Texte intégral
Monsieur le Président
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Il y a quelques jours, le président de la République, dans son discours devant l'Assemblée générale des Nations unies a lancé un cri d'alarme pour la Centrafrique.
La Centrafrique est un petit pays mais qui cumule toutes les difficultés et tous les malheurs.
Il y a d'abord un problème sécuritaire de grande ampleur puisque, sur cinq millions d'habitants, 400.000 personnes ont déjà été déplacées. Il y a des exactions, des viols, des meurtres.
Il y a un problème de transition politique puisque l'autorité en place, Michel Djotodia et son Premier ministre ne sont en place qu'à titre provisoire avant les élections.
Il y a un problème humanitaire de première grandeur. Songez, Mesdames et Messieurs les Députés que, pour cinq millions d'habitants, il y a en tout et pour tout sept chirurgiens. Ce qui signifie que la communauté internationale, l'Union africaine, les voisins et la France doivent se mobiliser pour stabiliser la situation.
Demain sera votée aux Nations unies la première résolution, sur proposition de la France, qui permettra d'avancer. Une deuxième résolution sera votée ensuite avant le mois de décembre, ce qui permettra de mobiliser davantage de forces autour de la MISCA, avec un appui des Français. D'autres dispositions seront prises.
Au cours des mois qui viennent, vous m'entendrez beaucoup parler de la République centrafricaine. Moi-même, je serai présent dimanche prochain en République centrafricaine notamment pour apporter mon soutien à la population française. J'ai demandé à la commissaire européenne compétente de m'accompagner.
La France est décidée à ne pas laisser tomber la République centrafricaine.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 octobre 2013