Texte intégral
On a deux séries d'informations, la première série d'informations qui est certaine c'est que les troupes de Bachar Al-Assad dans la nuit et ce matin ont procédé à un véritable massacre sur Damas, il y a en tous cas plusieurs centaines de morts. Il y a une autre information qui, elle, n'est pas encore vérifiée, qui est que, dans ces opérations, il y aurait eu utilisation massive d'armes chimiques. Donc, comme vous le savez, il y a une mission de l'ONU qui actuellement est en Syrie pour enquêter sur des faits précédents et donc, ce que demande la France, en liaison avec l'ONU bien sûr, c'est que, immédiatement, cette mission, qui est présidée par M. Sellström, puisse aller enquêter sur place puisque là, s'il y a eu vraiment massacre, cela a été fait il y a quelques heures. Si c'était le cas, mais cela demande à être vérifié, je vous en parlerai davantage tout à l'heure quand j'aurai encore davantage d'informations, non seulement ce serait un massacre mais en plus une atrocité sans précédent. Donc je vais, en liaison avec toute une série de correspondants, essayer d'en savoir un peu plus et j'aurai dans la soirée le président de la Coalition nationale syrienne, c'est à dire les résistants, qui a demandé à s'entretenir avec moi.
Q - Cela suscite une très vive émotion, partout dans le monde ?
R - Bien sûr, parce que vous savez que les armes chimiques sont d'une dangerosité exceptionnelle, en plus cela porterait, je le dis au conditionnel, il ne faut dire des choses qu'uniquement si elles sont vérifiées, sur un nombre très important de personnes, des femmes, des enfants, et en plus précisément au moment où l'ONU est là, donc une espèce de coup de pied de l'âne, mais j'en dirai plus tout à l'heure.
Merci.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 août 2013