Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
La semaine dernière, trois cents personnes ont péri noyées ou disparues. La Méditerranée s'est transformée en un immense cimetière à ciel ouvert. L'indignation que vous avez manifestée existe, je pense, sur tous les bancs de cette Assemblée, avec un appel à l'action comme vous venez de le lancer. Cette action doit se déployer dans les directions que vous avez citées.
D'abord, la question du développement : ceux qui veulent venir en Europe n'y viennent pas par plaisir ; ils sont souvent chassés par la misère et par la mauvaise gouvernance. Il faut donc que l'ensemble de nos pays de l'Europe et au-delà agissent plus efficacement pour le développement, qu'il s'agisse de la Corne de l'Afrique ou qu'il s'agisse du sud de la Méditerranée.
Il faut aussi que l'Europe soit beaucoup plus efficace qu'elle ne l'a été sur les actions de surveillance ; cela s'appelle Frontex dont le budget, je crois que chacun le reconnaît ici, est insuffisant.
Et puis il y a aussi la dimension de sanctions, parce qu'il n'y a pas ces passages s'il n'y a pas des hommes qui font leur fortune sur la misère et le trafic humain. Interpol, Europol doivent agir.
Ce sont les instructions qu'a reçues, de la part du Premier ministre, le ministre de l'intérieur qui aujourd'hui est en discussion à ce sujet à Luxembourg. Ce sont également les thèmes que développera le président de la République au prochain Conseil européen d'octobre puisque nous avons demandé que cette question soit inscrite à l'ordre du jour.
Vous avez dit votre scepticisme, beaucoup d'entre nous le partagent mais il faut agir, et vite, pour qu'il n'y ait plus de tel drame que celui de Lampedusa.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 octobre 2013
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
La semaine dernière, trois cents personnes ont péri noyées ou disparues. La Méditerranée s'est transformée en un immense cimetière à ciel ouvert. L'indignation que vous avez manifestée existe, je pense, sur tous les bancs de cette Assemblée, avec un appel à l'action comme vous venez de le lancer. Cette action doit se déployer dans les directions que vous avez citées.
D'abord, la question du développement : ceux qui veulent venir en Europe n'y viennent pas par plaisir ; ils sont souvent chassés par la misère et par la mauvaise gouvernance. Il faut donc que l'ensemble de nos pays de l'Europe et au-delà agissent plus efficacement pour le développement, qu'il s'agisse de la Corne de l'Afrique ou qu'il s'agisse du sud de la Méditerranée.
Il faut aussi que l'Europe soit beaucoup plus efficace qu'elle ne l'a été sur les actions de surveillance ; cela s'appelle Frontex dont le budget, je crois que chacun le reconnaît ici, est insuffisant.
Et puis il y a aussi la dimension de sanctions, parce qu'il n'y a pas ces passages s'il n'y a pas des hommes qui font leur fortune sur la misère et le trafic humain. Interpol, Europol doivent agir.
Ce sont les instructions qu'a reçues, de la part du Premier ministre, le ministre de l'intérieur qui aujourd'hui est en discussion à ce sujet à Luxembourg. Ce sont également les thèmes que développera le président de la République au prochain Conseil européen d'octobre puisque nous avons demandé que cette question soit inscrite à l'ordre du jour.
Vous avez dit votre scepticisme, beaucoup d'entre nous le partagent mais il faut agir, et vite, pour qu'il n'y ait plus de tel drame que celui de Lampedusa.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 octobre 2013