Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et messieurs les députés,
Monsieur le député,
Monsieur le président Jacob,
Vous êtes dans votre rôle, vous êtes dans la polémique. Vous êtes dans votre rôle d'être dans la polémique d'une opposition qui se caricature elle-même. Si je voulais être cruel, monsieur Jacob
C'est vous qui nous faites la leçon. C'est vous qui oubliez l'état dans lequel vous avez laissé le pays. C'est vous qui oubliez les 600 milliards de dette supplémentaire. C'est vous qui oubliez le million de chômeurs supplémentaires. C'est vous qui oubliez les 750 000 emplois industriels détruits.
Vous devriez réfléchir avant de parler, et surtout commencer à balayer devant votre porte. Pour le triste bilan qui est le vôtre, l'affaiblissement de la France auquel vous avez conduit. Et en plus vous vous donnez en spectacle, vous pensez incarner l'opposition. Mais vous n'incarnez qu'un parti qui se divise, qui n'a plus de leader, qui fraude pour élire son président, et qui ne sait même pas où il va, et qui n'a aucun projet à proposer à la France.
Sinon je vais vous le dire, mesdames et messieurs les députés, le programme de la droite, il a été publié ces derniers jours, parce qu'il en existe un quand même, c'est le contre-budget, c'est-à-dire un contre-budget d'austérité, pur et dur. Et moi je ne veux pas l'austérité pour la France. Je ne veux pas le programme de l'Espagne, je ne veux pas le programme du Portugal, je ne veux pas ce qu'on fait subir aux Italiens, ni aux Grecs. Je veux le redressement de la France, ce que nous avons entrepris avec la majorité parlementaire, pour la justice et la préparation de l'avenir. Voilà la différence avec vous, monsieur Jacob.
Source http://www.gouvernement.fr, le 3 octobre 2013