuader même les plus petits forfaits.
Ce principe de la " tolérance zéro ", appliqué avec succès à New York, suppose de donner aux forces de l'ordre les moyens matériels et moraux de remplir leur mission, mais aussi de fournir à la justice le cadre pénal rigoureux qui permettra aux magistrats de remplir efficacement leur office.
b- Mais pour agir à long terme et sur les origines profondes de la délinquance, il faut veiller à l'encadrement moral et intellectuel des jeunes générations, en relançant une grande politique d'éducation civique et morale.
- La famille est le premier échelon de socialisation, c'est-à-dire d'acquisition des valeurs morales indispensables à la vie en société. Il faut donc mettre en uvre une grande politique familiale, au travers de l'institution d'un véritable revenu parental, qui permettra aux parents qui le souhaitent de prendre le temps d'élever leurs enfants.
- L'école, second maillon de la chaîne, doit redevenir à la fois un lieu d'instruction et un lieu d'éducation. Plutôt que d'y laisser enseigner les grands prêtres de l'anti-racisme, il convient de refondre les programmes et les pédagogies, et surtout de dépolitiser l'Université et notamment le corps professoral, gangrenés par le PCF et l' extrême gauche militante.
- Enfin, la suppression de la conscription a privé la France d'une école de discipline, de dévouement et de sens de l'effort et du sacrifice. En remplacement du service militaire, il faut donc instituer une garde nationale, qui d'ailleurs serait nécessaire pour appuyer les forces de l'ordre en cas de troubles intérieurs.
Chers amis, seule une telle politique, conduite avec la plus extrême détermination, peut redresser une situation fort compromise.
Beaucoup de gens en sont conscients, jusqu'aux adversaires du Front National, puisqu' aujourd'hui, tous les candidats, quelle que soit leur étiquette, revendiquent nos analyses et notre programme, oubliant que depuis des années, nous dénonçons la montée de la violence et du crime avec lucidité et courage.
Ils oublient qu'ils ont longtemps diabolisé ce discours, notre discours, qui est devenu le leur, en le réputant raciste ou xénophobe !
Ils devraient donc exprimer leurs remords, voire faire repentance à notre égard, pour nous avoir si longtemps diffamés !
Hommes et femmes d'honneur et de fidélité, l'évocation du thème de la sécurité par les politiciens professionnels est un aveu de la justesse de nos positions de principe.
Et les électeurs nous seront gré d'avoir, les premiers, mis en garde les pouvoirs publics .
Nous nous sommes engagés à défendre la patrie et le peuple français par le courage et la vérité, car ce sont eux qui nous rendront libres.
Je forme le voeu que cet idéal galvanise notre énergie, qu'il renforce notre détermination, qu'il trempe notre volonté, afin d'amener les 11 et 18 mars prochain, nos candidats à la victoire.
Vive le Front National !
Vive la France !
(Source http://www.front-national.com, le 16 février 2001).
Conseil National du FN à Saint-Cloud,
le 11 février 2001
Mesdames et messieurs, chers amis
Permettez-moi tout d'abord de remercier chacun d'entre vous, cadres et responsables locaux du Front National, qui avez effectué le déplacement jusqu'à la capitale afin de participer à ce Conseil National.
La politique, comme l'histoire, est un éternel recommencement.
Aux élections municipales de 1983, c'est-à-dire il y a 18 ans, dans le XXème arrondissement de Paris, j'avais fait campagne sur le slogan " Chômage -Immigration - Insécurité - fiscalisme - laxisme moral : Ras le bol ! ".
Au travers de ces différents thèmes, l'actualité la plus brûlante confirme l'intégralité de nos constats sociologiques et de nos analyses politiques.
C'est le cas en matière d'immigration, à l'heure du refoulement vers la France des immigrants clandestins du Royaume Uni, mais aussi en matière de corruption, affaire des marchés publics d'Ile de France après affaire de la MNEF, affaire Elf après affaire Méry.
I- J'aimerais toutefois attirer plus particulièrement votre attention sur le problème de l'insécurité endémique qui menace aujourd'hui la quiétude de nos concitoyens.
S'il est une affaire de principe, c'est en effet bien celle là.
La Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen place la " sûreté ", c'est-à-dire la sécurité, au rang des quatre droits fondamentaux reconnus à la personne humaine, au même titre que "la liberté, la propriété et la résistance à l'oppression".
La sécurité est donc, bien naturellement, la première justification de l'État et de la délégation d'assurer l'ordre civil que les citoyens consentent aux pouvoirs publics.
La sécurité est en effet la première des libertés : celle qui permet tout simplement d'aller et de venir paisiblement.
Pour être affaire de liberté, la sécurité n'est cependant pas que cela.
Car lorsque la sécurité n'est plus assurée, la loi de la jungle règne et l'insécurité frappe en priorité les plus faibles, c'est-à-dire ceux qui ne peuvent se défendre physiquement, comme les femmes, les enfants, les handicapés, ou les personnes âgées, ni avoir recours à des protections privées.
La sécurité est donc bien évidemment une condition de l'égalité de tous les citoyens devant la loi.
Certaines belles âmes de la gauche caviar, si promptes à prendre la défense des "jeunes", semblent l'avoir oublié.
Mais les faits sont têtus.
Plus têtus bien sûr que les propos lénifiants des belles consciences de gauche et de droite, sereinement installés à demeure dans les 5ème, 6ème et 7ème arrondissement de Paris.
Plus têtus même que des statistiques officielles truquées, et qui établissent que le nombre de crimes et délits constatés en l'an 2000 s'établit à 3.750.000, soit tout de même une progression de 5% par rapport à 1999.
Mais la vérité est ailleurs.
Elle apparaît, une fois n'est pas coutume, dans une étude discrète de l'INSEE, qui a révélé fin janvier que le nombre réel d'infractions est de 16,8 millions !
Entre 3,8 millions et 16,8 millions, il y a tout de même 13 MILLIONS de crimes et délits en plus !
C'est que la peur gagne et que les bonnes gens se refusent à déclarer l'agression aux commissariats ! Une agression sexuelle sur dix est ainsi enregistrée par les services de police !
Et puis il y a le trucage.
Grâce à certaines méthodes contestables de classement et d'enregistrement des infractions, on peut gonfler certaines catégories, non prises en compte dans le comptage officiel.
C'est ainsi par exemple qu'on enregistre les plaintes en mains courantes, ces dernières n'étant pas comptabilisées. On fait de même avec les insultes, crachats, tags, bombage, enregistrées en " incivilités " lesquelles ne sont pas incorporées au décompte final.
On le voit, la vérité statistique le cède en tout point au mensonge politique.
Mais les faits sont restent et demeurent têtus.
Qui ne voit, dans sa vie quotidienne, que la délinquance est de plus en plus violente ?
Comment un strasbourgeois pourrait-il méconnaître la réalité des voitures brûlées chaque nuit ?
Les parisiens, eux, connaissent la violence des affrontements entre les bandes, ou le vandalisme dans les transports publics.
Il en est ainsi sur l'ensemble du territoire national.
Partout, la délinquance est de plus en plus juvénile. Les délinquants mineurs sont responsables de la moitié au moins de la totalité des infractions.
Mes chers amis, je vous le disais, je vous le répète : les faits sont têtus.
Et nos concitoyens voient bien que le pays subit le développement de situations pré-insurrectionnelles, avec bientôt peut-être l'intifada des banlieues, sans parler du terrorisme meurtrier, et pas seulement en Corse.
II- Cette insécurité, endémique, permanente, multiforme, est un phénomène sociologique de fond, dont il importe d'identifier les causes profondes.
1- La première d'entre elles est incontestablement l'immigration de masse, avec son cortège criminogène de déracinement, de ghettos, de tribalisation et de différences culturelles.
2- Le défaut d'éducation civique et moral de plusieurs générations successives est également en cause. Aux carences de l'éducation familiale, s'ajoutent pour beaucoup de jeunes issus de l'immigration un cadre familial déstructuré, souvent monoparental. Enfin, si l'on rajoute à ces handicaps les insuffisances de l'éducation scolaire, on voit bien comment la machine à fabriquer des délinquants fonctionne à plein régime.
3- La troisième cause est la corruption publique. Lorsque les fonctionnaires ou les élus, c'est-à-dire les représentants de l'ordre et du droit, donnent le mauvais exemple, c'est-à-dire celui de l'utilisation de leurs charges à des fins d'enrichissement personnel, ils incitent les mineurs à la rapine ou au vandalisme.
4- Et ce mauvais exemple est d'autant plus catastrophique que la législation pénale et son interprétation sont devenues totalement laxistes, à l'inverse des besoins de rigueur de toute une génération.
5- Ce laxisme se manifeste d'abord par l'affaiblissement du droit à la légitime défense, qui insécurise les honnêtes gens et tranquillise les criminels. Il faut revenir au principe selon lequel la peur de la rétorsion dissuade les délinquants.
6- L'insuffisance des effectifs de la police nationale est donc également en cause, ainsi que le gaspillage des moyens, puisque sur 117.000 policiers, seuls 20.000 sont effectivement sur le terrain.
Mais il faut dire que faire garder Latché ou la villa ministérielle de Madame Guigou par des compagnies de CRS est certainement plus important que la sécurité du citoyen ordinaire !
7- Et même quand la police essaie de faire son travail, une présomption de culpabilité d'excès pèse sur elle, qui amoindrit son autorité et sa force dissuasive.
8- L'effet bénéfique qu'exerce la menace de sanction est également affaibli par l'écrasement de l'échelle des peines, conséquence de la suppression des hautes et des petites sanctions : c'est le cas de la peine de mort, ou des " incivilités ", tels que crachats, insultes ou tags.
9- Les juges sont en outre incités à la clémence par l'insuffisance des structures pénitentiaires, et la pénurie de personnels qualifiés due à l'insuffisante rémunération des gardiens de prison.
10- Mais surtout, ce laxisme relève du parti-pris idéologique d'un groupe social nouveau, les " Bobo ", c'est-à-dire les bourgeois bohèmes, la bonne conscience à fleur de peau mais le portefeuille bien au fond de la poche
L'idéologie " Bobo " a gagné la Justice, au travers de l' hyper-politisé et gauchiste Syndicat de la Magistrature, et de l'enseignement donné à l' École Nationale de la Magistrature, où l'on apprend que le délinquant est une victime de la société.
C'est cet égalitarisme entre les délinquants et les honnêtes gens qui explique une bonne part de nos problèmes d'insécurité.
III- Dès lors, mesdames et messieurs, il faut faire de la sécurité une grande cause nationale, c'est-à-dire une priorité des pouvoirs publics. Seule une véritable politique d'éradication de ce fléau peut en effet permettre de redresser la situation.
a- Il faut d'abord mettre en uvre une stricte politique de répression des délinquants, afin de dissuader même les plus petits forfaits.
Ce principe de la " tolérance zéro ", appliqué avec succès à New York, suppose de donner aux forces de l'ordre les moyens matériels et moraux de remplir leur mission, mais aussi de fournir à la justice le cadre pénal rigoureux qui permettra aux magistrats de remplir efficacement leur office.
b- Mais pour agir à long terme et sur les origines profondes de la délinquance, il faut veiller à l'encadrement moral et intellectuel des jeunes générations, en relançant une grande politique d'éducation civique et morale.
- La famille est le premier échelon de socialisation, c'est-à-dire d'acquisition des valeurs morales indispensables à la vie en société. Il faut donc mettre en uvre une grande politique familiale, au travers de l'institution d'un véritable revenu parental, qui permettra aux parents qui le souhaitent de prendre le temps d'élever leurs enfants.
- L'école, second maillon de la chaîne, doit redevenir à la fois un lieu d'instruction et un lieu d'éducation. Plutôt que d'y laisser enseigner les grands prêtres de l'anti-racisme, il convient de refondre les programmes et les pédagogies, et surtout de dépolitiser l'Université et notamment le corps professoral, gangrenés par le PCF et l' extrême gauche militante.
- Enfin, la suppression de la conscription a privé la France d'une école de discipline, de dévouement et de sens de l'effort et du sacrifice. En remplacement du service militaire, il faut donc instituer une garde nationale, qui d'ailleurs serait nécessaire pour appuyer les forces de l'ordre en cas de troubles intérieurs.
Chers amis, seule une telle politique, conduite avec la plus extrême détermination, peut redresser une situation fort compromise.
Beaucoup de gens en sont conscients, jusqu'aux adversaires du Front National, puisqu' aujourd'hui, tous les candidats, quelle que soit leur étiquette, revendiquent nos analyses et notre programme, oubliant que depuis des années, nous dénonçons la montée de la violence et du crime avec lucidité et courage.
Ils oublient qu'ils ont longtemps diabolisé ce discours, notre discours, qui est devenu le leur, en le réputant raciste ou xénophobe !
Ils devraient donc exprimer leurs remords, voire faire repentance à notre égard, pour nous avoir si longtemps diffamés !
Hommes et femmes d'honneur et de fidélité, l'évocation du thème de la sécurité par les politiciens professionnels est un aveu de la justesse de nos positions de principe.
Et les électeurs nous seront gré d'avoir, les premiers, mis en garde les pouvoirs publics .
Nous nous sommes engagés à défendre la patrie et le peuple français par le courage et la vérité, car ce sont eux qui nous rendront libres.
Je forme le voeu que cet idéal galvanise notre énergie, qu'il renforce notre détermination, qu'il trempe notre volonté, afin d'amener les 11 et 18 mars prochain, nos candidats à la victoire.
Vive le Front National !
Vive la France !
(Source http://www.front-national.com, le 16 février 2001).