Texte intégral
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Mesdames et Messieurs,
Mes Chers amis,
Lobjectif de toute éducation doit être de projeter chacun dans laventure dune vie à découvrir, à orienter, à construire. Il me semble, ce faisant, quavoir la chance dêtre scolarisé un moment de sa vie dans lun ou lautre des lycées que la France administre dans le monde, est une façon privilégiée de découvrir une vie daventure.
Ce troisième forum mondial des anciens élèves des lycées français du monde lillustre. Par votre diversité, celle de vos cultures et de vos langues maternelles, par celles de vies née à la source dun même attachement partagée pour la langue française dont lAbbé Grégoire rêvait quelle puisse universellement unifier les coeurs, vous le manifestez.
Ce projet dune culture partagée par une langue commune, vous lavez tous en commun mes amis ; cest lhéritage de votre scolarité dans les lycées français.
Aussi je tiens à remercier particulièrement Monsieur Ferdi Akdag Président de lassociation des anciens élèves du lycée français de Vienne ainsi que lAgence pour lEnseignement Français à lEtranger et sa Directrice, Mme Descôtes, davoir organisé cette journée. Je tiens également à saluer aussi chaleureusement le nouveau bureau et la présidente de lassociation, Mme Flavia Inchauspe. Ils auront à faire vivre cet héritage. Un grand merci également au lycée de Vienne et son proviseur madame Peytier pour la qualité de leur accueil.
Ministre déléguée en charge des Français de létranger, ma mission sinscrit dans le cadre de la diplomatie économique mise en place par Laurent Fabius, Ministre des Affaires étrangères. Pour favoriser la présence de nos entreprises à létranger, il est en effet nécessaire de faciliter la vie de nos concitoyens qui résident à létranger.
Je sais à quel point la question de la scolarisation des enfants est fondamentale. Elle conditionne souvent le choix dune expatriation ou le choix dune destination. La France dispose, avec son réseau détablissements scolaires sur les cinq continents, dun outil extraordinaire, qui na pas déquivalent dans le monde. Sachons-nous en féliciter avant de le critiquer.
La création de lAgence pour lEnseignement Français à lEtranger en 1990 a été un événement structurant de notre diplomatie moderne. Elle est à lorigine du développement et de qualité dun réseau détablissements dont les fonctions étaient demblée multiples :
- scolariser les enfants français résidant à létranger pour accompagner lexpatriation de leur famille par exemple ;
- mais aussi scolariser des enfants étrangers ;
- tout en combinant mixité culturelle et sociale.
Cest la somme de ces valeurs qui fondent la légitimité de notre enseignement français à létranger.
Que recherchaient et que recherchent encore aujourdhui les familles qui font le choix de scolariser leurs enfants, non dans les écoles de leur pays dorigine mais dans les établissements du réseau ?
Une grande qualité de lenseignement dispensé, assurément.
La maitrise dune langue étrangère qui compte dans le monde également.
Mais aussi, et peut être surtout, une méthode de formation intellectuelle, basée sur le raisonnement déductif et lhéritage de Descartes. Jean-Jacques Rousseau le revendiquait en affirmant que :
« léducation française, dans sa marche éclairée et méthodique facilite lexpression de la pensée ce qui lui donne un caractère de raison et de probité »
Jajouterai que les familles sont également sensibles aux valeurs intrinsèques de notre éducation, le strict respect de la laïcité dans nos établissements par exemple qui assure la cohabitation harmonieuse délèves dorigines les plus diverses.
Les raisons qui motivent ce choix de scolarisation sont en fin de compte multiples. Mais ce choix est toujours lexpression dune confiance envers nos établissements auquel nous devons être sensibles et qui nous honore. Notre responsabilité est donc grande envers toutes ces familles. Cest pourquoi nous souhaitons tous renforcer ce réseau dont nous sommes si fiers pour lui permettre dexercer toujours mieux ses missions.
Anciens élèves de nos écoles françaises, nous avons besoin de vous. Dans le même esprit, vous désirez, par le développement de votre association travailler au bénéfice de nos, de vos établissements. Vous me trouverez toujours à vos côtés pour ce faire. Je vous lassure.
Les premiers groupes humains sont nés de la nécessité pour la survie des individus de sassocier et de créer une cohésion collective. Je crois que les réseaux danciens décoles, les anglo-saxons parlent « dalumni », répondent parfaitement à cette exigence presque darwinienne : ils permettent de renforcer leur école, leur réseau décoles, tout en assurant un bénéfice à chacun de leurs membres.
Diplomate aucun quécrivain, curieux et libre, homme de voyage et dambassade, Stendhal écrivit un jour que « la vraie patrie est celle où lon rencontre le plus de gens qui vous ressemble ».
En vous réunissant, en travaillant comme vous le ferez aujourdhui à la mise au point doutils pratiques qui vous permettront de développer votre association, vous aiderez à rassembler ceux qui vous ressemblent. Cette association, par les valeurs quelle porte est un peu cette seconde patrie dont nous parle Stendhal.
Je suis sensible à votre désir de la faire vivre.
Bon travaux, Mes amis, et longue vie à nos écoles.
Source http://www.helene-conway.com, le 15 avril 2013
Mesdames et Messieurs,
Mes Chers amis,
Lobjectif de toute éducation doit être de projeter chacun dans laventure dune vie à découvrir, à orienter, à construire. Il me semble, ce faisant, quavoir la chance dêtre scolarisé un moment de sa vie dans lun ou lautre des lycées que la France administre dans le monde, est une façon privilégiée de découvrir une vie daventure.
Ce troisième forum mondial des anciens élèves des lycées français du monde lillustre. Par votre diversité, celle de vos cultures et de vos langues maternelles, par celles de vies née à la source dun même attachement partagée pour la langue française dont lAbbé Grégoire rêvait quelle puisse universellement unifier les coeurs, vous le manifestez.
Ce projet dune culture partagée par une langue commune, vous lavez tous en commun mes amis ; cest lhéritage de votre scolarité dans les lycées français.
Aussi je tiens à remercier particulièrement Monsieur Ferdi Akdag Président de lassociation des anciens élèves du lycée français de Vienne ainsi que lAgence pour lEnseignement Français à lEtranger et sa Directrice, Mme Descôtes, davoir organisé cette journée. Je tiens également à saluer aussi chaleureusement le nouveau bureau et la présidente de lassociation, Mme Flavia Inchauspe. Ils auront à faire vivre cet héritage. Un grand merci également au lycée de Vienne et son proviseur madame Peytier pour la qualité de leur accueil.
Ministre déléguée en charge des Français de létranger, ma mission sinscrit dans le cadre de la diplomatie économique mise en place par Laurent Fabius, Ministre des Affaires étrangères. Pour favoriser la présence de nos entreprises à létranger, il est en effet nécessaire de faciliter la vie de nos concitoyens qui résident à létranger.
Je sais à quel point la question de la scolarisation des enfants est fondamentale. Elle conditionne souvent le choix dune expatriation ou le choix dune destination. La France dispose, avec son réseau détablissements scolaires sur les cinq continents, dun outil extraordinaire, qui na pas déquivalent dans le monde. Sachons-nous en féliciter avant de le critiquer.
La création de lAgence pour lEnseignement Français à lEtranger en 1990 a été un événement structurant de notre diplomatie moderne. Elle est à lorigine du développement et de qualité dun réseau détablissements dont les fonctions étaient demblée multiples :
- scolariser les enfants français résidant à létranger pour accompagner lexpatriation de leur famille par exemple ;
- mais aussi scolariser des enfants étrangers ;
- tout en combinant mixité culturelle et sociale.
Cest la somme de ces valeurs qui fondent la légitimité de notre enseignement français à létranger.
Que recherchaient et que recherchent encore aujourdhui les familles qui font le choix de scolariser leurs enfants, non dans les écoles de leur pays dorigine mais dans les établissements du réseau ?
Une grande qualité de lenseignement dispensé, assurément.
La maitrise dune langue étrangère qui compte dans le monde également.
Mais aussi, et peut être surtout, une méthode de formation intellectuelle, basée sur le raisonnement déductif et lhéritage de Descartes. Jean-Jacques Rousseau le revendiquait en affirmant que :
« léducation française, dans sa marche éclairée et méthodique facilite lexpression de la pensée ce qui lui donne un caractère de raison et de probité »
Jajouterai que les familles sont également sensibles aux valeurs intrinsèques de notre éducation, le strict respect de la laïcité dans nos établissements par exemple qui assure la cohabitation harmonieuse délèves dorigines les plus diverses.
Les raisons qui motivent ce choix de scolarisation sont en fin de compte multiples. Mais ce choix est toujours lexpression dune confiance envers nos établissements auquel nous devons être sensibles et qui nous honore. Notre responsabilité est donc grande envers toutes ces familles. Cest pourquoi nous souhaitons tous renforcer ce réseau dont nous sommes si fiers pour lui permettre dexercer toujours mieux ses missions.
Anciens élèves de nos écoles françaises, nous avons besoin de vous. Dans le même esprit, vous désirez, par le développement de votre association travailler au bénéfice de nos, de vos établissements. Vous me trouverez toujours à vos côtés pour ce faire. Je vous lassure.
Les premiers groupes humains sont nés de la nécessité pour la survie des individus de sassocier et de créer une cohésion collective. Je crois que les réseaux danciens décoles, les anglo-saxons parlent « dalumni », répondent parfaitement à cette exigence presque darwinienne : ils permettent de renforcer leur école, leur réseau décoles, tout en assurant un bénéfice à chacun de leurs membres.
Diplomate aucun quécrivain, curieux et libre, homme de voyage et dambassade, Stendhal écrivit un jour que « la vraie patrie est celle où lon rencontre le plus de gens qui vous ressemble ».
En vous réunissant, en travaillant comme vous le ferez aujourdhui à la mise au point doutils pratiques qui vous permettront de développer votre association, vous aiderez à rassembler ceux qui vous ressemblent. Cette association, par les valeurs quelle porte est un peu cette seconde patrie dont nous parle Stendhal.
Je suis sensible à votre désir de la faire vivre.
Bon travaux, Mes amis, et longue vie à nos écoles.
Source http://www.helene-conway.com, le 15 avril 2013