Texte intégral
Je viens de rencontrer le président du Nigeria et je suis avec mon collègue le ministre des affaires étrangères. Vous savez que je suis, pour un bref séjour, à la fois au Cameroun et au Nigeria. Nous avons passé en revue les relations entre le Nigeria et la France, qui sont excellentes sur de nombreux plans, économique notamment. Nous avons parlé de sujets d'intérêt commun, par exemple le Mali et puis nous avons évoqué la question des otages, puisque, comme vous le savez, il y a 8 otages français détenus au Nigeria. Je garderai toujours la même ligne qui est une ligne de détermination et de discrétion, mais j'affirme ici que nous souhaitons vraiment très profondément que les otages français puissent être libérés.
Q - Avez-vous bon espoir qu'ils soient libérés bientôt ?
R - C'est ce que nous souhaitons, bien sûr. C'est ce que nous souhaitons de toutes nos forces, mais comme je vous l'ai dit, il faut à la fois être très déterminé et faire preuve de beaucoup de discrétion. Mais je pense à ces otages, je pense à leurs familles. Il y a à la fois M. Collomp, qui a été pris en otage le 19 décembre de l'année dernière, et puis une famille française de sept personnes qui a été prise en otage le 19 février avec des enfants dont le plus jeune a moins de 5 ans. C'est vraiment au nom de l'humanité que nous souhaitons qu'ils soient relâchés vite.
Q - What effort is doing France to protect its citizens in Nigeria and in the region since the intervention in Mali ?
R - Vous savez que sur la question des otages, nous disons très clairement que nous souhaitons de toutes nos forces qu'ils soient libérés sains et saufs et nous ne donnons pas d'informations sur les détails concernant l'ensemble de nos concitoyens retenus. Il va de soi que les Français doivent prendre des mesures de sécurité, de vigilance importantes.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 mars 2013