Texte intégral
Q - Nous sommes de nouveau en ligne avec Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée chargée des Français de l'étranger. Avez-vous des informations particulières pour décider une telle mesure ?
R - Les informations particulières sont celles que vous venez d'évoquer et qui nous amènent à prendre des mesures de précaution simplement pour ne pas exposer les enfants français qui seraient sur le chemin de l'école et qui se trouveraient peut-être en effet, exposés à des risques indus. Vous avez parlé d'une grève générale, les écoles tunisiennes seront fermées et les écoles françaises seront alignées sur ce qui se passe dans le pays.
Q - Il y a les écoles françaises mais il y a aussi je crois un total de 25.000 ressortissants en Tunisie. Y a-t-il des mesures spécifiques aussi qui sont prises pour les ressortissants ?
R - Non, simplement, notre ambassade leur a signalé de ne pas s'exposer, de ne pas sortir s'il y a des tensions. Ce sont des mesures de précaution qu'ils prendraient n'importe où dans le monde. La situation est assez tendue et je crois que les Français seront aussi prudents qu'il le faut. Il n'y a pas de mesure particulière au-delà des mesures que le bon sens nous dicte.
Q - Le pays est sous tension, on est face à une nouvelle crise politique après le Printemps arabe. Redoutez-vous des menaces particulières contre les Français ?
R - Non. Vous savez, je rentre du Mali et du Niger où je me suis rendue pour faire le point sur les mesures de sécurité qui sont prises.
Comme vous le savez, nous avons fermé notre établissement scolaire à Bamako mais là, de façon un peu plus pérenne puisqu'il est prévu de l'ouvrir à nouveau dans quelques semaines. Je suis allée ensuite à Niamey, il n'y a aucune comparaison entre les mesures de sécurité que nous devons prendre dans ces deux pays-là et ce qui se passe en Tunisie aujourd'hui.
Nous sommes simplement vigilants, nous préférons prévenir que guérir. Donc nous nous alignons sur ce qui se passe dans le pays. Les écoles françaises seront fermées comme les écoles tunisiennes et nous demandons aux ressortissants français de ne pas prendre de risques inconsidérés.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 février 2013
R - Les informations particulières sont celles que vous venez d'évoquer et qui nous amènent à prendre des mesures de précaution simplement pour ne pas exposer les enfants français qui seraient sur le chemin de l'école et qui se trouveraient peut-être en effet, exposés à des risques indus. Vous avez parlé d'une grève générale, les écoles tunisiennes seront fermées et les écoles françaises seront alignées sur ce qui se passe dans le pays.
Q - Il y a les écoles françaises mais il y a aussi je crois un total de 25.000 ressortissants en Tunisie. Y a-t-il des mesures spécifiques aussi qui sont prises pour les ressortissants ?
R - Non, simplement, notre ambassade leur a signalé de ne pas s'exposer, de ne pas sortir s'il y a des tensions. Ce sont des mesures de précaution qu'ils prendraient n'importe où dans le monde. La situation est assez tendue et je crois que les Français seront aussi prudents qu'il le faut. Il n'y a pas de mesure particulière au-delà des mesures que le bon sens nous dicte.
Q - Le pays est sous tension, on est face à une nouvelle crise politique après le Printemps arabe. Redoutez-vous des menaces particulières contre les Français ?
R - Non. Vous savez, je rentre du Mali et du Niger où je me suis rendue pour faire le point sur les mesures de sécurité qui sont prises.
Comme vous le savez, nous avons fermé notre établissement scolaire à Bamako mais là, de façon un peu plus pérenne puisqu'il est prévu de l'ouvrir à nouveau dans quelques semaines. Je suis allée ensuite à Niamey, il n'y a aucune comparaison entre les mesures de sécurité que nous devons prendre dans ces deux pays-là et ce qui se passe en Tunisie aujourd'hui.
Nous sommes simplement vigilants, nous préférons prévenir que guérir. Donc nous nous alignons sur ce qui se passe dans le pays. Les écoles françaises seront fermées comme les écoles tunisiennes et nous demandons aux ressortissants français de ne pas prendre de risques inconsidérés.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 février 2013