Déclaration de M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères, en réponse à une question sur le sort de deux journalistes français enlevés en Syrie, à l'Assemblée nationale le 18 juin 2013.

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Circonstance : Questions d'actualité à l'Assemblée nationale, le 18 juin 2013

Texte intégral

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Vous soulevez la question extrêmement difficile du sort des deux journalistes, M. Didier François et M. Édouard Elias. Ils ont été enlevés il y a maintenant douze jours dans les environs d'Alep, dans une zone très dangereuse. Beaucoup de députés m'ont saisi de cette question, montrant ainsi le crédit dont disposent ces journalistes comme d'ailleurs beaucoup d'autres.
Vous l'avez rappelé, la règle c'est à la fois la détermination et la discrétion. Le président de la République a lancé un appel solennel pour que ces journalistes soient libérés. Les services de l'État, n'en doutez pas, sont absolument mobilisés dans toutes les directions car il y a plusieurs hypothèses possibles. Je ne peux pas être plus précis. Sachez que nous sommes bien sûr en contact avec les familles et avec la direction d'Europe1 dont dépendent ces journalistes.
Je terminerai en étant sûr que vous comprenez la brièveté de ma réponse en disant deux choses :
- la première, c'est que le gouvernement français utilise absolument toutes ses forces pour retrouver ces journalistes, de la même façon que nous sommes mobilisés pour retrouver tous les otages ;
- la deuxième, c'est que je veux rendre hommage au courage des journalistes qui, dans des conditions très difficiles, font, en Syrie comme ailleurs, un travail remarquable.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 juin 2013