Interview de M. Benoît Hamon, ministre de l'économie sociale et solidarie et de la consommation, à "Europe 1" le 22 août 2013, sur les choix économiques du gouvernement pour la relance économique.

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Média : Emission Forum RMC FR3 - RMC

Texte intégral

MAXIME SWITEK
Ce matin je reçois donc le ministre délégué chargé de l’Economie sociale et solidaire, et de la Consommation. Bonjour Benoît HAMON.
BENOIT HAMON
Bonjour.
MAXIME SWITEK
Est-ce que vous pourriez participer à un gouvernement dont Manuel VALLS serait le Premier ministre ?
BENOIT HAMON
La question ne se pose pas, donc il ne faut pas envisager un gouvernement après Jean-Marc AYRAULT. Pour l’instant il y a le gouvernement de Jean-Marc AYRAULT, qui est mobilisé sur des sujets importants, le chômage notamment, l’emploi, on a un rebond de croissance, ça justifie d’autant plus, ce qui avait été l’engagement du président de la République, d’inverser la courbe du chômage à la fin de l’année. Il y a beaucoup de gens qui ne croient plus en la parole politique, mais on démontre qu’à force d’efforts, de politiques ciblées, intelligentes, on est en capacité de retourner une conjoncture économique qui n’était pas bonne, et c’est une bonne nouvelle, à la rentrée, et d’inverser la courbe du chômage.
MAXIME SWITEK
On va reparler du chômage et de la croissance, mais vous dites la question de Manuel VALLS ne se pose pas, sauf que visiblement, pour certains ministres elle se pose. Pascal CANFIN, votre collègue chargé du développement, dit « moi, si Manuel VALLS était Premier ministre, je ne serais pas dans ce gouvernement. »
BENOIT HAMON
Mais moi je pense qu’il faut sortir de la politique fiction, être dans la réalité, la réalité aujourd’hui c’est qu’il y a un Premier ministre, Jean-Marc AYRAULT, et que c’est autour de lui qu’on travaille.
MAXIME SWITEK
Mais la réalité c’est aussi que visiblement, dans ce gouvernement, il y a des désaccords. On voit les critiques des ministres Verts, Pascal CANFIN, Cécile DUFLOT, les Verts qui se réunissent d’ailleurs pour leurs journées d’été à partir d’aujourd’hui à Marseille. Vu le désaccord qu’affichent les ministres Verts avec un membre important du gouvernement, est-ce qu’ils peuvent rester dans ce gouvernement ?
BENOIT HAMON
Ils ont exprimé un désaccord sur quoi ? Sur la question du regroupement familial et ce qui pourrait être une révision du regroupement familial. Le président de la République a dit hier que le débat n’était pas ouvert, donc qu’il était clos, en quelque sorte, et donc il n’y a plus à avoir de raison de s’inquiéter sur ce qui pourrait être la participation des écologistes à un gouvernement, puisque ce sujet n’est pas un sujet ouvert et que le président de la République a considéré qu’il y avait d’autres priorités, en cette rentrée, que de parler d’une mesure qui concerne 16 000 personnes par an et qui, pour le regroupement familial, est couvert par la Convention européenne des droits de l’homme, qui oblige tous les pays à faire en sorte que l’on puisse vivre avec sa famille. Donc ce n’est pas un sujet politique pour la rentrée, et moi je veux dire à tous mes amis qu’il faut qu’on se concentre sur l’essentiel, et l’essentiel c’est l’emploi, le pouvoir d’achat, et pas d’ouvrir des débats qui sont des débats, pour le coup, qui intéressent sans doute ceux qui préfèrent parler de l’écume des vagues que de l’essentiel.
MAXIME SWITEK
La relance, la croissance, on y vient. Comment est-ce que vous pouvez faire, vous, ministre délégué à la Consommation notamment, pour soutenir cette consommation et soutenir la croissance ?
BENOIT HAMON
Il y a une série de mesures qu’on peut prendre, notamment pour faire en sorte que les prix baissent. On en prend une très importante, qui me vaut d’ailleurs d’être critiqué par les compagnies d’assurance, on va permettre aux Français de résilier, quand ils le souhaitent, leurs assurances obligatoires, au terme de la première année. Aujourd’hui, quand vous assurez votre véhicule, quand vous assurez votre logement, vous ne pouvez pas résilier quand vous le souhaitez votre assurance. On veut remettre de la fluidité sur ce marché-là…
MAXIME SWITEK
Ça, ce sera à partir de quand ?
BENOIT HAMON
A partir de la loi, qui a déjà été votée à l’Assemblée nationale, qui vient au Sénat, j’espère que ça va maintenant être adopté assez vite. Pourquoi ? parce que c’est quand même 5% des dépenses des ménages qui sont sur leurs assurances obligatoires, et on s’est rendu compte qu’il y avait une forme d’asymétrie entre le fait qu’un assureur peut se séparer de vous quand il le souhaite, mais vous, vous ne pouvez pas changer de contrat d’assurance comme vous le souhaitez, donc on va mettre de la fluidité sur ce marché, de façon à faire baisser les prix et contribuer ainsi à améliorer le pouvoir d’achat. Mais il y a une multitude de mesures. Et je n’en retiendrais qu’une autre, d’un mot, le fait que demain les consommateurs français, grâce à la loi que nous allons adopter définitivement, puissent se retourner contre les grands groupes grâce à ce qu’on appelle « l’action de groupe. » Quand vous êtes victime d’un litige de consommation, que tout seul, face à un grand groupe, vous n’obtenez jamais satisfaction, demain, grâce à l’action de groupe, les associations de consommateurs s’empareront de ces dossiers-là et vous serez indemnisé du préjudice que vous avez subi. Ça n’existait pas en France, cela va être permis grâce à la loi que je défends devant le Parlement, et ça va redonner, très concrètement, du pouvoir d’achat, redistribuer une forme de rente économique qu’avaient constituée certains grands groupes, au détriment de vous consommateurs.
MAXIME SWITEK
Alors, vous parlez de pouvoir d’achat, vous parlez de baisse des prix, sauf que, sauf que, la TVA va augmenter, ça on le sait déjà, la CSG sans doute aussi, le pouvoir d’achat, mécaniquement, va baisser.
BENOIT HAMON
Oui, mais observez, la rentrée scolaire, la Répression des fraudes vient de faire une enquête, pour montrer quoi, que…
MAXIME SWITEK
Les prix sont fixes.
BENOIT HAMON
Oui, mais que ça va, pour une bonne partie des dépenses, être en dessous de l’inflation, alors qu’on a revalorisé l’allocation de rentrée scolaire une fois nouvelle. Donc, on voit bien qu’il y a, aujourd’hui, des gains de pouvoir d’achat qui sont réalisés. Cependant, vous évoquez l’augmentation de la TVA…
MAXIME SWITEK
A partir du 1er janvier prochain.
BENOIT HAMON
Elle est directement liée au financement, et je le rappelle à monsieur GATTAZ, qui va lui aussi faire ses universités d’été, au financement du crédit d’impôt…
MAXIME SWITEK
Le patron du MEDEF.
BENOIT HAMON
Oui, qui permet d’améliorer la compétitivité de nos entreprises. Cette mesure elle est destinée à faire de l’emploi, et la priorité, qu’on l’entende bien, du gouvernement, c’est de sortir de cette ornière dans laquelle est la France depuis maintenant des années et des années, qui est celle d’un chômage de masse. nous voulons renouer avec l’objectif du plein emploi, c'est-à-dire qu’il faut faire des efforts, et faire des efforts en arbitrant toujours en faveur des mesures les plus favorables à l’emploi, d’où la nécessité, aujourd’hui, de soutenir la compétitivité de nos entreprises, d’où la nécessité de financer des programmes comme les emplois d’avenir, il y a déjà 50 000 jeunes qui ont retrouvé, qui ont trouvé, un emploi grâce aux programmes d’emplois d’avenir, il y en aura 50 000 supplémentaires d’ici la fin de l’année. Nos priorités sont là-dessus, et ça tombe bien, il y a un rebond de croissance que personne n’espérait. Au passage, je veux juste le dire, les experts qui se sont encore trompés sur ce qui allait se passer en France.
MAXIME SWITEK
Mais justement, avec cette hausse de la TVA, et peut-être de la CSG à venir, sans doute, est-ce qu’on ne va pas tuer un des vecteurs de croissance ?
BENOIT HAMON
Nous ne croyons pas, nous essayons de trouver un équilibre entre d’une part le niveau des prélèvements obligatoires, la réduction de la dépense publique, elle a un coût, parce que c’est aussi parfois un service public qu’il faut réorganiser, des fonctionnaires qui s’inquiètent sur les conditions dans lesquelles ils exercent leurs missions, et la croissance. et si nous n’avions pas obtenu, je veux juste le rappeler, ce que n’avaient jamais obtenu nos prédécesseurs, la réorientation des politiques européennes auprès de Bruxelles, le fait de retarder, pour la France, la date à partir de laquelle nous serons obligés d’arriver à 3% de déficit public, si nous n’avions pas obtenu, par le rapport de force politique, par l’exercice d’un leadership politique par François HOLLANDE, au niveau européen, ce changement des politiques européennes, nous n’en serions pas là. La croissance que nous retrouvons, l’inversion de la courbe du chômage, elles ne procèdent pas juste du miracle économique extérieur à l’économie française, elles procèdent aussi de choix politiques réalisés depuis 1 an.
MAXIME SWITEK
Encore un mot des prix. Vous l’avez peut-être entendu tout à l’heure dans le journal de 8H00, une étude de l’association de consommateurs CLCV dénonce le manque de transparence des auto-écoles en matière de tarifs et elle met en lumière des disparités énormes entre les régions. A Paris le permis peut coûter jusqu’à 1425 euros, c’est 2 fois plus cher qu’à Lille. Clairement, les auto-écoles, certaines auto-écoles, abusent, qu’est-ce que vous pouvez faire, vous ministre ?
BENOIT HAMON
Regarder ça de près, et je peux vous assurer qu’on va regarder ça de près. Nous étions concentrés sur les vacances des Français, les restaurants, les équipements de loisirs, les hôtels, les loisirs sportifs, pendant l’été, avec la Répression des fraudes, c’est la rentrée, cette question des conditions dans lesquelles on paye son permis de conduire, et aujourd’hui, pour pouvoir être mobile, pour pouvoir avoir un emploi, il faut souvent avoir le permis de conduire, nous allons regarder ça de près, et moi je salue le travail du mouvement consumériste et des organisations de consommateurs, parce qu’elles aident beaucoup la Direction Générale de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des fraudes, mon administration, à faire en sorte de lutter contre ces pratiques commerciales trompeuses parfois, ces défauts d’étiquetage, ces défauts d’information…
MAXIME SWITEK
Mais ça veut dire que, là ce matin, vous allez passer la consigne, à vos troupes, d’aller vérifier ça sur le terrain ?
BENOIT HAMON
Très concrètement, moi je vais me saisir de cette alerte de la CLCV pour demander à la Répression des fraudes de faire la lumière sur ce qui se passe dans les écoles de conduite, oui.
MAXIME SWITEK
Benoît HAMON, je reviens à la politique. Est-ce que vous avez lu l’EXPRESS hier ?
BENOIT HAMON
Oui, ah oui !...
MAXIME SWITEK
L’EXPRESS vous surnomme « le planqué », sous-entendu on ne vous entend plus beaucoup depuis que vous êtes au gouvernement, comme si vous attendiez une promotion en cas de remaniement. « Le planqué », comment vous réagissez ?
BENOIT HAMON
Je pense qu’il y a des fois il ne faut pas trop parler. Je vous le dis, je le dis aussi, c’est valable pas que pour moi, mais il y a des domaines dans lesquels le ministère de la parole ça ne sert pas à grand chose sauf à masquer l’impuissance dans les faits, dans la réalité. Et on l’a vu sous Nicolas SARKOZY, qui était le spécialiste de la parole, et derrière les résultats ne suivaient pas. Et je pense qu’il y a des fois en faire un peu moins devant les caméras et un peu plus dans son bureau et sur le terrain, ce n’est pas plus mal, et que ça déplaise à 1 journaliste sur 10, en même temps ça ne va pas me faire pleurer non plus.
MAXIME SWITEK
Mais est-ce que vous êtes d’accord pour dire qu’on vous entend moins critiquer, par exemple, la politique de rigueur du gouvernement ?
BENOIT HAMON
Je suis membre de ce gouvernement.
MAXIME SWITEK
Mais ça a été un de vos chevaux de bataille avant d’entrer dans le gouvernement, de critiquer la rigueur.
BENOIT HAMON
Ce qui ne m’empêche pas d’exprimer mon point de vue auprès du Premier ministre, du président de la République et de mes collègues, et je le fais, et un certain nombre de sujets ont obtenu des orientations économiques aussi en fonction de ce que j’ai pu exprimer, avec d’autres, à l’intérieur du gouvernement, et je parle notamment des questions européennes. Donc la question, pour moi, n’est pas de savoir si je fais une rentrée fracassante en sortant des sujets que je mettrai dans le débat public juste pour exister, de manière à faire diversion du reste. Il y a besoin, aujourd’hui, de cohésion, de solidarité, moi je suis entièrement mobilisé sur un sujet qui n’est pas simple, c’est de faire en sorte que, comme ministre économique, avec d’autres, de ce gouvernement, la croissance soit bien au rendez-vous, que derrière cette croissance soit riche en emplois, que les emplois arrivent partout, notamment dans les territoires les plus en difficulté. On a un peu parlé des quartiers pendant l’été, on a parlé de violence dans les quartiers, mais il ne faut jamais oublier que les problématiques des quartiers sont des problématiques d’emploi, ce sont des problématiques de pauvreté, des problématiques d’éducation, et que la responsabilité d’un gouvernement de gauche c’est d’appréhender ces difficultés, ces inégalités, pas simplement sous l’angle de la sécurité, c’est important mais ça ne résume pas les problèmes des quartiers, mais sous l’angle de l’emploi, de l’éducation, c’est une partie de mon boulot aussi, et moi je préfère être discret et efficace, que bruyant et inefficace.
MAXIME SWITEK
Mais je reviens à la rigueur Benoît HAMON, ça veut dire que là, l’université d’été du PS s’ouvre à La Rochelle demain, on ne va pas vous entendre, on ne va pas vous entendre réclamer une nouvelle politique économique au gouvernement, une politique de relance par exemple ?
BENOIT HAMON
Mais, la politique de relance, aujourd’hui, elle existe à travers des choix politiques qui, en tout cas, proposent un équilibre entre la réduction des déficits et la croissance. Vous allez m’entendre, comme beaucoup d’autres, sur des sujets qui sont des sujets sérieux. Moi je prépare une deuxième loi qui va permettre aux salariés de reprendre leur entreprise, ça énerve monsieur GATTAZ, alors que le MEDEF, il y a quelques années, se préoccupait de ces entreprises qui ferment alors qu’elles sont en bonne santé et qu’elles ne trouvent pas de repreneur. Et aujourd’hui, d’ailleurs dans une forme de militantisme personnelle, il s’oppose à une mesure qui va faciliter les conditions dans lesquelles un chef d’entreprise va proposer à ses salariés de reprendre ce qu’ils connaissent le mieux, c'est-à-dire leur outil de travail. Eh bien moi je passe des…
MAXIME SWITEK
Et on peut espérer gagner combien d’emplois avec ça ?
BENOIT HAMON
100 000 emplois…
MAXIME SWITEK
100 000, par an ?
BENOIT HAMON
Mais pas simplement sur cette mesure-là, mais sur la loi sur l’économie sociale et solidaire, elle a été évaluée, il y a eu une étude d’impact qui dit qu’elle peut créer, d’ici la fin du quinquennat, 100 000 emplois. Moi je suis sur des sujets comme ceux-là, qui vont changer les règles du jeu, donner davantage de pouvoir aux salariés. Voilà des terrains sur lesquels la gauche change concrètement les conditions dans lesquelles on crée de la richesse. Toutes les entreprises ne seront pas dirigées par leurs salariés, mais quand parfois elles peuvent l’être, et quand ça se traduit par des résultats économiques, du maintien de l’emploi, il ne faut faire l’économie d’aucune solution. Eh bien ce gouvernement, sur l’emploi, ne fera l’impasse sur aucune solution, même si, idéologiquement, certains se crispent, et je peux comprendre qu’ils se crispent parce qu’ils ne partagent pas les mêmes orientations politiques que nous, mais je leur dis notre responsabilité politique c’est d’aller chercher les emplois les uns après les autres, et nous ne relâcherons pas notre effort sur ce terrain.
MAXIME SWITEK
Est-ce que vous ressentez, comme Pierre MOSCOVICI, votre collègue au gouvernement, un ras-le-bol fiscal de la part des Français ?
BENOIT HAMON
J’entends, je vais dire, payer plus d’impôts…
MAXIME SWITEK
Ce sont les mots du ministre.
BENOIT HAMON
Oui, oui, j’ai bien entendu ce qu’a dit Pierre MOSCOVICI, il y a des Français qui expriment une forme de fatigue à payer des impôts, surtout quand ils ont le sentiment que la succession de ces efforts ne se traduit pas par des résultats. Je veux rappeler que l’effort nous l’avons fait porter sur ceux qui n’en payaient plus beaucoup alors qu’ils étaient très riches, en alignant la fiscalité du capital sur celle du travail, en faisant en sorte que les ménages les plus riches payent, c’est d’abord sur eux que nous avons fait peser l’effort fiscal.
MAXIME SWITEK
Mais là la TVA et la CSG ce sera pour tout le monde.
BENOIT HAMON
Je ne conteste pas ; et si demain – cet arbitrage n’a pas été rendu, ça ne vous a pas échappé…
MAXIME SWITEK
C’est vrai.
BENOIT HAMON
Sur la CSG il devait y avoir un arbitrage, ce serait pour équilibrer le système par répartition, j’observe que sur le sujet des retraites, ce sur quoi insiste aujourd’hui beaucoup le Premier ministre et qui n’a jamais été fait, c’est la question de la pénibilité. Trouvez-vous normal, aujourd’hui, qu’un ouvrier, qui a eu un travail pénible toute sa vie, qui a cotisé pour pouvoir partir à la retraite, eh bien n’ait pas un bénéfice au moment de partir à la retraite alors qu’il va vivre beaucoup moins longtemps que tous les autres. Eh bien en réalité on a un système qui est si injuste que ce sont les ouvriers, qui payent, qui cotisent, pour la retraite de ceux qui vont vivre longtemps, qui sont qui ? Les cadres ou ceux qui n’ont pas eu de métier pénible. Eh bien il faut que sur les métiers pénibles, demain, un trimestre travaillé ça vaille plus qu’un trimestre cotisé, de façon à ce qu’on puisse permettre à ceux-là, qui ont eu une vie difficile, de pouvoir vivre plus longtemps à la retraite.
MAXIME SWITEK
Et ce sera l’objet de la réforme des retraites dont on va beaucoup, beaucoup reparler, dans les semaines qui viennent. Merci Benoît HAMON.
BENOIT HAMON
Merci à vous.
MAXIME SWITEK
Merci d’avoir accepté notre invitation.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 23 août 2013