Texte intégral
Le ministre de l'économie et des finances et le ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social ont présenté une communication relative au suivi des mesures pour l'emploi et le soutien à l'économie.
L'environnement international de la France est plus favorable depuis plusieurs mois. Aux Etats-Unis, la demande privée retrouve de la vigueur mais l'absence d'accord politique au Congrès sur le relèvement du budget a conduit hier à la fermeture (« shutdown ») de certains services fédéraux, ce qui si cette situation devait durer pourrait freiner la reprise en cours. Au Japon, l'activité semble ralentir mais reste vigoureuse, et les évolutions de prix confirment la sortie de déflation dans un contexte de politiques macroéconomiques expansionnistes. Les dernières nouvelles sont rassurantes sur la vigueur de l'économie chinoise dans un environnement qui demeure contrasté dans les économies émergentes. La sortie de récession se confirme dans la zone euro avec le redressement des enquêtes de conjoncture, même si l'activité a probablement ralenti à l'automne au vu des données de la production industrielle.
La France bénéficie de l'évolution du contexte international, de la résistance de sa demande intérieure et de l'effet des mesures de soutien à la compétitivité et à la production. L'Insee a ainsi confirmé la semaine dernière le rebond de l'activité au 2e trimestre 2013 (+0,5 %). En particulier, l'investissement des entreprises s'est stabilisé au 2e trimestre après cinq trimestres de baisse, grâce notamment au soutien des politiques de financement de l'économie qui permettent de maintenir des conditions d'octroi de crédit satisfaisantes. En outre, le pouvoir d'achat a progressé au cours des deux derniers trimestres (+1,0 % au 1er trimestre et +0,5 % au 2e trimestre), grâce à la modération de l'inflation et à la bonne tenue de la masse salariale, ce qui a soutenu la consommation des ménages. Les perspectives pour l'économie française d'ici la fin d'année sont globalement favorables et la prévision de croissance du Gouvernement à +0,1 % en 2013 apparaît prudente.
Pour la première fois depuis 27 mois, le nombre d'inscrits en catégorie A à Pôle emploi a baissé en août, non pas de 50 000 selon les chiffres officiels publiés mercredi soir avec un avertissement sur le fait qu'un nombre particulièrement élevé de sorties de demandeurs d'emploi pour défaut d'actualisation était inexpliqué mais de -22 000 à -29 000 selon la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) et Pôle emploi, une fois pris en compte les effets d'un incident découvert tardivement par Pôle emploi.
Il faut tirer de ces chiffres trois leçons :
- D'abord ces bons chiffres la plus forte baisse depuis décembre 2007 confirment l'amélioration de la situation de l'emploi observée depuis plusieurs mois et dont attestent plusieurs sources (enquête emploi de l'INSEE, statistiques d'embauche ACOSS, chiffres de l'intérim, ).
- Pour autant ce n'est pas encore le retournement de la courbe du chômage voulu pour la fin de l'année. D'autant que nous connaîtrons le mois prochain, les chiffres retraçant l'évolution de septembre par rapport à août, une augmentation mécanique liée à la réinscription des chômeurs non actualisés fin août à la suite de l'incident identifié.
- Enfin Pôle emploi doit impérativement renforcer son contrôle qualité sur le processus d'élaboration des chiffres mensuels, comme le ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social l'a demandé au directeur général de Pôle emploi et au directeur de la DARES.
L'objectif d'inversion de la courbe du chômage avant la fin de l'année est plus que jamais la perspective et le combat du Gouvernement.
Le Gouvernement a publié hier ses propres prévisions des perspectives de l'emploi, jointes au projet de loi de finances : en 2013, sous l'impulsion des politiques de l'emploi et des premiers effets du CICE, la baisse de l'emploi serait contenue ; en 2014, le rebond de l'emploi marchand accompagnerait le dynamisme des politiques de l'emploi pour permettre une progression significative de l'emploi total. Compte tenu du dynamisme de la population active, le taux de chômage amorcerait son reflux à la fin de l'année 2013 et ce reflux se prolongerait tout au long de l'année 2014.
Cette inversion durable de la courbe du chômage se concrétisera grâce à la mobilisation générale des acteurs pour que les politiques économiques comme les politiques de l'emploi atteignent pleinement leurs objectifs.
L'environnement international de la France est plus favorable depuis plusieurs mois. Aux Etats-Unis, la demande privée retrouve de la vigueur mais l'absence d'accord politique au Congrès sur le relèvement du budget a conduit hier à la fermeture (« shutdown ») de certains services fédéraux, ce qui si cette situation devait durer pourrait freiner la reprise en cours. Au Japon, l'activité semble ralentir mais reste vigoureuse, et les évolutions de prix confirment la sortie de déflation dans un contexte de politiques macroéconomiques expansionnistes. Les dernières nouvelles sont rassurantes sur la vigueur de l'économie chinoise dans un environnement qui demeure contrasté dans les économies émergentes. La sortie de récession se confirme dans la zone euro avec le redressement des enquêtes de conjoncture, même si l'activité a probablement ralenti à l'automne au vu des données de la production industrielle.
La France bénéficie de l'évolution du contexte international, de la résistance de sa demande intérieure et de l'effet des mesures de soutien à la compétitivité et à la production. L'Insee a ainsi confirmé la semaine dernière le rebond de l'activité au 2e trimestre 2013 (+0,5 %). En particulier, l'investissement des entreprises s'est stabilisé au 2e trimestre après cinq trimestres de baisse, grâce notamment au soutien des politiques de financement de l'économie qui permettent de maintenir des conditions d'octroi de crédit satisfaisantes. En outre, le pouvoir d'achat a progressé au cours des deux derniers trimestres (+1,0 % au 1er trimestre et +0,5 % au 2e trimestre), grâce à la modération de l'inflation et à la bonne tenue de la masse salariale, ce qui a soutenu la consommation des ménages. Les perspectives pour l'économie française d'ici la fin d'année sont globalement favorables et la prévision de croissance du Gouvernement à +0,1 % en 2013 apparaît prudente.
Pour la première fois depuis 27 mois, le nombre d'inscrits en catégorie A à Pôle emploi a baissé en août, non pas de 50 000 selon les chiffres officiels publiés mercredi soir avec un avertissement sur le fait qu'un nombre particulièrement élevé de sorties de demandeurs d'emploi pour défaut d'actualisation était inexpliqué mais de -22 000 à -29 000 selon la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) et Pôle emploi, une fois pris en compte les effets d'un incident découvert tardivement par Pôle emploi.
Il faut tirer de ces chiffres trois leçons :
- D'abord ces bons chiffres la plus forte baisse depuis décembre 2007 confirment l'amélioration de la situation de l'emploi observée depuis plusieurs mois et dont attestent plusieurs sources (enquête emploi de l'INSEE, statistiques d'embauche ACOSS, chiffres de l'intérim, ).
- Pour autant ce n'est pas encore le retournement de la courbe du chômage voulu pour la fin de l'année. D'autant que nous connaîtrons le mois prochain, les chiffres retraçant l'évolution de septembre par rapport à août, une augmentation mécanique liée à la réinscription des chômeurs non actualisés fin août à la suite de l'incident identifié.
- Enfin Pôle emploi doit impérativement renforcer son contrôle qualité sur le processus d'élaboration des chiffres mensuels, comme le ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social l'a demandé au directeur général de Pôle emploi et au directeur de la DARES.
L'objectif d'inversion de la courbe du chômage avant la fin de l'année est plus que jamais la perspective et le combat du Gouvernement.
Le Gouvernement a publié hier ses propres prévisions des perspectives de l'emploi, jointes au projet de loi de finances : en 2013, sous l'impulsion des politiques de l'emploi et des premiers effets du CICE, la baisse de l'emploi serait contenue ; en 2014, le rebond de l'emploi marchand accompagnerait le dynamisme des politiques de l'emploi pour permettre une progression significative de l'emploi total. Compte tenu du dynamisme de la population active, le taux de chômage amorcerait son reflux à la fin de l'année 2013 et ce reflux se prolongerait tout au long de l'année 2014.
Cette inversion durable de la courbe du chômage se concrétisera grâce à la mobilisation générale des acteurs pour que les politiques économiques comme les politiques de l'emploi atteignent pleinement leurs objectifs.