Texte intégral
Mesdames, messieurs,
Je voudrais dabord, naturellement, dire ma joie daccueillir à Toulouse le Chancelier et les remerciements que je tiens à exprimer en notre nom à tous les deux à la mairie de Toulouse qui nous accueille dans ses murs et au maire de cette belle ville.
Nous avons essentiellement parlé de la situation au Kosovo, même si nous avons consacré une deuxième partie de nos entretiens aux problèmes européens, en particulier, et bilatéraux.
Sur le Kosovo, je voudrais, sans rentrer dans les détails et vous en comprendrez les raisons, dire quil y a un accord parfait, sans réserve, total entre nos deux pays sur lanalyse de la crise et les solutions quil convient de lui donner.
Nous considérons que la stratégie militaire qui est actuellement poursuivie doit être poursuivie et quil nest pas question de changer de stratégie.
Nous considérons que le dialogue avec la Russie est un dialogue essentiel, que rien ne pourra se faire dans cette partie du monde sans que ce soit avec un accord avec les Russes. Nous souhaitons aboutir à cet accord le plus rapidement possible, le plus vite possible.
Et, enfin, nous considérons que la décision du Tribunal pénal international concernant linculpation de M. Milosevic justifie notre analyse et notre action et, de surcroît, nous considérons quelle est légitime. Nous nous réjouissons de ce progrès dans le domaine du respect des droits de lHomme et de la conscience universelle.
Voilà lessentiel de ce que nous avons dit, mais je vais demander au Chancelier de donner son sentiment.
LE CHANCELIER Monsieur le Président de la République, Mesdames, Messieurs, moi aussi, je tiens à remercier la ville de Toulouse, le maire de Toulouse. Je tiens à remercier notre hôte, le Président de la République, le Gouvernement et aussi les citoyens de Toulouse qui nous ont accueillis très chaleureusement et avec beaucoup damitié dans les rues tout à lheure, lorsque nous sommes arrivés.
Pour ajouter à ce qua dit déjà le Président de la République, je dirai que nous avons abordé deux autres points. Nous avons parlé notamment du Sommet européen de Cologne et nous sommes convenus de la nécessité de mettre en place un Pacte européen pour lemploi, qui na pas pour vocation de remplacer les pactes nationaux pour lemploi, mais qui vient plutôt en complément de ces plans nationaux. Et je dois dire que jétais très heureux aussi que le Président de la République mannonce que la France approuve la proposition soumise par lAllemagne en ce domaine. Nous allons encore travailler un peu sur cette proposition, pour voir dans quelle mesure nous pouvons essayer dintégrer notamment les syndicats dans un dialogue macro-économique.
Ensuite, nous avons également parlé de lidentité européenne de sécurité de défense, il sagit de politique étrangère et ce sera là aussi un des points importants dont nous aurons loccasion de discuter à Cologne. Sur ce point aussi, le Président et moi-même avons été entièrement daccord, et nous sommes notamment convenus quil faudrait, à Cologne, lancer une procédure visant à entreprendre un rapprochement de lUEO et de lUnion européenne, rapprochement qui pourrait, je lespère, être formalisé au cours de la présidence française de lUnion européenne au deuxième semestre de lAn 2000.
Nous sommes également convenus quil fallait faire évoluer lEurocorps et quil fallait le rendre apte à faire face à de nouvelles missions, missions définies par lAlliance et qui nous semblent à nous aussi nécessaire. Il faut donc donner à lEurocorps les moyens de réagir face à une crise.
Voilà les deux sujets principaux que nous avons abordés, en dehors du Kosovo, et sur lesquels, nous allons évidemment revenir abondamment au cours du Sommet de Cologne.
QUESTION Etant donné tous ces points de vue communs qui apparaissent ici à Toulouse, est-ce que cela va déboucher sur une initiative commune ?
LE PRESIDENT Ce nest pas à Toulouse que les points communs sont apparus. La position de lAllemagne et de la France a été la même depuis le début de la crise. Linitiative commune, ce nest pas une, ce sont des initiatives constantes. La Présidence allemande, par la voix du Chancelier a pris toute une série dinitiatives depuis le début de la crise du Kosovo, y compris à légard de la Chine, dans un moment particulièrement délicat. Et vous aurez remarqué que la France a toujours soutenu sans réserve et sest associée sans réserve aux initiatives prises par la Présidence. Et elle continuera de le faire.
LE CHANCELIER Je partage évidemment tout à fait ce qua dit le Président de la République, mais je voulais aussi dire que je suis très heureux que nous puissions à chaque fois, et sur chacune des initiatives que nous avons à prendre pour lEurope, avoir ce soutien de la France qui nous est très cher. Le Président de la République la dit, la France va le faire, lAllemagne va le faire, en particulier dans son rôle de Président de lUnion européenne, nous allons tout entreprendre pour parvenir à une solution politique au Kosovo. Et jajouterai quil faut y parvenir le plus vite possible, car chaque journée gagnée, qui nous permette de rapprocher la fin des hostilités, est une journée de joie, non seulement vis-à-vis des personnes qui souffrent au Kosovo, mais aussi une journée de joie pour lEurope et pour lUnion européenne.
Je voudrais dabord, naturellement, dire ma joie daccueillir à Toulouse le Chancelier et les remerciements que je tiens à exprimer en notre nom à tous les deux à la mairie de Toulouse qui nous accueille dans ses murs et au maire de cette belle ville.
Nous avons essentiellement parlé de la situation au Kosovo, même si nous avons consacré une deuxième partie de nos entretiens aux problèmes européens, en particulier, et bilatéraux.
Sur le Kosovo, je voudrais, sans rentrer dans les détails et vous en comprendrez les raisons, dire quil y a un accord parfait, sans réserve, total entre nos deux pays sur lanalyse de la crise et les solutions quil convient de lui donner.
Nous considérons que la stratégie militaire qui est actuellement poursuivie doit être poursuivie et quil nest pas question de changer de stratégie.
Nous considérons que le dialogue avec la Russie est un dialogue essentiel, que rien ne pourra se faire dans cette partie du monde sans que ce soit avec un accord avec les Russes. Nous souhaitons aboutir à cet accord le plus rapidement possible, le plus vite possible.
Et, enfin, nous considérons que la décision du Tribunal pénal international concernant linculpation de M. Milosevic justifie notre analyse et notre action et, de surcroît, nous considérons quelle est légitime. Nous nous réjouissons de ce progrès dans le domaine du respect des droits de lHomme et de la conscience universelle.
Voilà lessentiel de ce que nous avons dit, mais je vais demander au Chancelier de donner son sentiment.
LE CHANCELIER Monsieur le Président de la République, Mesdames, Messieurs, moi aussi, je tiens à remercier la ville de Toulouse, le maire de Toulouse. Je tiens à remercier notre hôte, le Président de la République, le Gouvernement et aussi les citoyens de Toulouse qui nous ont accueillis très chaleureusement et avec beaucoup damitié dans les rues tout à lheure, lorsque nous sommes arrivés.
Pour ajouter à ce qua dit déjà le Président de la République, je dirai que nous avons abordé deux autres points. Nous avons parlé notamment du Sommet européen de Cologne et nous sommes convenus de la nécessité de mettre en place un Pacte européen pour lemploi, qui na pas pour vocation de remplacer les pactes nationaux pour lemploi, mais qui vient plutôt en complément de ces plans nationaux. Et je dois dire que jétais très heureux aussi que le Président de la République mannonce que la France approuve la proposition soumise par lAllemagne en ce domaine. Nous allons encore travailler un peu sur cette proposition, pour voir dans quelle mesure nous pouvons essayer dintégrer notamment les syndicats dans un dialogue macro-économique.
Ensuite, nous avons également parlé de lidentité européenne de sécurité de défense, il sagit de politique étrangère et ce sera là aussi un des points importants dont nous aurons loccasion de discuter à Cologne. Sur ce point aussi, le Président et moi-même avons été entièrement daccord, et nous sommes notamment convenus quil faudrait, à Cologne, lancer une procédure visant à entreprendre un rapprochement de lUEO et de lUnion européenne, rapprochement qui pourrait, je lespère, être formalisé au cours de la présidence française de lUnion européenne au deuxième semestre de lAn 2000.
Nous sommes également convenus quil fallait faire évoluer lEurocorps et quil fallait le rendre apte à faire face à de nouvelles missions, missions définies par lAlliance et qui nous semblent à nous aussi nécessaire. Il faut donc donner à lEurocorps les moyens de réagir face à une crise.
Voilà les deux sujets principaux que nous avons abordés, en dehors du Kosovo, et sur lesquels, nous allons évidemment revenir abondamment au cours du Sommet de Cologne.
QUESTION Etant donné tous ces points de vue communs qui apparaissent ici à Toulouse, est-ce que cela va déboucher sur une initiative commune ?
LE PRESIDENT Ce nest pas à Toulouse que les points communs sont apparus. La position de lAllemagne et de la France a été la même depuis le début de la crise. Linitiative commune, ce nest pas une, ce sont des initiatives constantes. La Présidence allemande, par la voix du Chancelier a pris toute une série dinitiatives depuis le début de la crise du Kosovo, y compris à légard de la Chine, dans un moment particulièrement délicat. Et vous aurez remarqué que la France a toujours soutenu sans réserve et sest associée sans réserve aux initiatives prises par la Présidence. Et elle continuera de le faire.
LE CHANCELIER Je partage évidemment tout à fait ce qua dit le Président de la République, mais je voulais aussi dire que je suis très heureux que nous puissions à chaque fois, et sur chacune des initiatives que nous avons à prendre pour lEurope, avoir ce soutien de la France qui nous est très cher. Le Président de la République la dit, la France va le faire, lAllemagne va le faire, en particulier dans son rôle de Président de lUnion européenne, nous allons tout entreprendre pour parvenir à une solution politique au Kosovo. Et jajouterai quil faut y parvenir le plus vite possible, car chaque journée gagnée, qui nous permette de rapprocher la fin des hostilités, est une journée de joie, non seulement vis-à-vis des personnes qui souffrent au Kosovo, mais aussi une journée de joie pour lEurope et pour lUnion européenne.