Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Pour conclure, je remercie Messieurs DESPONTS et BENTEJAC. Ils ont effectué un travail important et de très grande qualité. Ils y ont consacré beaucoup de leur temps.
Que se passe-t-il maintenant ?
Jentends, à présent, formuler des propositions au Premier ministre. Elles sappuieront sur ces recommandations. Evidemment, sur cette base, le travail interministériel s'engage. Il nous permettra de définir un plan d'actions.
Je souhaite néanmoins que nous prenions en compte la nécessité dagir et dagir vite. Les entreprises attendent des changements et des réalisations concrètes. Et ce le plus vite possible. La première tâche consiste à fédérer les acteurs.
Nous devons, sur des projets concrets apprendre aux opérateurs à travailler ensemble, pour offrir aux entreprises une offre cohérente et un parcours logique et fluide à linternational. Elles nont pas de temps à perdre à chercher le bon interlocuteur parmi la dizaine dopérateurs censés les accompagner à linternational.
Il faut leur simplifier la vie et entrer dans lère de l « export 2.0 » :
De quoi sagit-il ?
- un accès unique à l « appui export » pour les entreprises à travers un portail internet unifié, un annuaire de lexport, une hotline dorientation pourraient être initiés ;
- la mise en place dun réseau social des entrepreneurs pour permettre le dialogue direct entre les entreprises et des mises en relation ;
Il faut créer une véritable communauté française de lexport et améliorer immédiatement le service aux entreprises à travers des projets partagés.
Je souhaite que soit mise en place une cellule interministérielle pour répondre aux entreprises qui rencontrent des obstacles de règlementation à leur développement international. La modernisation de la délivrance des visas doit être accélérée. Partout où je vais les entreprises minterpellent sur ce sujet. Je propose de labelliser des entreprises afin quelles bénéficient de procédures accélérées.
Pour atteindre nos objectifs, nous devons trouver de meilleures synergies entre la recherche d'investisseurs étrangers et l'accompagnement des entreprises sur les marchés internationaux.
Nous nous sommes engagés à atteindre 1000 décisions d'investissement par an en 2017, l'attractivité doit être un objectif partagé et porté par toutes les agences de l'Etat à l'international. Je ne cesse de marteler quil existe un lien évident entre attractivité du territoire et performances à lexport. Ubifrance et lAfii ont des missions complémentaires. Elles participent du même objectif, redresser léconomie de la France, sur le même terrain de jeu, le monde. Comme lont fait nos principaux partenaires (Allemagne, Royaume-Uni, Suède, Italie), il faut sans doute se poser la question de la fusion entre ces agences.
Nous pourrions également envisager :
- un rapprochement entre les deux grands réseaux dappuis publics que sont Ubifrance et CCI International qui sont, à bien des égards, complémentaires ;
- la création de « Maisons de lInternational » dans lesquelles les entreprises ont accès à tous les services et tous les acteurs;
- la mise en oeuvre dune bannière unifiée derrière laquelle se retrouveront les opérateurs spécialisés qui interviennent en soutien des exportations aux côtés dUbifrance. Sans renier la spécificité des uns et des autres, il faut éviter redondances et concurrences.
Cette fédération des acteurs vous la retrouverez dans la présentation du rapport détape « Marque France » qui sera remis jeudi.
Des choix seront faits dans le cadre du CIMAP qui se tiendra le 17 juillet. Il nous faudra être volontaires et ambitieux, les entreprises nous le demandent et la situation nous limpose.
Source http://www.commerce-exterieur.gouv.fr, le 27 juin 2013
Pour conclure, je remercie Messieurs DESPONTS et BENTEJAC. Ils ont effectué un travail important et de très grande qualité. Ils y ont consacré beaucoup de leur temps.
Que se passe-t-il maintenant ?
Jentends, à présent, formuler des propositions au Premier ministre. Elles sappuieront sur ces recommandations. Evidemment, sur cette base, le travail interministériel s'engage. Il nous permettra de définir un plan d'actions.
Je souhaite néanmoins que nous prenions en compte la nécessité dagir et dagir vite. Les entreprises attendent des changements et des réalisations concrètes. Et ce le plus vite possible. La première tâche consiste à fédérer les acteurs.
Nous devons, sur des projets concrets apprendre aux opérateurs à travailler ensemble, pour offrir aux entreprises une offre cohérente et un parcours logique et fluide à linternational. Elles nont pas de temps à perdre à chercher le bon interlocuteur parmi la dizaine dopérateurs censés les accompagner à linternational.
Il faut leur simplifier la vie et entrer dans lère de l « export 2.0 » :
De quoi sagit-il ?
- un accès unique à l « appui export » pour les entreprises à travers un portail internet unifié, un annuaire de lexport, une hotline dorientation pourraient être initiés ;
- la mise en place dun réseau social des entrepreneurs pour permettre le dialogue direct entre les entreprises et des mises en relation ;
Il faut créer une véritable communauté française de lexport et améliorer immédiatement le service aux entreprises à travers des projets partagés.
Je souhaite que soit mise en place une cellule interministérielle pour répondre aux entreprises qui rencontrent des obstacles de règlementation à leur développement international. La modernisation de la délivrance des visas doit être accélérée. Partout où je vais les entreprises minterpellent sur ce sujet. Je propose de labelliser des entreprises afin quelles bénéficient de procédures accélérées.
Pour atteindre nos objectifs, nous devons trouver de meilleures synergies entre la recherche d'investisseurs étrangers et l'accompagnement des entreprises sur les marchés internationaux.
Nous nous sommes engagés à atteindre 1000 décisions d'investissement par an en 2017, l'attractivité doit être un objectif partagé et porté par toutes les agences de l'Etat à l'international. Je ne cesse de marteler quil existe un lien évident entre attractivité du territoire et performances à lexport. Ubifrance et lAfii ont des missions complémentaires. Elles participent du même objectif, redresser léconomie de la France, sur le même terrain de jeu, le monde. Comme lont fait nos principaux partenaires (Allemagne, Royaume-Uni, Suède, Italie), il faut sans doute se poser la question de la fusion entre ces agences.
Nous pourrions également envisager :
- un rapprochement entre les deux grands réseaux dappuis publics que sont Ubifrance et CCI International qui sont, à bien des égards, complémentaires ;
- la création de « Maisons de lInternational » dans lesquelles les entreprises ont accès à tous les services et tous les acteurs;
- la mise en oeuvre dune bannière unifiée derrière laquelle se retrouveront les opérateurs spécialisés qui interviennent en soutien des exportations aux côtés dUbifrance. Sans renier la spécificité des uns et des autres, il faut éviter redondances et concurrences.
Cette fédération des acteurs vous la retrouverez dans la présentation du rapport détape « Marque France » qui sera remis jeudi.
Des choix seront faits dans le cadre du CIMAP qui se tiendra le 17 juillet. Il nous faudra être volontaires et ambitieux, les entreprises nous le demandent et la situation nous limpose.
Source http://www.commerce-exterieur.gouv.fr, le 27 juin 2013