Texte intégral
Il y a eu deux attaques extrêmement meurtrières sur deux sites ici, à la fois à Arlit et sur un site voisin. Nous avons donc parlé de cela, de l'origine, des mesures à prendre. Nous avons abordé aussi, bien sûr, les questions de fond : comment lutter contre le terrorisme, parce que le Niger est très engagé dans la bataille contre les groupes terroristes, sans oublier les problèmes de développement économiques, puisque le Niger est un grand pays mais qui n'a pas beaucoup de ressources. La France, comme vous le savez, est à ses côtés.
Nous sommes en contact constant avec le président Issoufou et son équipe. Je me rends au Mali et il est parfaitement légitime que je puisse m'entretenir avec le président Issoufou. Et je vais rencontrer aussi, dans un instant, des ressortissants de la communauté française.
Q - Est-ce que le président Issoufou peut apporter des éléments sur l'enquête elle-même ?
R - Oui, il y a des éléments. Premier élément, c'est de savoir qui est à l'origine de ces actes terroristes et il m'a confirmé ce que lui-même avait dit, c'est-à-dire qu'il y avait eu, il y a quelques semaines, une réunion où plusieurs groupes terroristes avaient, semble-t-il, préparé ces attentats.
Bien sûr, il reste à préciser tout cela, mais il semble qu'il faille porter un effort particulier - ce qui est souhaité d'ailleurs par la Libye - sur le sud de la Libye, et nous avons parlé d'initiatives en matière de lutte contre les groupes terroristes qui pourraient être prises par les pays de la zone : notamment par la Tunisie, l'Algérie, le Tchad, le Mali et l'Égypte.
Je sais que c'est aussi la volonté du Premier ministre libyen puisque je me suis entretenu avec lui récemment. Nous allons donc voir comment nous pouvons encourager une action commune avec les Libyens.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 mai 2013
Nous sommes en contact constant avec le président Issoufou et son équipe. Je me rends au Mali et il est parfaitement légitime que je puisse m'entretenir avec le président Issoufou. Et je vais rencontrer aussi, dans un instant, des ressortissants de la communauté française.
Q - Est-ce que le président Issoufou peut apporter des éléments sur l'enquête elle-même ?
R - Oui, il y a des éléments. Premier élément, c'est de savoir qui est à l'origine de ces actes terroristes et il m'a confirmé ce que lui-même avait dit, c'est-à-dire qu'il y avait eu, il y a quelques semaines, une réunion où plusieurs groupes terroristes avaient, semble-t-il, préparé ces attentats.
Bien sûr, il reste à préciser tout cela, mais il semble qu'il faille porter un effort particulier - ce qui est souhaité d'ailleurs par la Libye - sur le sud de la Libye, et nous avons parlé d'initiatives en matière de lutte contre les groupes terroristes qui pourraient être prises par les pays de la zone : notamment par la Tunisie, l'Algérie, le Tchad, le Mali et l'Égypte.
Je sais que c'est aussi la volonté du Premier ministre libyen puisque je me suis entretenu avec lui récemment. Nous allons donc voir comment nous pouvons encourager une action commune avec les Libyens.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 mai 2013