Texte intégral
R - Vous avez fait référence à un mouvement des Stambouliotes contre la politique conservatrice du gouvernement turc. Je veux dire que face à l'usage excessif des forces de l'ordre à l'égard de la jeunesse qui a manifesté, la France a appelé et appelle à la retenue, en effet, vis-à-vis des manifestations démocratiques qui se sont exprimées.
La répression policière a fait deux morts, 2.000 blessés, 1.700 arrestations temporaires, c'est trop. Aucune démocratie ne peut se construire sur la répression de celles et ceux qui s'expriment dans la rue. Nous le disons, le droit de manifester, le droit de s'opposer doit être respecté, aucune démocratie ne peut se construire sur des bases qui ne respecteraient pas ce principe.
Vous avez ensuite fait référence au fait que la Turquie qui est un partenaire important souhaite s'arrimer à l'Europe. La France et l'Union européenne travaillent dans cette perspective au développement d'une relation stable et de confiance avec la Turquie. Elle veut accompagner la Turquie vers la démocratie. La relation avec la Turquie permet aussi, de traiter des sujets tels que ceux que vous avez abordés devant l'hémicycle. C'est pour cela que la France a choisi, en mai dernier, de revenir sur la position initiale de l'ancien gouvernement et qu'en février de cette année, nous avons donné notre accord pour que les négociations reprennent notamment sur le chapitre XXII relatif à la politique régionale, préalable à toute négociation pour arrimer la Turquie à l'Union européenne.
Nous avons donc fait un geste à l'égard de ce pays mais ce geste ne doit pas être à sens unique. Il faut que les autorités turques fassent preuve, aussi, d'avancées à l'égard du respect de la démocratie et des droits de l'Homme, mais aussi pour qu'elle avance vers les réformes et l'alignement sur l'acquis communautaire. Il faut qu'elle prenne en compte la question chypriote, c'est pour nous une question essentielle et qu'elle soit aussi en coopération sur les questions migratoires. C'est pour cela Madame la sénatrice que je verrai la semaine prochaine, mon collègue turc chargé des affaires européennes, M. Egemen Bagis et je le rencontrerai à la fois dans cet esprit d'ouverture mais aussi d'exigence qui je pense peut réunir l'ensemble des parlementaires dans cet hémicycle.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 juin 2013
La répression policière a fait deux morts, 2.000 blessés, 1.700 arrestations temporaires, c'est trop. Aucune démocratie ne peut se construire sur la répression de celles et ceux qui s'expriment dans la rue. Nous le disons, le droit de manifester, le droit de s'opposer doit être respecté, aucune démocratie ne peut se construire sur des bases qui ne respecteraient pas ce principe.
Vous avez ensuite fait référence au fait que la Turquie qui est un partenaire important souhaite s'arrimer à l'Europe. La France et l'Union européenne travaillent dans cette perspective au développement d'une relation stable et de confiance avec la Turquie. Elle veut accompagner la Turquie vers la démocratie. La relation avec la Turquie permet aussi, de traiter des sujets tels que ceux que vous avez abordés devant l'hémicycle. C'est pour cela que la France a choisi, en mai dernier, de revenir sur la position initiale de l'ancien gouvernement et qu'en février de cette année, nous avons donné notre accord pour que les négociations reprennent notamment sur le chapitre XXII relatif à la politique régionale, préalable à toute négociation pour arrimer la Turquie à l'Union européenne.
Nous avons donc fait un geste à l'égard de ce pays mais ce geste ne doit pas être à sens unique. Il faut que les autorités turques fassent preuve, aussi, d'avancées à l'égard du respect de la démocratie et des droits de l'Homme, mais aussi pour qu'elle avance vers les réformes et l'alignement sur l'acquis communautaire. Il faut qu'elle prenne en compte la question chypriote, c'est pour nous une question essentielle et qu'elle soit aussi en coopération sur les questions migratoires. C'est pour cela Madame la sénatrice que je verrai la semaine prochaine, mon collègue turc chargé des affaires européennes, M. Egemen Bagis et je le rencontrerai à la fois dans cet esprit d'ouverture mais aussi d'exigence qui je pense peut réunir l'ensemble des parlementaires dans cet hémicycle.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 juin 2013