Texte intégral
Monsieur le Député, merci de votre soutien renouvelé à l'initiative de la France au Mali, merci beaucoup puisque vous l'avez soutenue depuis le début.
S'agissant de l'Europe, nous avons eu l'occasion d'en parler plusieurs fois. M. Canfin vient d'expliquer avec raison que sur la partie développement, qui est importante même si ce n'est bien sûr pas la seule, nous avions le soutien de l'Europe ; nous l'avons demandé et nous l'avons obtenu, bravo !
De la même façon - pour être parfaitement honnête vis-à-vis de l'Europe -, il faut reconnaître que pour la formation de l'armée malienne, celle-ci sera assurée dans une large mesure par des soutiens européens, vous le savez, c'est une bonne chose.
En revanche, là où votre constat est malheureusement assez exact, c'est que, pour la partie sécurité, initiative militaire, c'est essentiellement sur la France et sur les troupes africaines qu'il a fallu s'appuyer. On comprend bien que cela a été nécessaire dès le début ; nous n'allions pas, alors que les groupes terroristes avaient l'attitude qu'ils avaient et que la décision devait être prise en quelques heures, consulter l'ensemble des partenaires.
Certains nous ont aidés, il faut le reconnaître, j'en discutais tout à l'heure avec mon collègue et ami, M. Le Drian. Sur ce qui concerne le ravitaillement et un certain nombre d'aides logistiques, vous l'avez souligné, il y a eu des aides.
Mais il est vrai que la France et ses soldats, auxquels vous avez rendu à juste titre hommage, ont l'essentiel de la charge de travail et de la responsabilité avec tout ce que cela incombe. Ce n'est malheureusement pas surprenant parce qu'il n'y a pas de politique de défense européenne et nous devons unir nos efforts pour qu'il y ait vraiment dans le futur une véritable action européenne.
Je terminerai en disant que la France n'est pas seule, on va le voir à l'ONU ; simplement, une fois de plus, elle est à l'initiative.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 mars 2013
S'agissant de l'Europe, nous avons eu l'occasion d'en parler plusieurs fois. M. Canfin vient d'expliquer avec raison que sur la partie développement, qui est importante même si ce n'est bien sûr pas la seule, nous avions le soutien de l'Europe ; nous l'avons demandé et nous l'avons obtenu, bravo !
De la même façon - pour être parfaitement honnête vis-à-vis de l'Europe -, il faut reconnaître que pour la formation de l'armée malienne, celle-ci sera assurée dans une large mesure par des soutiens européens, vous le savez, c'est une bonne chose.
En revanche, là où votre constat est malheureusement assez exact, c'est que, pour la partie sécurité, initiative militaire, c'est essentiellement sur la France et sur les troupes africaines qu'il a fallu s'appuyer. On comprend bien que cela a été nécessaire dès le début ; nous n'allions pas, alors que les groupes terroristes avaient l'attitude qu'ils avaient et que la décision devait être prise en quelques heures, consulter l'ensemble des partenaires.
Certains nous ont aidés, il faut le reconnaître, j'en discutais tout à l'heure avec mon collègue et ami, M. Le Drian. Sur ce qui concerne le ravitaillement et un certain nombre d'aides logistiques, vous l'avez souligné, il y a eu des aides.
Mais il est vrai que la France et ses soldats, auxquels vous avez rendu à juste titre hommage, ont l'essentiel de la charge de travail et de la responsabilité avec tout ce que cela incombe. Ce n'est malheureusement pas surprenant parce qu'il n'y a pas de politique de défense européenne et nous devons unir nos efforts pour qu'il y ait vraiment dans le futur une véritable action européenne.
Je terminerai en disant que la France n'est pas seule, on va le voir à l'ONU ; simplement, une fois de plus, elle est à l'initiative.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 14 mars 2013