Texte intégral
Q - Quel est le sens de votre présence ici au Mexique un 14 juillet ?
R - Le 14 juillet, lors de notre fête nationale, j'ai voulu marquer l'amitié franco-mexicaine. Vous savez que cette amitié a été un peu empêchée au cours de ces dernières années parce qu'il y a eu des problèmes sur lesquels je ne vais pas revenir. Le président mexicain et le président français ont décidé de relancer cette amitié. L'année prochaine, le président Hollande viendra en visite ici au Mexique, le président mexicain est venu à la fin de l'année dernière en France et moi-même, avec beaucoup d'hommes d'affaires, je suis ici pour relancer nos relations.
Nous allons créer un conseil stratégique avec de grandes personnalités économiques des deux côtés, des personnalités mexicaines et françaises, des personnalités culturelles, des personnalités du monde civil. Nous donnerons un second souffle à la coopération entre la France et le Mexique. Le Mexique est un très grand pays où on aime beaucoup la France et il faut donc que nous travaillions ensemble dans tous les domaines, économique, de l'éducation, de la santé et culturel.
Q - La libération de Florence Cassez a été accueillie comme une grande nouvelle mais la manière dont elle a été reçue et accueillie en France a été très critiquée et a chiffonné beaucoup de monde au Mexique. Pensez-vous vraiment que la page soit tournée à présent ?
R - Pour nous, la page est tournée, des décisions ont été prises. C'est maintenant derrière nous, je ne souhaite pas y revenir. Nous nous tournons à présent vers l'avenir qui est l'amitié franco-mexicaine.
Q - On voit qu'il y a un énorme potentiel commercial et économique entre la France et le Mexique et pourtant, jusqu'à maintenant, les résultats sont assez faibles. Vous le souligniez, la France est seulement au quatrième ou cinquième rang des échanges avec l'Europe. Que s'est-il passé ? À-t-on perdu du temps ?
R - Les Français n'ont peut-être pas suffisamment vu le potentiel extraordinaire du Mexique qui est un pays magnifique, appelé à un grand développement. Il y a un nouveau président qui veut faire un certain nombre de réformes. Des hommes d'affaires veulent travailler avec les Français.
Il y a des secteurs où l'on est déjà très présent, par exemple dans le domaine de l'aéronautique. Mais il y a beaucoup d'autres secteurs qui s'ouvrent : l'énergie, les télécommunications, les transports et le domaine culturel. C'est tout cela qu'il faut saisir dans les deux sens. Nous voulons nous Français être beaucoup plus présents au Mexique et nous souhaitons que les Mexicains soient beaucoup plus présents en France.
Comme il y a une volonté politique d'aller dans ce sens, que nous avons énormément de points communs sur le plan diplomatique, comme les valeurs que nous partageons sur les droits de l'Homme et sur le multilatéralisme au plan international, je pense que tout est réglé pour que cela marche.
Q - La corruption et l'insécurité ont-ils été des freins à ce développement ?
R - Ce matin par exemple, j'ai visité le centre de contrôle et de commandement de Mexico, une expérience extraordinaire dans cette ville où l'insécurité et la grande criminalité ont beaucoup diminué. La corruption existe dans beaucoup de pays, il n'y a pas de spécificité. Quelles que soient ses difficultés, le Mexique est un pays extraordinaire qui est appelé à un grand développement. Je pense que c'est un des grands du futur, un des très grands même, et comme il y a cette amitié de base avec la France, il faut que nous travaillons ensemble et c'est le sens de cette visite.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 juillet 2013
R - Le 14 juillet, lors de notre fête nationale, j'ai voulu marquer l'amitié franco-mexicaine. Vous savez que cette amitié a été un peu empêchée au cours de ces dernières années parce qu'il y a eu des problèmes sur lesquels je ne vais pas revenir. Le président mexicain et le président français ont décidé de relancer cette amitié. L'année prochaine, le président Hollande viendra en visite ici au Mexique, le président mexicain est venu à la fin de l'année dernière en France et moi-même, avec beaucoup d'hommes d'affaires, je suis ici pour relancer nos relations.
Nous allons créer un conseil stratégique avec de grandes personnalités économiques des deux côtés, des personnalités mexicaines et françaises, des personnalités culturelles, des personnalités du monde civil. Nous donnerons un second souffle à la coopération entre la France et le Mexique. Le Mexique est un très grand pays où on aime beaucoup la France et il faut donc que nous travaillions ensemble dans tous les domaines, économique, de l'éducation, de la santé et culturel.
Q - La libération de Florence Cassez a été accueillie comme une grande nouvelle mais la manière dont elle a été reçue et accueillie en France a été très critiquée et a chiffonné beaucoup de monde au Mexique. Pensez-vous vraiment que la page soit tournée à présent ?
R - Pour nous, la page est tournée, des décisions ont été prises. C'est maintenant derrière nous, je ne souhaite pas y revenir. Nous nous tournons à présent vers l'avenir qui est l'amitié franco-mexicaine.
Q - On voit qu'il y a un énorme potentiel commercial et économique entre la France et le Mexique et pourtant, jusqu'à maintenant, les résultats sont assez faibles. Vous le souligniez, la France est seulement au quatrième ou cinquième rang des échanges avec l'Europe. Que s'est-il passé ? À-t-on perdu du temps ?
R - Les Français n'ont peut-être pas suffisamment vu le potentiel extraordinaire du Mexique qui est un pays magnifique, appelé à un grand développement. Il y a un nouveau président qui veut faire un certain nombre de réformes. Des hommes d'affaires veulent travailler avec les Français.
Il y a des secteurs où l'on est déjà très présent, par exemple dans le domaine de l'aéronautique. Mais il y a beaucoup d'autres secteurs qui s'ouvrent : l'énergie, les télécommunications, les transports et le domaine culturel. C'est tout cela qu'il faut saisir dans les deux sens. Nous voulons nous Français être beaucoup plus présents au Mexique et nous souhaitons que les Mexicains soient beaucoup plus présents en France.
Comme il y a une volonté politique d'aller dans ce sens, que nous avons énormément de points communs sur le plan diplomatique, comme les valeurs que nous partageons sur les droits de l'Homme et sur le multilatéralisme au plan international, je pense que tout est réglé pour que cela marche.
Q - La corruption et l'insécurité ont-ils été des freins à ce développement ?
R - Ce matin par exemple, j'ai visité le centre de contrôle et de commandement de Mexico, une expérience extraordinaire dans cette ville où l'insécurité et la grande criminalité ont beaucoup diminué. La corruption existe dans beaucoup de pays, il n'y a pas de spécificité. Quelles que soient ses difficultés, le Mexique est un pays extraordinaire qui est appelé à un grand développement. Je pense que c'est un des grands du futur, un des très grands même, et comme il y a cette amitié de base avec la France, il faut que nous travaillons ensemble et c'est le sens de cette visite.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 juillet 2013