Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Madame la Députée,
Je regrette vraiment beaucoup en écoutant votre question que nous n'ayons pas eu l'idée de vous convier à participer au discours du président de la République au Parlement européen hier. En effet, vous auriez vu toutes les sensibilités politiques, représentant tous les pays du Parlement européen, applaudir debout le discours du président de la République et notamment les orientations qu'il préconise pour l'Europe et pour le budget de l'Union européenne.
Je regrette vraiment très sincèrement que vous n'ayez pu assister au Conseil affaires générales qui s'est tenu lundi à Bruxelles. C'était l'occasion de recevoir un soutien unanime de l'ensemble des pays de l'Union européenne concernant l'opération engagée par la France au Mali et la reconnaissance du rôle de leader et de précurseur que nous avons joué dans cette affaire. Ils ont remercié la France pour l'action qu'elle a engagée. Ces pays nous ont soutenu et en même temps nous ont confirmé les moyens qu'ils ont décidé d'apporter à cette opération. Des moyens militaires, des moyens financiers qui ont été confirmés à l'occasion de la conférence des donateurs d'Addis-Abeba à laquelle participait le ministre des affaires étrangères.
Je regrette que vous n'ayez pas pu non plus participer, à l'occasion du dîner qui s'est tenu à la suite du Conseil affaires générales avec M. Van Rompuy, aux discussions entre les ministres des affaires européennes. Car vous auriez constaté, à ce moment-là, que la position équilibrée qui est celle de la France et qui veut un bon budget pour l'Union européenne, pas une négociation limitée à des coupes et des rabais, mais une négociation pour faire la croissance, pour faire la politique agricole commune, pour faire la politique de cohésion et d'autres politiques qui permettront la croissance, que ces actions portées par la France ont reçu un accueil et un soutien sans faille des pays de l'Union européenne.
C'est dans cet esprit que nous abordons la négociation de la fin de la semaine et nous sommes convaincus que, grâce à notre position centrale et équilibrée, il y aura un bon accord pour la croissance et pour l'Europe.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Je voudrais vous confirmer tout d'abord que nous n'avons pas négocié au mois de juin dernier un plan de 120 milliards d'euros pour la croissance, pour accepter au mois de février 200 milliards de coupe dans le budget de l'Union européenne, servant à financer des chèques et des rabais pour un certain nombre de pays de l'UE. Ce n'est pas la stratégie de la France.
La stratégie de la France c'est d'avoir un bon budget pour la croissance. Cela signifie que nous devons faire en sorte que les rubriques destinées à accompagner l'innovation, les PME-PMI, le transfert de technologies et la recherche soient dotées correctement dans les propositions du Conseil européen.
Nous nous battrons tout d'abord pour avoir un bon budget pour la croissance.
Nous voulons que la Politique agricole commune fasse l'objet d'une allocation de moyens budgétaires supplémentaires parce que cette politique a fait l'objet de coupes qui ont été rectifiées pour partie en novembre, qui devront l'être davantage encore à l'occasion du prochain Conseil européen.
Nous voulons par ailleurs nous assurer qu'à la fin de la semaine, nous obtiendrons pour nos régions en transition, pour les régions ultra périphériques, les moyens budgétaires qui permettront dans ces régions d'avoir un niveau d'investissements qui permettra le retour de la croissance.
Voilà très concrètement l'agenda qui est le nôtre. Vous avez raison de dire que, alors que le président de la République a indiqué qu'il souhaitait que le budget de l'Union européenne soit doté à terme de ressources propres, que la taxe sur les transactions financières et, peut-être demain, la fiscalité carbone pourraient l'alimenter. Il a dégagé pour l'Union européenne, en termes d'approfondissement et de comportement, des perspectives qui ont suscitées l'enthousiasme des parlementaires européens.
Enfin, je veux vous dire que nous sommes résolus à aller plus loin dans le sens de l'Union politique, du renforcement de l'Union économique et monétaire. C'est la volonté qui est celle du président de la République pour la solidarité. C'est aussi la raison pour laquelle nous nous battons pour le programme d'aide aux plus démunis qui doit permettre de tendre la main à ceux qui sont affectés par la crise.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 février 2013
Mesdames et Messieurs les Députés,
Madame la Députée,
Je regrette vraiment beaucoup en écoutant votre question que nous n'ayons pas eu l'idée de vous convier à participer au discours du président de la République au Parlement européen hier. En effet, vous auriez vu toutes les sensibilités politiques, représentant tous les pays du Parlement européen, applaudir debout le discours du président de la République et notamment les orientations qu'il préconise pour l'Europe et pour le budget de l'Union européenne.
Je regrette vraiment très sincèrement que vous n'ayez pu assister au Conseil affaires générales qui s'est tenu lundi à Bruxelles. C'était l'occasion de recevoir un soutien unanime de l'ensemble des pays de l'Union européenne concernant l'opération engagée par la France au Mali et la reconnaissance du rôle de leader et de précurseur que nous avons joué dans cette affaire. Ils ont remercié la France pour l'action qu'elle a engagée. Ces pays nous ont soutenu et en même temps nous ont confirmé les moyens qu'ils ont décidé d'apporter à cette opération. Des moyens militaires, des moyens financiers qui ont été confirmés à l'occasion de la conférence des donateurs d'Addis-Abeba à laquelle participait le ministre des affaires étrangères.
Je regrette que vous n'ayez pas pu non plus participer, à l'occasion du dîner qui s'est tenu à la suite du Conseil affaires générales avec M. Van Rompuy, aux discussions entre les ministres des affaires européennes. Car vous auriez constaté, à ce moment-là, que la position équilibrée qui est celle de la France et qui veut un bon budget pour l'Union européenne, pas une négociation limitée à des coupes et des rabais, mais une négociation pour faire la croissance, pour faire la politique agricole commune, pour faire la politique de cohésion et d'autres politiques qui permettront la croissance, que ces actions portées par la France ont reçu un accueil et un soutien sans faille des pays de l'Union européenne.
C'est dans cet esprit que nous abordons la négociation de la fin de la semaine et nous sommes convaincus que, grâce à notre position centrale et équilibrée, il y aura un bon accord pour la croissance et pour l'Europe.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Je voudrais vous confirmer tout d'abord que nous n'avons pas négocié au mois de juin dernier un plan de 120 milliards d'euros pour la croissance, pour accepter au mois de février 200 milliards de coupe dans le budget de l'Union européenne, servant à financer des chèques et des rabais pour un certain nombre de pays de l'UE. Ce n'est pas la stratégie de la France.
La stratégie de la France c'est d'avoir un bon budget pour la croissance. Cela signifie que nous devons faire en sorte que les rubriques destinées à accompagner l'innovation, les PME-PMI, le transfert de technologies et la recherche soient dotées correctement dans les propositions du Conseil européen.
Nous nous battrons tout d'abord pour avoir un bon budget pour la croissance.
Nous voulons que la Politique agricole commune fasse l'objet d'une allocation de moyens budgétaires supplémentaires parce que cette politique a fait l'objet de coupes qui ont été rectifiées pour partie en novembre, qui devront l'être davantage encore à l'occasion du prochain Conseil européen.
Nous voulons par ailleurs nous assurer qu'à la fin de la semaine, nous obtiendrons pour nos régions en transition, pour les régions ultra périphériques, les moyens budgétaires qui permettront dans ces régions d'avoir un niveau d'investissements qui permettra le retour de la croissance.
Voilà très concrètement l'agenda qui est le nôtre. Vous avez raison de dire que, alors que le président de la République a indiqué qu'il souhaitait que le budget de l'Union européenne soit doté à terme de ressources propres, que la taxe sur les transactions financières et, peut-être demain, la fiscalité carbone pourraient l'alimenter. Il a dégagé pour l'Union européenne, en termes d'approfondissement et de comportement, des perspectives qui ont suscitées l'enthousiasme des parlementaires européens.
Enfin, je veux vous dire que nous sommes résolus à aller plus loin dans le sens de l'Union politique, du renforcement de l'Union économique et monétaire. C'est la volonté qui est celle du président de la République pour la solidarité. C'est aussi la raison pour laquelle nous nous battons pour le programme d'aide aux plus démunis qui doit permettre de tendre la main à ceux qui sont affectés par la crise.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 février 2013